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HOMMAGE A Mohammed OULD KABLIA  

Le jeudi 29 aout 2013 nous quittait Mohammed OULD KABLIA, Moudjahed, grand serviteur de l’état et ancien élève de notre lycée. Pour honorer sa mémoire, nous vous présentons sa biographie

Biographie de Mohamed OULD KABLIA

Mohamed Ould Kablia est né le 6 mai 1932 à Tanger où son père exerçait depuis deux années, la fonction d’officier de la garde du sultan Mohamed V. Il fait avec son frère Dahou et sa sœur Zoubida des études primaires dans cette ville avant le retour à Mascara de toute la famille en 1940 au lendemain de la déclaration de guerre entre l’Allemagne et la France.

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A.KHELIL- Face au Hirak.....


Et pourtant ! Ces décideurs et gouvernants ne sont-ils pas supposés être à l’origine, que de simples commis de l’État au service exclusif de « leur » peuple, de la chose et du bien publics, dans le strict respect des lois et valeurs de la République ? Au lieu de cela, beaucoup parmi eux ne se sont avérés, une fois démasqués après que la voix du peuple fut libérée, que de vils traîtres et ennemis de « leur » patrie, des fonctionnaires et/ou des commis de l’État indélicats, sans compétences et de surcroît méprisants à l’égard du peuple qui lui, ne souhaite que voir siffler la fin de leurs frasques afin qu’il puisse se défaire au plus vite de cette canaille. De cette bande de voyous qui a fini par être éclaboussée dans de nombreuses affaires de corruption et de malversations des biens et ressources du pays depuis des années, et de façon aggravée à partir de 1999. Ces fossoyeurs de malheur qui ont ruiné le pays au point de l’engager sur la voie périlleuse de la banqueroute et de la sombre perspective de s’offrir en victime expiratoire, pieds et mains liés aux dictats du FMI, de la Banque Mondiale et Grandes Multinationales, commencent (il était temps) à être trainés honteusement devant nos cours de justice…

Quel monde infâme que celui de ces acteurs corrompus et profiteurs zélés de la rente, dont certains se voyaient sans honte bue comme des futurs « présidentiables », tout en ignorant et feignant de croire que les qualités, les valeurs, la bonne gouvernance et les standards qui se rattachent à la noble institution de Président de la République et aux devoirs et obligations qui lui sont afférents, ne peuvent pas être exigés d’eux. Veulent-ils ignorer que seuls des hommes ou des femmes pétris et façonnés dans des valeurs républicaines, seuls des acteurs et des actrices intègres, toujours à l’écoute de leur peuple et de ses élites, des défenseurs et des initiateurs conscients d’un projet de société clair et consensuel pour la construction d’une Algérie nouvelle, des hommes et des femmes disposant d’une culture et d’une éducation à hauteur des défis et enjeux du XXI ème siècle, peuvent remplir les critères pour accéder à cette fonction en dignes représentants capables de faire entendre la voix de l’Algérie dans les différentes arènes internationales ?

Alors que bombant leurs torses pour s’en convaincre chaque jour lorsqu’ils se rasent devant leurs miroirs, ils faisaient mine d’oublier qu’ils n’étaient en fait, que de simples pantins qu’agitait à distance le marionnettiste en chef, l’ex vizir de Zéralda, le mâalem comme aimaient l’appeler ses courtisans, dont certains, sont devenus locataires de la mythique prison de « quatre hectares » à El Harrach ! Sans trop se réjouir de ce lamentable état de fait qui fait scandale et ternit nos relations extérieures, il est certain que le tour de bien d’autres « capos » viendra aussi ! Bien heureux que les élections présidentielles puissent être reportées au regard de ces prétendus, farfelus candidats à la candidature, qui dans des conditions normales d’un État de droit et de bonne gouvernance, ne pourraient même pas prétendre à la fonction de responsable d’une quelconque petite association de quartier !

Pour revenir à l’essentiel, il faut dire que la situation présente réclame bien au contraire, plus de sagesse et de raison pour la recherche de solutions consensuelles et durables permettant d’envisager avec sérénité, une véritable sortie de crise et de rupture radicale avec le système actuel, même si depuis le 3 mars 2019, un pas nécessaire mais non suffisant, a été franchi. Car il est à considérer les citoyennes et citoyens qui manifestent avec constance, détermination et dignité tous les vendredis, et pour les étudiants tous les mardis, comme des acteurs pacifiques et crédibles se battant de façon consciente et sans aucune violence dans le propre style du Mahatma Gandhi, cherchant à bâtir un avenir meilleur dans une Algérie où il fera bon vivre et d’y travailler.

Dans ce projet d’une société rêvée et à portée de nos mains, nos jeunes en force vivifiante et intelligente du hirak, ne font qu’assumer dignement leur responsabilité comme ce fut le cas pour leurs ainés il y a de cela plus d’un demi-siècle, qui après avoir interrompu leurs études se sont mis à la disposition de la Révolution algérienne et, dans les années 60 et 70 les jeunes cadres qui ont voulu construire une Algérie souveraine avec une économie autonome et autocentrée, répondant aux besoins du plus grand nombre d’Algériennes et d’Algériens. C’est là, la meilleure perception du sens du tribut à payer et un gage important de loyauté envers leur patrie, balayant d’un tour de main, cette affirmation gratuite qui pesait à tort sur eux, et qui consiste à dire que : « nos jeunes sont peu soucieux de l’intérêt de leur pays ». Non ! Cette jeunesse est plutôt, la quintessence de notre fierté et de notre dignité réunies, pour peu qu’elle prenne davantage conscience qu’il lui restera à travailler dur pour réaliser tous ses projets … Soyons en sûrs qu’elle y arrivera un jour !

Alors qu’accusée de trouble fête à l’origine des embouteillages et autres difficultés rencontrées par nos concitoyennes et concitoyens surtout au niveau de la capitale et des grandes métropoles régionales, cette jeunesse est plutôt la victime expiatoire qui par élan de générosité (qualité devenue rarissime chez la « classe » politique décadente) manifeste pacifiquement en faisant corps. Elle est plus que jamais unie, solidaire et déterminée à ne point céder à la provocation des pyromanes et de ceux qui veulent l’entrainer dans la voie de la violence, matrice de tous les risques et dangers, dans l’unique but de donner un second souffle à ceux que le peuple veut faire déguerpir et jeter à la poubelle de l’Histoire. Or, comme tout un chacun le sait, cette crise n’est que la résultante du ras-le-bol massivement partagé par toutes et tous, de cette gouvernance bi-décennale désastreuse, catastrophique et dangereuse instaurée par le président déchu et ses élèves zélés, dont certains sévissent encore et à des postes clés du pouvoir.

Il faudra bien finir par le juger de son vivant ou à titre posthume, même si ce n’est que de façon symbolique, puisque dès son arrivée au pouvoir en 1999, il n’a eu de cesse d’amplifier et de valoriser « l’héritage » désastreux de Chadli Bendjedid, en accélérant le bradage et le démantèlement intensifs de l’économie productive nationale, en favorisant la corruption endémique, la prédation et la dilapidation des richesses du pays au profit de son clan, des multinationales américaines et françaises qui garantissaient la pérennité de son règne et de ses soutiens de la coalition présidentielle mis au pas par une oligarchie arriviste, gloutonne et insatiable qui en a fait ses laquais et ses honorables obligés.

À l’exception de quelques investisseurs honnêtes, c’est cette « faune » prédatrice, cette association de malfaiteurs devenus virtuoses de la « symphonie » du « donnant-donnant » dans l’esprit du passe-droit qui organisait ostensiblement et finançait les shows médiatiques à la gloire de « fakhamatouhou », à l’occasion des campagnes électorales pour des élections aux « dés pipés » tout au long de ses quatre mandatures à coup de centaines de milliards de dinars. Elle s’est même ingérée dans la nomination de nombreux ministres et hauts responsables d’institutions étatiques (qui ont certainement perdu le sommeil depuis que cette intifada populaire a remis au goût du jour les principes d’évaluation et de suivi par la société civile des politiques mises en place) pour faire main-basse sur les budgets publics d’équipements et sur les crédits octroyés par les banques publiques aux ordres, avec une facilité déconcertante et sans garanties.

Comme elle a aussi muselé les syndicats et influencé les textes de loi votés par cette majorité parlementaire de députés très souvent analphabètes, très mal élus et ou parachutés qui lui était inféodée… L’argent sale était collecté et drainé par le Forum des Chefs d’Entreprises (FCE) qui tenait ses adhérents par le chantage de l’exclusion de la « ripaille » et du partage des marchés publics régulés par des ministres et des chefs de gouvernements ripoux qui ont failli à leur devoir et obligations de servir le pays et qui sont aujourd’hui devant la justice, boostée par la nouvelle dynamique créée par le vaste et imposant mouvement du hirak qui nous a fait valoir quelques sympathies à l’international, en remettant les pendules à l’heure pour restaurer la dignité de tout un peuple pris en otage par une mafia « politico-financière » selon la juste appelation de notre défunt et grand président, Mohamed Boudiaf éliminé précocement par le pouvoir prédateur et corrompu.

Alors, oui ! Disons-le haut et fort ! Le hirak est plus qu’un acte citoyen ! Il est une action de salubrité publique similaire à une opération de « dératisation » ou de lutte contre les invasions acridiennes de « criquets pèlerins » dévastateurs de nos moissons ! Nous pouvons même dire que ce grand coup de balai salvateur qui commence à être donné, permettra sans aucun doute à l’Algérie, de retrouver un jour prochain in cha Allah, ses marques et ses repères sans lesquels elle ne pourrait jamais reconquérir son image de marque et être crédible, entendu et respecté à l’international. C’est vrai que cette situation héritée de plus de vingt années de pratiques intenses à caractère mafieux, faites de spoliation de nos richesses dans une atmosphère d’omerta à la sicilienne, a fini par angoisser et stresser bien évidemment, des pères et mères de familles fortement inquiets par rapport à leur pouvoir d’achat dans l’hypothèse d’une banqueroute économique attendue, si nous n’arrivons pas à surmonter au plus vite nos contradictions et difficultés à bâtir le consensus national et populaire nécessaire, pour aller de l’avant pour la construction d’une Algérie nouvelle que le hirak veut mettre en place.

Si ce mouvement n’est pas suffisamment restructuré, organisé, attentif, consensuel et vigilant quant à la situation que certains voudraient voir déraper et se dégrader, elle peut même conduire à la dislocation et à la remise en cause du peu d’État régulateur qui reste, et entrainer des risques importants, d’autant que le contexte sécuritaire à nos frontières occidentales, septentrionales et orientales nécessite une vigilance de tous les instants au niveau de la population et l’institution la plus organisée et la plus solide que constitue notre Armée nationale et populaire. En même temps, nos jeunes qui n’arrêtent pas de manifester, n’arrivent pas à percevoir clairement leur avenir dans cet horizon brumeux et sans perspectives que leur a légué un pouvoir sénescent qui par sa traîtrise, a causé un énorme préjudice à la situation économique du pays et à son image, en s’érigeant en une « Isaba » qui a phagocyté toutes les institutions de la RépubliqueC’est pourquoi, d’aucuns se sont efforcés à nous prédire le chaos et un scénario à la syrienne ou à la libyenne, impacté bien évidemment, d’une fuite massive d’Algériennes et d’Algériens vers l’Europe et principalement vers la France !

Même si notre pays est au creux de la vague, doit-on l’avouer, c’en est trop cette façon d’évoquer avec légèreté les choses qui fâchent parce qu’ayant un rapport direct avec notre honneur et à notre dignité de peuple fragilisé par les multiples difficultés de la vie quotidienne, mais aussi, par les nombreux maux qui le gangrènent. Pour ne considérer que l’arrêt spectaculaire de la harga, nous pouvons dire qu’en « oiseaux » de malheur, ces « analystes » pyromanes se sont drôlement trompés pour n’avoir pas su prévoir l’éveil citoyen d’un peuple certes longtemps déboussolé et avachi au point de brouiller les « radars » des scrutateurs de notre société, pour paraître finalement en ce jour historique du 22 février 2019, comme par miracle en entité unie, solidaire et pacifique au point de forcer l’admiration à l’international chez bon nombre de peuples. Si c’est ainsi, c’est que les Algériennes et les Algériens d’ici et d’ailleurs qui continuent de marcher, se sont sentis concernés par le drame qui secoue leur mère patrie, et se sont mis (es) en devoir de lui porter secours du mieux qu’ils peuvent, car ils croient en la résurrection de leur pays-continent et au rôle majeur qu’il aura à jouer particulièrement à l’échelle du Maghreb et du continent africain en général, lorsque à ses commandes des hommes et des femmes honnêtes, disposant de meilleures capacités intellectuelles et morales pourront et devront assurer sa gouvernance …

« Le péril algérien » annoncé au « cor de chasse » par des esprits haineux, malveillants, faiseurs d’opinions prêtes à l’emploi à partir de leurs officines de l’Outre-mer et, même par certains de nos compatriotes à la solde de leurs mentors, est plus à considérer comme une manière de faire peur en espérant faire gagner des voix aux partis européens d’obédience « nationale-populiste ». Non ! Rien de tout cela ne peut provenir de ce merveilleux peuple algérien qui manifeste par millions tous les mardis et vendredis sous la bannière des slogans pacifistes de : « Selmia Selmia » et « Djeich Chaab Khawa Khawa » !À nos suivistes invétérés, nous leur disons que si vous n’êtes pas une force de propositions de nature à contribuer à la sortie de crise de votre pays pour peu que vous le considérez comme tel, vous devez avoir au moins la décence de taire et d’oublier vos fantasmes !

Quant à la France, rien à craindre pour elle, sinon que l’arrivée d’un vrai Président « moustachu » démocratiquement élu et totalement affranchi de son parrainage, risque de lui poser problème au niveau des relations économiques et commerciales qui étaient jusque là en sa faveur, comme cette dépendance alimentaire ad vitam aeternam, à vrai dire, cette chose terrible de notre soumission voulue par nos décideurs et gouvernants en guise de retour d’ascenseur en contre-partie de quelques « égards » et privilèges qui leur sont octroyés au niveau de l’hexagone. Nous avons besoin aujourd’hui de savoir : « qui est qui », « qui sert l’Algérie avec loyauté et abnégation » et qui « la dessert par infamie et traîtrise », pour qu’elle puisse aller de l’avant d’un pas vaillant, mesuré et résolu, mais sans faire dans l’amalgame que risque d’induire ce message du : « ils doivent tous partir ». Car à s’y méprendre, il y a là, risque de porter atteinte à l’intégrité morale de centaines de milliers de commis de l’État, « soldats de la République » qui font aujourd’hui comme par le passé, y compris depuis 1999, que les institutions continuent à fonctionner, malgré tous les coups de boutoir portés à l’édifice républicain. C’est cela la « baraka » algérienne …

Oui ! Dans cette phase trouble, il est si important de faire la différence entre « le bon grain et l’ivraie » pour la mesure de nos forces ! Alors que Dieu nous préserve de ce scénario diabolique  concocté dans le délire de l’imaginaire de gens malveillants ! Notre pays a trop souffert pour avoir à vivre à nouveau, une situation aussi dramatique ! Ce n’est là qu’une sous-estimation des capacités intrinsèques et de l’intelligence de tout un peuple, pour peu que la « cancrocratie » qui l’a jusque là gouverné, soit « déménagée » et évacuée pour laisser place à une élite faite de femmes et d’hommes compétents, marqués du sceau de l’honnêteté, de la probité et du devoir, alors que bien souvent marginalisée, harcelée et mise prématurément à la retraite. Cette ressource humaine est disponible et l’heure n’est pas aux pleureuses d’une peine qui n’est pas la leur, ni aux propos « attristés » des « sous-traitants » des médias étrangers que notre sort chagrine ! Voyez-vous çà ! Nous les aurions pris au sérieux s’ils nous avaient dit tout simplement : « Si nous en sommes là, c’est que nous n’avons pas su prendre de la hauteur voulue pour voir loin » !

Alors ! Comme disent ces proverbes chinois qui s’appliquent parfaitement à nous, « celui qui ne sait pas où il va, va forcément à côté, car il n’est de vent favorable qu’à celui qui sait où aller » ! Ils nous disent aussi : « Toutes les fleurs de l’avenir sont dans les semences d’aujourd’hui » et, « Avec le temps et la patience, la feuille du mûrier devient de la soie » ! Rien n’a été fait par tous ces nuls qui nous ont gouvernés, pour que ce soit ainsi ! C’est là maintenant, l’affaire de tout un peuple ! Voilà ce que j’avais dit, avec la douceur empruntée à la sagesse de la philosophie morale et politique de Confucius, dans mon article « Y aura-t-il un réveil possible pour la cigale Algérie », publié dans le Quotidien d’Oran, en date du jeudi 14 mai 2015.

Alors, oui ! Au lieu de chercher inutilement à punir les « hirakistes » en les privant du parvis de la grande poste de la capitale devenue ce haut lieu de la contestation anti-régime (désormais barricadé sous les regards ébahis de ces étrangers qui nous regardent et peut-être même un jour, une destination touristique aux côtés de la place Audin, la villa Suzini, la Casbah …) ou le palais du peuple au centre-ville de Bordj-Bou-Arréridj, la mission du « gouvernement » décrié qui fait dans l’improvisation, aurait dû être, celle de ne pas laisser passer ce qui s’est produit sous l’ère du président déchu, sans en tirer des leçons afin d’en prévenir la répétition de toutes ses mesures populistes à l’exemple de l’autorisation d’importer des véhicules d’occasion datant de moins         3 ans, ou de l’octroi aux jeunes de crédits sans intérêts ! Est-ce là le résultat des efforts de tout un gouvernement ?

Alors ! Trêve de plaisanteries, la parole devrait revenir aujourd’hui, à des acteurs avertis qui savent « tâter le pouls » de leur société, diagnostiquer correctement ses maux en apportant la médication idoine, au lieu de continuer de faire dans l’improvisation et le populisme, ces deux mamelles où se sont abreuvés tous les gouvernements algériens de 1980 à ce jour ! Mais pour cela, il aurait fallu avoir à la tête de nos institutions dirigeantes, de vrais responsables des « F’houla » qui sachent porter à leur peuple, le vrai message de la culture du compter-sur-soi et de l’effort productif durable, complètement éloigné de la spéculation et des activités rentières basées sur le système de la triche et du délit d’initiés ! Il s’agit en fait, d’optimiser l’utilisation des capacités intrinsèques pour espérer faire tourner le pays à plein régime.

Il faut donc travailler dans le sens de cet objectif majeur, c’est-à-dire, dans le courant d’une nation déterminée à inscrire sa marche dans la voie du progrès et de la prospérité partagée, en tant que condition à l’émergence d’une société solidaire et réconciliée avec elle-même. C’est là tout simplement, une affaire de mobilisation sans exclusive de toutes les forces vives de la nation, de management, d’ingénierie territoriale et de gouvernance appropriés. Cela pose comme préalable ; un report des élections pour une période raisonnable, accompagnée par la mise en place d’un nouveau gouvernement, pour non seulement satisfaire cette autre demande du hirak qui permettra d’engager dans la sérénité souhaitée et au plus vite, une nouvelle dynamique en rupture totale avec les modes et pratiques jusque là usitées. Il s’agit en fait de donner une légitimité au processus électoral à venir et une lisibilité sans faille aux actions et programmes initiées dans la transparence, par les pouvoirs publics. C’est là, une manière de donner un sens au changement attendu par la population. Dans cette perspective, que celles et ceux qui ont quelque chose de sérieux à proposer, le fassent dans un cadre concerté et consensuel ! Pour ma part, je voudrais au titre de ma contribution, mettre dans la corbeille de la « mariée » Algérie de l’après « hirak », quelques idées qui me paraissent essentielles dans un premier temps, sans qu’elles ne soient exhaustives !

J'ai d’abord vu dans le gâchis du foncier agricole, tous les signes d'une société qui risque de connaître la famine, à trop se laisser vivre aux dépens de son sous-sol et plus grave encore, dans un avenir proche, de son gaz de schiste dont l’extraction dans les conditions actuelles d’exploitation, risque de portée atteinte à la nappe albienne. Pour frapper l’imaginaire des gens qui doivent comprendre qu’il n’y a point de Nation avec un grand « N », sans une authentique souveraineté alimentaire, il faut commencer tout d’abord par rebaptiser le département de l’Agriculture en : « Ministère de la préservation du foncier agricole et de la souveraineté alimentaire ». Pour rappel, plus de 300.000 hectares de terres de hautes potentialités ont été transformés en béton et bitume).

C’est là, une manière pédagogique pour ancrer dans les esprits des responsables, le respect de cette équation, seule à même de ressusciter l'espoir d’un renouveau dans les mentalités. Cela veut dire que ceux qui ont l’habitude de compter les bateaux de céréales en rade dans les ports et distribuer les subsides de l’État par clientélisme aux faunes rapines, devraient laisser place à ceux qui détiennent le savoir nécessaire : pour anticiper, former, maîtriser les itinéraires techniques, vulgariser et mettre au point une ingénierie appropriée, à hauteur de la volonté du compter-sur-soi et de la réduction de notre dépendance alimentaire. Comme il doit-être procédé à la récupération des centaines de milliers de terres agricoles et en premier lieu, celles des fermes pilotes cédées aux oligarques, à d’anciens ministres, chefs de gouvernements et autres.

De même, les gens ont en assez de voire l’avenir de leurs enfants perturbé parce que l’école algérienne devenue le siège de confrontations idéologiques n’a pas encore trouvé sa vraie voie ! Avant toute chose, des signaux forts doivent être émis en direction de la société en changeant tout d'abord l'appellation du département de l’éducation, en : « Ministère de l’apprentissage du savoir, de la morale, de la citoyenneté et de la civilité » et celui de la formation professionnelle en : « Ministère des arts, des métiers et du travail » pour inspirer les feuilles de route, de gouvernants souvent en panne d’idées. 

Tout cela pour dire, que les gens ont besoin d'une meilleure lisibilité pour savoir où ils vont ! Ne doivent donc rester dans le système éducatif, que ceux qui présentent de réelles aptitudes pour des études supérieures. Pour tous les autres, reste la voie importante et nécessaire pour ne pas dire royale, celle consistant à faire apprendre à des millions de jeunes de véritables métiers qui accompagneront le processus de réhabilitation et d’extension de notre base productive économique, détruite depuis les années 80. Cela devient crucial et capital ; pour apprendre à faire du bon pain en évitant le gaspillage, pour apprendre la taille et la greffer des arbres fruitiers, à régler les machines et biens d’autres équipements industriels et/ou agricoles et hydrauliques : moissonneuses batteuses, machines outils, moteurs et compresseurs de chambres froides, scanners et appareils d’imagerie et de radiologie, ascenseurs, escalators et trottoirs mécaniques, téléphériques, locomotives, stations d’épuration et de dessalement d’eau de mer, parcs d’éoliennes et de panneaux solaires, turbines à gaz … !

C’est dire, toute l'importance qu’il y a dans la mise en place d’un système d'orientation adapté aux besoins du développement et du fonctionnement de notre société et de notre économie ! Tout comme cela se fait dans tous les pays civilisés. Pour mémoire, des pays comme l’Allemagne, la Suisse ou les Pays-Bas réservent 60 à 70% de leurs effectifs scolaires à la formation des arts et métiers.

L'autre chose terrible est le renfermement et le repli sur soi, qu'il faudra à tout prix éviter ! Il y a là forcément, nécessité d'établir de véritables et durables ponts d’échanges interrégionaux du Nord vers le Sud et de l’Est vers l’Ouest pour faire voyager les jeunes en imaginant des formules mieux adaptées à leurs moyens financiers dérisoires. C'est dans la permanence de cette mobilité et de ce brassage de populations que des emplois peuvent être créés par milliers, notamment dans les régions du Sud et des Hauts Plateaux qui attendent impatiemment ce déclic de dé littoralisation des activités et du peuplement ! C’est là, une opportunité pour le développement de plusieurs activités permettant la diversification de notre économie dans les secteurs de l’industrie, du tourisme solidaire et de l’artisanat ! Point besoin d’attendre que les autres viennent chez-nous alors que nous ne sommes pas près à les recevoir ! C’est là un signefort et un fermentindispensable pourla solidarité des régions du Nord envers les régions du Sud, la cohésionsociale, l’uniténationale, et aussi, une réponse au cri de détresse lancé par lespopulations du Sud !

Il faut aussi, que ledépartement chargé de la fonction stratégique del’aménagement duterritoire, cessed’êtreballoté de secteur en secteur, pour devenir une puissante institution: « Ministère de l’égalité des chances et de l’action territoriale » autrementdit,le cadre référentiel sanslequel, ilne saurait exister unauthentique développement durable. Alors ! Forcément ! Nous devons réapprendre bien des choses ; comme éduquer convenablement nos enfants en leur inculquant l’amour du travail, le respect de la chose publique, l’honnêteté, le devoir de servir loyalement son pays, l’amour de son prochain et la civilité dans une République solidaire, sociale, moderne et démocratique à bâtir pas à pas et avec tous les acteurs de la société.

                                                                                                                           * Professeur

   

PUBLICATION DU Pr KHELIL .2

Curieux endroit qu'a choisi le Pr KHELIL pour situer le déroulement de son histoire. Ce choix en réalité n'est pas fortuit: ce phénomène de la file d'attente révèle l'un des malaises chroniques que ressent le citoyen algérien. Pour les deux acteurs de ce roman ce lieu constitue l'observatoire idéal pour scruter, observer et sentir physiquement le resenti de ce malaise social. Le dialogue des deux amis, l'un agronome l'autre journaliste, passe en revue tous les problèmes qui empoisonnent la vie quotidienne de l'algérien. Dans l'épilogue l'auteur propose des solutions basées sur des études scientifiques qui doivent accompagner une réforme en profondeur de notre système socioéconomique et donc politique. Comme d'habitude chaque publication du Pr KHELIL constitue une nouvelle contribution positive  au débat national.A.B

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POINT DE VUE

L’OLIVIER : CE SYMBOLE DE RÉSISTANCE ET DE  L’IDENTITÉ PALESTINIENNE VANDALISÉ PAR                      LES COLONS SIONISTES HAINEUX ET CRIMINELS

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Abdelkader KHELIL*

Depuis l’Antiquité, l’Histoire nous a appris que l'olivier occupe une place de choix dans les civilisations méditerranéennes et l'esprit des hommes et des femmes qui les composent. Il symbolise tout au moins pour les trois religions monothéistes : la paix, la sagesse et l'harmonie. En fait, il a toujours été considéré comme l’arbre vital des peuples méditerranéens vivant dans son aire géographique de prédilection, mais aussi, pour de nombreuses communautés dans le monde qui ne cessent d’apprécier fortement son huile et ses vertus médicamenteuses.

   C’est dire, que l’acte de conserver, de défendre et d’élargir la culture de l'auguste olivier est un impératif croissant à l'heure où le monde cherche désespérément les moyens et les ressources végétales lui permettant de s'adapter au changement climatique, alors que l’empire du mal avec ses armes de destruction massive, sa stratégie et politiques de non développement global s’entête à dégrader notre planète pour imposer son esprit mercantile, dominateur et destructeur au service d’intérêts égoïstes de sa minorité hégémonique.


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