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HOMMAGE A Mohammed OULD KABLIA  

Le jeudi 29 aout 2013 nous quittait Mohammed OULD KABLIA, Moudjahed, grand serviteur de l’état et ancien élève de notre lycée. Pour honorer sa mémoire, nous vous présentons sa biographie

Biographie de Mohamed OULD KABLIA

Mohamed Ould Kablia est né le 6 mai 1932 à Tanger où son père exerçait depuis deux années, la fonction d’officier de la garde du sultan Mohamed V. Il fait avec son frère Dahou et sa sœur Zoubida des études primaires dans cette ville avant le retour à Mascara de toute la famille en 1940 au lendemain de la déclaration de guerre entre l’Allemagne et la France.

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Changement de cap-B.Senouci

 


 

Une bonne nouvelle ? Assurément. Pour tout le monde ? Retour en Algérie...

La chute des prix du pétrole a créé, comme chacun sait, une situation de crise. La réponse du gouvernement consiste à ponctionner sur la population le manque à gagner induit par cette chute. Cela s’est traduit par l’adoption de cette fameuse Loi de Finances Complémentaire qui se traduit par un recours brutal à une politique d’austérité. Le moins qu’on puisse dire est que cette loi a été mal accueillie, d’abord parce qu’elle est de nature à aggraver la paupérisation des Algériens mais aussi, et peut-être surtout, parce qu’elle émane d’un régime qui s’est signalé par la gabegie et la corruption. Si on ne connait évidemment pas le montant des sommes détournées, on peut les estimer à des centaines de milliards de dollars. Cet argent a été perdu pour les infrastructures, la santé,  l’éducation, en un mot pour le développement. Ce régime n’a pas fait amende honorable. Il n’a pas non plus abandonné la matrice qui a produit une prédation systémique. C’est à bon droit que la population lui dénie la légitimité pour exiger d’elle des sacrifices alors même qu’il est responsable de la situation. Cette crise n’est pas conjoncturelle. Elle est structurelle. La meilleure preuve en est fournie par le déballage dangereux dont Alger est le théâtre et qui constitue un symptôme de la gravité de l’heure.

Comme à l’accoutumée, le Pouvoir fait le gros dos, le regard rivé sur les cours des hydrocarbures, escomptant une remontée des cours qui lui permettrait de disposer de nouveau des moyens d’assurer sa pérennité en achetant la paix sociale et en éteignant l’incendie qui menace. Il entretient l’illusion en annonçant, par la bouche du Premier Ministre, "de nouvelles découvertes d’énergie enregistrées chaque année" et en laissant entrevoir l’existence d’un gros potentiel en matière de réserves énergétiques souterraines. Il annonce également la poursuite des opérations d’exploration de gaz de schiste, destinées théoriquement à "connaître les potentialités de l’Algérie pour les quinze ou vingt prochaines années". Par ailleurs, il précise qu’"une réflexion est engagée sur les moyens d’exploitation de ces nouvelles découvertes d’hydrocarbures non conventionnels." A l’entendre, on se dit qu’il n’y a pas que les hydrocarbures qui méritent le qualificatif de "fossiles" !

Cette attitude n’est plus tenable. La première leçon de la COP 21, c’est que le pétrole n’a plus d’avenir. La réduction des émissions de gaz carbonique sur laquelle tous les états de la planète se sont engagés se traduira mécaniquement par une baisse constante de la consommation de pétrole. Les prix sont appelés à baisser encore davantage sans devenir suffisamment attractifs pour rendre prévisible un rebond. En effet, acheter du pétrole reviendra désormais à payer le prix au producteur mais aussi payer pour les émissions carbonées induites par son utilisation. Autant dire que la majeure partie du pétrole disponible est appelée à rester pour l’éternité sous terre. Le gaz connaitra sans doute un sursis. Moins polluant, il ne perdra pas l’intégralité de ses avantages comparatifs mais il ne faudra plus compter sur la distribution de cette "manne céleste" pour servir de substitut à une politique volontariste de développement de la seule ressource pérenne qui soit : le génie et le travail des hommes.

L’Algérie a été appauvrie par cinquante ans d’inconséquence et de prédation. Pour autant, elle conserve des atouts très importants qui présentent de surcroît l’immense avantage d’être plus difficiles à détourner qu’un baril de brut. L’énergie solaire est le principal de ces atouts. Nous avons sans doute le plus grand gisement au monde en la matière. Il s’agit du Sahara, bien sûr.

Des études scientifiques lancées par la Fondation Desertec ont montré l’immense intérêt de produire  le solaire saharien et de transporter l’énergie jusqu’en Europe. Qu’on en juge : un kilowattheure à 16 centimes d’euros, un rendement des panneaux solaires de 30 % (contre 14% en Europe). Chaque kilomètre carré de désert reçoit annuellement une énergie solaire équivalant à 1,5 million de barils de pétrole. En six heures, les déserts dans leur ensemble reçoivent plus d'énergie du soleil que ce que consomme l'ensemble du genre humain en une année. A titre indicatif, il suffirait de couvrir 6 % de la surface du Sahara en capteurs solaires pour répondre à la demande mondiale d’énergie ! La transporter jusqu’en Europe ne pose pas non plus de problème technique majeur. Les pertes seraient de l’ordre de 2 à 3 % tous les mille kilomètres. Moins de 8 % de l’énergie envoyée à Paris seraient perdus.

Evidemment, il reste la question du coût de l’investissement. Il est très élevé. C’est d’ailleurs ce qui a conduit au relatif échec de Desertec, abandonné par les grands groupes industriels européens effrayés par la valse des centaines de milliards de dollars que nécessiterait la mise en place du réseau. Toutefois, les choses ont changé. La Cop 21 est passée par là et l’accord dont elle a accouché redonne vie au projet. De fait, il est de plus en plus question d’une relance, plus modeste que dans sa version initiale, mais qui promet de se développer.

Un gouvernement vertueux s’attacherait à mettre les potentialités algériennes au service de projets de cette nature. Il gagnerait sur tous les tableaux. Les retombées économiques seraient considérables. Le poids politique du pays serait plus grand, ce qui lui permettrait de traiter dans une meilleure position avec ses partenaires. Enfin, il prendrait sa part, toute sa part, dans la préservation de notre planète !

A l’évidence, le gouvernement en place ne semble pas indiqué pour conduire une telle politique. Il est prisonnier des lourdeurs du passé et d’habitudes acquises incompatibles avec l’exercice d’une autorité transparente. De plus, il n’est pas certain qu’il saurait trouver les mots pour inciter la population à prendre sa part dans cette œuvre nouvelle. Espérons qu’il lui reste suffisamment d’intelligence et de patriotisme pour participer à l’organisation d’une transition douce vers un régime en phase avec les temps nouveaux… 

   

PUBLICATION DU Pr KHELIL .2

Curieux endroit qu'a choisi le Pr KHELIL pour situer le déroulement de son histoire. Ce choix en réalité n'est pas fortuit: ce phénomène de la file d'attente révèle l'un des malaises chroniques que ressent le citoyen algérien. Pour les deux acteurs de ce roman ce lieu constitue l'observatoire idéal pour scruter, observer et sentir physiquement le resenti de ce malaise social. Le dialogue des deux amis, l'un agronome l'autre journaliste, passe en revue tous les problèmes qui empoisonnent la vie quotidienne de l'algérien. Dans l'épilogue l'auteur propose des solutions basées sur des études scientifiques qui doivent accompagner une réforme en profondeur de notre système socioéconomique et donc politique. Comme d'habitude chaque publication du Pr KHELIL constitue une nouvelle contribution positive  au débat national.A.B

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POINT DE VUE

L’OLIVIER : CE SYMBOLE DE RÉSISTANCE ET DE  L’IDENTITÉ PALESTINIENNE VANDALISÉ PAR                      LES COLONS SIONISTES HAINEUX ET CRIMINELS

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Abdelkader KHELIL*

Depuis l’Antiquité, l’Histoire nous a appris que l'olivier occupe une place de choix dans les civilisations méditerranéennes et l'esprit des hommes et des femmes qui les composent. Il symbolise tout au moins pour les trois religions monothéistes : la paix, la sagesse et l'harmonie. En fait, il a toujours été considéré comme l’arbre vital des peuples méditerranéens vivant dans son aire géographique de prédilection, mais aussi, pour de nombreuses communautés dans le monde qui ne cessent d’apprécier fortement son huile et ses vertus médicamenteuses.

   C’est dire, que l’acte de conserver, de défendre et d’élargir la culture de l'auguste olivier est un impératif croissant à l'heure où le monde cherche désespérément les moyens et les ressources végétales lui permettant de s'adapter au changement climatique, alors que l’empire du mal avec ses armes de destruction massive, sa stratégie et politiques de non développement global s’entête à dégrader notre planète pour imposer son esprit mercantile, dominateur et destructeur au service d’intérêts égoïstes de sa minorité hégémonique.


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