A.KHELIL- El Hirak: ce tsunami


Oui ! Notre peuple a cessé d’être cette communauté du « ragda wa t’mandji » qu’ils pensaient maintenir dans un état de somnolence et d’inhibition, la gérant par le ventre et la télécommandant par les subventions de la démesure distribuées de façon irrationnelle, en faisant surtout plus profiter au passage, leurs amis oligarques tous avides de crédits octroyés sans justifications et avec une facilité déconcertante et sans garanties, par instructions non écrites aux banquiers, dans la « république » qu’ils ont instaurée, celle des passe-droits, du copinage, du clientélisme et de la corruption des individus. Mais aussi, de ces organisations de masses ripoux et lèche-bottes, alors qu’à l’origine leur rôle consistait à être des forces pour la veille, l’alerte et la résistance à toute déviation ou remise en question des principes d’équité et de répartition judicieuses des richesses nationales !

Oui ! Il faut s’en féliciter ! L’esprit civique du « Hirak » dont notre jeunesse a été à l’avant-garde en prenant l’initiative ce jour historique du 22 février 2019 de sortir dans les rues de nos villes et de nos villages, a eu de larges échos à l’international et notamment, auprès de notre Diaspora. Cela ne peut que nous rendre notre fierté d’Algériennes et d’Algériens sachant que nos enfants ont réussi à nous restituer cet honneur et cette dignité que nos dirigeants mégalos et de surcroît véreux, nous ont usurpés pendant des décennies … « Akhmous alihoum » ! Comme j’avais souligné dans le même article qu’: « … Il était impératif de sortir les cigales médusées  (titre d’un de mes romans, sorti le premier semestre 2017) qu’étaient devenus nos concitoyennes et nos concitoyens dans un contexte annonciateur de crise, du carcan dans lequel (ce) système obsolète les a installés durablement, après avoir (pendant des décennies) brimé et castré leurs énergies, le savoir et l’intelligence de (leur) élite. Il a inhibé toutes les initiatives citoyennes qu’elles soient collectives ou individuelles pour demeurer durablement dans sa confortable médiocrité, tant que la rente était à son plus haut niveau, et qu’il avait de quoi payer largement une paix sociale factice, érigée malicieusement en acquis de sots, au point de s’enorgueillirent sans honte bue ... »

J’ajoutais également que : « … L’expérience de celles et de ceux qui sont partis tenter leur chance ailleurs, au prix d’un (douloureux) déchirement mais dans un environnement plus propice au travail, (au respect des compétences), à la libre initiative et à la créativité, est là pour dire et prouver par la force de l’action (et de l’exemple), qu’à chaque fois que sont libérés (et utilisés) le génie, les intelligences collectives et individuelles, il est alors possible d’obtenir des résultats (significatifs) et d’améliorer la situation de notre pays (dont le crédo était la navigation à vue) … Si nos concitoyennes et nos concitoyens sont si inquiets, c’est qu’ils aiment les grands défis d’un temps pas si lointain qui (cadrent) mieux avec la dimension et la grandeur de leur « pays continent » à l’exemple (du) barrage vert et (de) la transsaharienne (laboratoires grandeur nature) où nos jeunes ont su donner le meilleur d’eux-mêmes. C’est aussi, cet autre exemple d’une élite qui a su porter au plus haut niveau : l’université, les grandes écoles d’ingénieurs et les centres de recherche, nos institutions administratives, sportives et culturelles, nos outils de réalisation et d’ingénierie, il y a de cela quelques décennies, lorsque l’intérêt du pays primait sur celui des individus (ou des clans) et qu’on avait à faire à d’authentiques commis de l’État, hommes et femmes d’honneur ne sachant que servir loyalement leur pays sans fortunes amassées… » C’est vrai qu’à cette époque, les termes et les qualificatifs utilisés par les jeunes, comme ceux de la « tchipa », de la « chkara », et des « fakakirs », ou par ceux qui savent manier parfaitement la brosse à reluire en usant et abusant du terme de « fakhamatouhou » en direction d’un vieux briscard caché à « son » peuple, ne faisaient nullement partie du langage de la vox populi !

Mais que pouvions-nous attendre de ces « nains » qui ont présidé à la destinée d’un grand peuple qui ne cherche pourtant qu’à ressembler aux autres ! Alors que n’ayant pas cette hauteur de vue, eux les gloutons qui avaient plongé leurs mains jusqu’au coudes dans le bac de miel du monde des affaires occultes, il leur était impossible d’exhausser ce besoin impérieux de tirer « leur » société vers le progrès et de la projeter vers des horizons de prospérité et de bien-être. Ces canassons affairistes et son génie, ont tout au contraire, inhibé sa vitalité, brisé son élan et son enthousiasme patriotique pour en faire, un peuple muselé, soumis et entretenu par le spectre de la peur du « bouloulou » et livré aux barons du commerce si florissant de la drogue et de la spéculation en tout genre … J’avais également souligné qu’à propos de la peur, Montaigne disait dès le 16ème siècle que : « tantôt elle nous donne des ailes …, tantôt elle nous cloue aux pieds » … Il faudrait donc accepter de prendre rendez-vous avec elle, d’en faire un vrai allié pour transformer sa vie en dialogue avec elle » Oui ! C’est ce qu’ont commencé à faire et à mettre en pratique nos jeunes à partir de cette date devenue désormais historique, celle du 22 février 2019, pour donner du sens à leur engagement irréversible pour contribuer massivement à l’émergence d’une seconde vraie et authentique République, dans un État de droit et une Algérie « libre et démocratique ». Ils ont crié haut et fort : « système dégage ! » Et ce n’est certainement pas un diplomate retraité, âgé, plus préoccupé par l’international et parlant plus le dialecte moyen-oriental que la langue compréhensible et si riche de chez-nous et de nos terroirs qui va les en dissuader, nonobstant son expérience acquise sur les arènes internationales et tout le respect que nous lui devons, lui qui dit pourtant, ne rien savoir sur la société algérienne qu’il n’a jamais pu ou su connaître.

Alors ! Pourquoi chercher à faire gagner du temps à un système plus qu’honni et moribond ? La ruse, n’est plus comme par le passé cette « mayonnaise » qui finira par prendre ! Notre peuple n’est plus disposé en effet, à accepter un autre coup fourré pour rien, qui aura coûté beaucoup d’argent pour la collectivité nationale et des fuites massives de devises fortes en millions d’euros et de dollars prélevés de nos banques par celles et ceux qui ne sont pas prêts à vivre le cauchemar qui est celui, de montrer demain, « patte blanche … » pour faire affaire dans une nouvelle République, cette fois-ci de droit, après avoir soldé leurs comptes avec le fisc ! Faites quelque chose mon Général ! Confirmez votre choix d’être du côté de notre Grand Peuple qui nous a indiqué la voie de la bravoure,  en instruisant les banquiers à l’effet de bloquer les comptes devises de cette vermine qui nous ruine ! Retirez leurs les passeports s’il le faut ! Vous avez ainsi, la gloire à portée de mains en prenant ou en faisant prendre ce type d’initiatives qui protégeront les deniers publics ! La Nation vous sera éternellement reconnaissante !

«… Mais surpasser ses peurs et les apprivoiser, c’est tout d’abord mettre entre parenthèse, l’instant d’une mobilisation sans faille pour un sursaut salvateur et surtout durable, toutes ces contraintes qui empêchent notre société d’avancer dans la voie du progrès et de la modernité. Il s’agit donc, de tourner définitivement le dos aux archaïsmes et aux pesanteurs dans lesquelles nous a très longtemps maintenu le système, cette « bête » (immonde) qui se mordait la queue et avalait (pour les tuer) les plus méritants de ses petits, pour substituer à la méritocratie, la médiocratie confortablement assise sur le terreau la corruption, cette pratique honteuse qui a fait parler d’elle tout au long de ces deux dernières décennies et dans tous les secteurs de la vie politique, économique, sociale et culturelle, en toute impunité. Basta !!! Alors ! Oui ! Il faut se défaire au plus vite de l’esprit de clans, des luttes de chapelles, des chicaneries, des palabres stériles et sans fin, des animosités, de l’invective, des faux problèmes et de toutes ces tentatives grossières de groupes d’individus, animés par des desseins opaques et certainement sans retombées positives pour un pays qui est dans l’obligation impérieuse de « redéfinir » au plus vite sa trajectoire, en mobilisant toutes ses forces et tous ses moyens sans exclusive aucune et /ou sectarisme… » Je disais aussi qu’ « … une réforme s’avère nécessaire pour développer cette fois-ci, un mode de gestion plus consensuel, plus inclusif et responsabilisant tous les acteurs concernés qui se doivent d’agir dans le sens de l’intérêt général, et uniquement cela … »

C’est cela qui a fait sortir dans nos rues des millions de citoyennes et citoyens de 7 à 77 ans ! Cette réforme doit permettre dans sa finalité, une meilleure gouvernance articulée autour de : l’exercice de l’autorité sur la base d’une nouvelle légitimité, pas celle « révolutionnaire » confisquée dès 1962, mais plutôt, celle qui favorise la participation des citoyennes et des citoyens, l’équité, et la fabrication du consensus comme principes de gestion des ressources de la collectivité (nationale) et des affaires publiques. Cette réforme doit limiter les champs d’intervention de l’administration dans le fonctionnement de la société et de l’économie pour optimiser (l’efficacité) et la rentabilité des individus et des groupes dans le processus social de création de la valeur (et des richesses au service du plus grand nombre et du développement du pays). « Le Gouvernement efficace n’est-il pas en fait, celui dont la Société a de moins en moins besoin pour la satisfaction de ses besoins de base ? »

« … Nos concitoyennes et concitoyens ont compris que c’est dans la légalité républicaine et l’État de droit que réside l’unique issue pour leur salut en tant que nation unie et solidaire ! Car tant que les individus œuvrent chacun selon ses propres (stratégies individuelles) et (ses) forces, ses astuces (pour plus) de rapines et, ses capacités de débrouillardise, c’est une toute autre « romance » ! C’est le sauve qui peut annonciateur de l’effritement, sinon de l’effondrement de la cohésion sociale et de la solidarité nationale, ne plaise à Dieu ! Alors ! Au-delà de l’euphorie des vendredis conviviaux et joyeux, il va falloir se ressaisir, retrousser ses manches, prendre des initiatives collectives et individuelles et apprivoiser nos peurs pour faire grandir le courage de bâtir ensemble, une autre Algérie nouvelle plus humaine, plus proche de la morale et plus solidaire… »

« … Remettre le train Algérie sur (ses) rails, équivaut à engager le pays sur la voie du savoir et de la connaissance. La logique est donc, celle de la compétition et de l’exemplarité où il n’y a que les meilleurs qui pourront rester sur le champ de l’action, lorsqu’on parle de désignation de gouvernement, mais aussi, des hautes administrations centrales, régionales et locales. C’est là, une urgence de l’heure ! Je m’étais interrogé dans cet article du 23 mars 2017, si nous saurions un jour accepter cette nouvelle règle, qui mettra sous les feux de la rampe, les hommes et les femmes les mieux habilités à nourrir le rêve d’une nation ancrée dans son siècle, et non, ceux qui achètent des postes dans les hautes sphères des institutions, et ceux qui amassent des fortunes sans s’acquitter de leurs impôts ! Il s’agit defaire le choix idoine d’hommes et de femmes pouvant porter cet idéal, d’une société de la convivialité et du vivre-ensemble, basée sur le partage équitable des richesses et de la prospérité … »

Ce jour est bel et bien arrivé, et c’est là une revendication citoyenne de la rue. Nous devons donc savoir (qui est qui) pour faire des (pas sûrs) en direction de l’objectif que nous nous sommes tracé ! Mais tout cela doit-être fait dans la (sérénité) la plus absolue !Avec beaucoup d’autres, « … j’avais également dit que  pour écrire le roman d’une société émancipée, cela suppose une écoute permanente de ses pulsations et une participation effective du citoyen, qui doit être obligatoirement promu au rang d’acteur incontournable dans le processus de développement qui pour gagner en efficience et efficacité, se doit d’être nécessairement décentralisé à l’échelon régional, et déconcentré à l’échelon local. Il s’agit de ramener de la quiétude chez nos concitoyennes et concitoyens, pour apaiser leur angoisse largement motivée par la peur d’un lendemain fait d’incertitudes … » Impatient et poussé à bout, le peuple (par millions) a fini par siffler la fin de la « récré » jusque là prolongée par les cancres de « fakakirs » et consorts, occupés à faire « ripaille » avec leurs nouveaux amis, les oligarques tapis au sein du FCE ou heureusement, il n’y a pas que des voleurs et des voyous ... Il faut juste, que soit séparé le bon grain de l’ivraie au sein de ce forum des chefs d’entreprises pour ne garder que ceux qui gagnent de l’argent à la sueur de leurs fronts, créent l’emploi et payent régulièrement leurs impôts !

Travailler sérieusement sans prendre le temps de festoyer dans la démesure, relève de la plus haute urgence et du respect des règles de bienséance, qu’on se doit toutes et tous d’observer. C’est à ce niveau qu’il y a lieu de faire maintenant, la distinction salutaire entre les « bourdons » sans compétence ni talent des périphéries partisanes qui agitaient leurs ailes en brassant de l’air à la veille de chaque rendez-vous électoral dans l’attente d’un retour d’ascenseur, et les « abeilles » compétentes et travailleuses qui elles, ne font que le travail sérieux et méthodique de butiner du (pollen) ici et ailleurs, pour faire du miel pour toute la « maison Algérie » sans contrepartie autre, que celle de la reconnaissance du travail bien accompli au service de la communauté algérienne. Aujourd’hui, nous avons pris langue avec la société du mérite et cela renvoie à cette valeur morale qui fait référence à l’effort des individus qui arrivent le plus souvent à surmonter les difficultés de la vie courante par sens du devoir, et par aspiration au mieux être de la société. Tout cela se doit d’être fait dans l’intérêt général de la collectivité nationale, et rien de plus ! La méritocratie, est donc un système de bonne gouvernance qui met en valeurs les individus méritants par : leur (classe), leur (grandeur), leur (honnêteté), leur (honneur), leur (moralité), leur (talent), leur (travail) et leur (vertu).

C’est là, autant de qualités qui distinguent l’organisation des sociétés modernes, où les gens utiles sont aussi reconnus en fonction de leurs efforts intellectuels et physiques, de leur créativité, leur intelligence managériale, leurs aptitudes scientifiques, techniques, professionnelles, leur sens de la direction et du commandement. Dans ce type de gouvernance, aucune référence n’est faite à l’origine sociale des individus, à leurs conditions matérielles et encore moins, à leur appartenance à un système reposant sur la parenté de sang, le clanisme et le copinage… J’avais également souligné, avec d’autres : « … Qu’une nation déterminée à asseoir les conditions de son émergence en tant qu’entité éligible à la prospérité (durable), se devait tout naturellement de faire le bon choix de l’intégration de ces milliers de cadres d’ici et d’ailleurs et de l’appel au « potentiel dormant » que constituent les très nombreux cadres condamnés pour l’heure, à l’isolement d’une retraite précoce ou d’un quotidien oisif et amer, alors quel’ensemble de nos collectivités et de nos institutions sont dans un besoin crucialet pressant,d’expertises et de savoir-faire.

J’avais rappelé : « … Qu’en réunissant un conseil d’experts autour de lui, le Premier Ministre de la Malaisie, Mahathir Bin Mohamed a réussi à faire en l’espace de (ses) deux décennies de magistrature (1981 à 2003) de ce pays multiculturel, multilingue et marqué par le pluralisme religieux, un pays émergent exemplaire, à la singulière trajectoire de croissance … Et comme par défi lancé à notre binôme interchangeable de premiers ministres (Ouyahia, Sellal) une bizarrerie bien algérienne, j’avais lancé ce cri : « … Et si par sursaut d’orgueil et par « nif » nous décidons de faire pareil ? Bien naïve fut cette noble pensée, comme bien d’autres, car il n’y avait rien à attendre de ces deux faux commis de l’État coincés, autosuffisants et imprégnés d’une nullité légendaire ! » Ne dit-on pas : « Que l’âne ne sent pas la cannelle, et le bouc ne fera jamais horloger ! » Ou dans le langage populaire : « El h’mar ma ichem el karfa wal atrous ma yakhdem souadji ! » Alors ! Oui ! Il n’y avait rien à attendre ! Ah ! Si on nous avait écoutés ! À partir de la mobilisation de toute la ressource humaine sans exclusive, celle disponible dans notre pays (mais sous-utilisée) et celle constituée par les élites de notre Diaspora à l’étranger, il aurait été possible, d’assister et d’appuyer toutes nos assemblées élues par des « panels d’experts » et « des conseils consultatifs », pouvant devenir de véritables centres de formation de la société civile. Femmes et hommes, cadres de la Nation, scientifiques, intellectuels, artistes, professions libérales, forces productives, gardiens de l’intégrité et de la sécurité de notre territoire et toutes celles et tous ceux qui comptent dans notre société, se doivent tout au contraire, de continuer malgré tout, à apporter leur contribution sans se décourager pour bâtir le nouvel et bel édifice Algérie de demain.

Oui ! Il faut finir par s’en convaincre, nous avons tout pour réussir, pour peu que nous prenions nos distances par rapport au fléau de l’économie informelle encouragée et installée avec l’opacité dans la gouvernance de notre pays, celle à l’origine de tous les maux de notre société. C’est avec elle que sont arrivées et se sont développées les (cohortes de corrupteurs) et de corrompus, les prédateurs de biens publics et les rentiers. C’est-elle qui avec ses moyens d’intervention et de fonctionnement basés sur l’utilisation des containers de l’ « import-import », les chambres froides, les pseudos usines de construction d’automobiles amplement financées par le Trésor public, est à l’origine des dérapages et des dérives de notre économie. Elle est devenue celle d’un « bazar » mal géré et mal organisé, avec comme corolaire la cherté de la vie, l’absence de valeur ajoutée, la valeur indue et artificielle des biens matériels et immatériels à l’origine de l’inquiétude et du stress de nos concitoyennes et nos concitoyens. Ces « vampires » sans foi ni loi, ces sangsues sont en « guerre » contre leur peuple qui tente de résister à leurs provocations et leurs méfaits alors que l’État a été délesté de sa mission fondamentale de régulation et ses marchés de gros sont devenus inopérants. Honte à vous, esprits mafieux ! Oui ! Notre élite doit être reconsidérée en tant que « locomotive » du « train Algérie » qu’elle est seule habilitée à mener à bonne destination. Alors, pourquoi se priver des services de cette ressource humaine qualifiée et disponible ? «  C’est en croyant aux roses qu’on les fait éclore », a dit Anatole France ! Et quelle meilleure occasion d’exprimer sa volonté à le faire, que cette période du Hirak, de ce printemps pacifique de 2019, à titre de gage de changement profond tant attendu … C’est là une belle occasion à saisir et un rêve merveilleux à réaliser dans notre vie de tous les jours … Tahya El Djazair !!!

                                                                                                      

                                                                                                         *Professeur