Connexion  

   

LA PRESSE  


presse

   

HOMMAGE A Mohammed OULD KABLIA  

Le jeudi 29 aout 2013 nous quittait Mohammed OULD KABLIA, Moudjahed, grand serviteur de l’état et ancien élève de notre lycée. Pour honorer sa mémoire, nous vous présentons sa biographie

Biographie de Mohamed OULD KABLIA

Mohamed Ould Kablia est né le 6 mai 1932 à Tanger où son père exerçait depuis deux années, la fonction d’officier de la garde du sultan Mohamed V. Il fait avec son frère Dahou et sa sœur Zoubida des études primaires dans cette ville avant le retour à Mascara de toute la famille en 1940 au lendemain de la déclaration de guerre entre l’Allemagne et la France.

LIRE LA SUITE

 

   

Tribune-Brahim Senouci

 

Un ancien Premier Ministre, candidat aux primaires PS, a émis naguère le vœu étrange qu’aucune tentative d’explication du terrorisme ne soit entreprise, au motif qu’elle vaudrait justification de celui-ci. Ainsi, toute recherche d’une relation causale est décrétée, non seulement inutile, mais dangereuse. Il faudrait donc, selon cet éminent homme politique se contenter de le subir comme une sorte de nouvelle plaie d’Egypte en priant pour sa disparition.

Ce n’est pas sérieux. Les terroristes qui assassinent des journalistes, des amateurs de concerts, des inconnus attablés à des terrasses dans la tiédeur inattendue d’un mois de novembre, sont mus par la haine. Est-ce, comme le répètent à l’envi des hommes politiques et des commentateurs de touts bords, la haine d’un mode de vie ? Sans doute. Il ne faut pas oublier que la plupart des assassins ont en commun d’avoir justement pratiqué le mode de vie en question. Le tueur d’Orlando était un client assidu de la boîte gay où il a perpétré son massacre. Le tueur de Nice avait une sexualité débridée et ne dédaignait ni l’alcool ni la charcuterie. Quant aux auteurs des tueries de la République, ils tenaient des débits de boissons fort peu islamiques. La thèse de la haine du mode de vie ne tient donc pas, du moins pas totalement.

Il y a autre chose, dont les terroristes n’ont pas forcément conscience eux-mêmes. 

Nul n’ignore les discriminations que connaissent les jeunes musulmans d’Europe. Bien qu’y étant nés et éduqués, ils éprouvent depuis l’enfance un sentiment d’altérité. Très souvent, ce malaise se traduit par un rejet des parents, coupables de leur avoir collé sur le dos une tunique de Nessus dont ils n’arrivent pas à se défaire. Dans les années 70, il n’était pas rare de voir dans les métros parisiens une vieille Algérienne reconnaissable à son costume traditionnel, assise seule sur une banquette, ses enfants se tenant le plus loin possible d’elle et faisant mine de ne pas la connaître, allant jusqu’à quitter le métro par des portes différentes. Ces enfants ont grandi avec un sentiment de honte. Ils ont tenté de s’en défaire en ressemblant le plus possible à leurs compatriotes du même âge. Ils n’ont pas réussi à se fondre dans le moule et ont fini par constituer, nolens volens, une communauté à part. Cette « ostracisation »de fait, associée à l’injonction à l’assimilation a créé ce mouvement de retour vers des racines, réelles ou supposées, des identités de substitution. Pour l’écrasante majorité d’entre eux, ce transfert s’est fait sans violence. Ils se sont replongés dans l’univers vécu par leurs aïeux, univers que le silence obstiné du huis clos familial maintenait dans un inconnu total. Ils ont ainsi découvert la colonisation, l’esclavage, le déni de justice subi par leurs aïeux. Une petite minorité a basculé dans la haine et la violence. 

Il faut évidemment préserver cette majorité en quête de paix et de reconnaissance du danger de radicalisation. Des mesures symboliques très simples à mettre en œuvre auraient un effet bénéfique. Il est aujourd’hui de notoriété publique que le Musée de l’Homme renferme dans ses sous-sols des crânes de résistants Algériens tués, puis décapités par l’armée de la France coloniale en 1849. L’historien Algérien Farid Belkadi avait alerté, dès 2011, les autorités algériennes sur leur existence et leur présence en France. Ce scandale n’avait guère eu d’écho. Une pétition, lancée en 2016 à destination du Musée de l’Homme, a recueilli près de trente-mille signatures. Elle a eu un retentissement suffisamment large pour faire l’objet d’une couverture médiatique très importante, en France et en Algérie bien sûr, mais aussi aux Etats-Unis, en Turquie, en Afrique et en Grande-Bretagne. Ces crânes ont ainsi accédé à une notoriété publique. L’opinion sait aujourd’hui que la France détient des « reliques » de son passé colonial. Ces reliques sont des restes humains. Ils méritent une sépulture en Algérie, la patrie pour laquelle ils ont fait le sacrifice de leurs vies. La France tergiverse… 

Comme le souligne l’historien Pascal Blanchard, la haine séculaire qui a conduit la France et l’Allemagne à des guerres terriblement massacrantes n’a conduit à aucune décapitation de soldats allemands ou français. Aucune tête de Teuton n’a été exposée dans un musée français. Aucune tête française dans un musée berlinois. En revanche, il y a profusion de têtes d’Algériens ou d’Africains à Paris et un bon millier de têtes de Hereros à Berlin, victimes namibiennes du premier génocide du Vingtième siècle perpétré par l’Allemagne. La vision essentialiste, jamais vraiment remise en cause, ne met pas les Algériens et les Hereros sur le même plan que leurs bourreaux…

En finir avec le terrorisme, c’est d’abord en finir avec tout ce qui peut contribuer à accréditer l’inégalité de fait entre les hommes. Il faut revisiter les collections patrimoniales et revoir le statut des éléments de ces collections qui constituent autant de rappels obsédants de la permanence du regard colonial. C’est ce regard, ce mensonge qui prétend recouvrir la réalité de la barbarie coloniale, qu’on exige de cette population à la mémoire blessée d’endosser ! 

   

PUBLICATION DU Pr KHELIL .2

Curieux endroit qu'a choisi le Pr KHELIL pour situer le déroulement de son histoire. Ce choix en réalité n'est pas fortuit: ce phénomène de la file d'attente révèle l'un des malaises chroniques que ressent le citoyen algérien. Pour les deux acteurs de ce roman ce lieu constitue l'observatoire idéal pour scruter, observer et sentir physiquement le resenti de ce malaise social. Le dialogue des deux amis, l'un agronome l'autre journaliste, passe en revue tous les problèmes qui empoisonnent la vie quotidienne de l'algérien. Dans l'épilogue l'auteur propose des solutions basées sur des études scientifiques qui doivent accompagner une réforme en profondeur de notre système socioéconomique et donc politique. Comme d'habitude chaque publication du Pr KHELIL constitue une nouvelle contribution positive  au débat national.A.B

Couverture chos files dattente

   

POINT DE VUE

L’OLIVIER : CE SYMBOLE DE RÉSISTANCE ET DE  L’IDENTITÉ PALESTINIENNE VANDALISÉ PAR                      LES COLONS SIONISTES HAINEUX ET CRIMINELS

_______________________________________

Abdelkader KHELIL*

Depuis l’Antiquité, l’Histoire nous a appris que l'olivier occupe une place de choix dans les civilisations méditerranéennes et l'esprit des hommes et des femmes qui les composent. Il symbolise tout au moins pour les trois religions monothéistes : la paix, la sagesse et l'harmonie. En fait, il a toujours été considéré comme l’arbre vital des peuples méditerranéens vivant dans son aire géographique de prédilection, mais aussi, pour de nombreuses communautés dans le monde qui ne cessent d’apprécier fortement son huile et ses vertus médicamenteuses.

   C’est dire, que l’acte de conserver, de défendre et d’élargir la culture de l'auguste olivier est un impératif croissant à l'heure où le monde cherche désespérément les moyens et les ressources végétales lui permettant de s'adapter au changement climatique, alors que l’empire du mal avec ses armes de destruction massive, sa stratégie et politiques de non développement global s’entête à dégrader notre planète pour imposer son esprit mercantile, dominateur et destructeur au service d’intérêts égoïstes de sa minorité hégémonique.


Lire la suite...
   
7736949
AUJOURD'HUI
HIER
CETTE SEMAINE
CE MOIS
All days
931
6358
20595
45880
7736949

   

avril

19

vendredi

   

METEO MASCARA

Météo Mascara My-Meteo.fr