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HOMMAGE A Mohammed OULD KABLIA  

Le jeudi 29 aout 2013 nous quittait Mohammed OULD KABLIA, Moudjahed, grand serviteur de l’état et ancien élève de notre lycée. Pour honorer sa mémoire, nous vous présentons sa biographie

Biographie de Mohamed OULD KABLIA

Mohamed Ould Kablia est né le 6 mai 1932 à Tanger où son père exerçait depuis deux années, la fonction d’officier de la garde du sultan Mohamed V. Il fait avec son frère Dahou et sa sœur Zoubida des études primaires dans cette ville avant le retour à Mascara de toute la famille en 1940 au lendemain de la déclaration de guerre entre l’Allemagne et la France.

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A.KHELIL- Quand la canne à sucre...

   Mais si tel est ce risque attendu, c’est que les pouvoirs publics se sont inscrits durablement dans la culture de l’urgence, de « l’effet cosmétique » et du « trompe-l’œil », juste pour assurer leurs carrières. Ils n’observent aucun arrêt sur les images pourtant désolantes, révélées par les atteintes aux équilibres naturels en fermant leurs yeux, pour ne point voir et faire de vagues. Alors que limogés ou mis à la retraite, ils laissent à chaquefois derrière eux, de lourds héritages à leurs successeurs nommés sur la base des mêmes critères. « Yakhoud erray » !« Il est docile», avaient-ils pour habitude de dire après avoir choisi, celles ou ceux loin d’être intègres, qui mettront en exécution leurs programmes, sans sourciller. Ce n’est là bien sûr, qu’une duperie que même le citoyen lambda qui manifeste bien des fois sa désapprobation arrive à déceler.

   Dans leur fuite en avant, leurs remplaçants continueront comme si de rien n’était, à se la couler douce, tout en dégustant les instants de bonheur que prodigue une promotion bien souvent non méritée (à quelques rares exceptions près) et à se faire berner par des « cadres » formatés en commis aux ordres et sans aucune réactivité vivifiante de cette « administration desséchante », parce qu’effrayés par leur mise en « quarantaine » s’il fallait qu’ils expriment leur libre opinion. Bien d’autres « chasseurs de primes » en sirènes joyeuses du « consulting », leur empruntent le pas en « béni-oui-oui » gracieusement rémunérés. C’est pour cela que le cauchemar des bouches cousues et des yeux fermées a bien fonctionné, jusqu’au jour où la conspiration nous a éclaté en pleine figure, ne laissant derrière elle que ruine écologique, désolation et prédation de deniers publics. Maudits, soient ceux et celles qui nous ont mis dans pareille situation, non sans porter atteinte à notre dignité !

   Eux, les pseudos commis de l’État régalien et « experts maison » missionnés, sans libre arbitre et aux ordres, ne cherchant qu’à flatter l’égo de leurs employeurs et de leurs protégés. D’autres, en gens zélés et plus haut placés, ne savent que véhiculer à partir de leurs tours d’ivoire et autres lieux de décisions, sans laisser bien sûr de traces écrites et consignées pour l’Histoire, le mythe du : « Il n’y a qu’à faire au Sud… ceci et cela ! » comme si c’était là, un champ ouvert à toutes sortes d’expérimentations et de fantasmes à assouvir. Ce mot d’ordre claironné à l’unisson est repris en cœur par la caisse de résonnance des élus censés être au service d’un peuple, pourtant non informé sur la nature des risques et des dangers. Ce petit monde de la combine, de la traîtrise, du « laisser-faire » et du « laisser-aller », a fait fi de tous les avis éclairés de spécialistes et d’universitaires aux voix étouffées. Alors ! Juste une question ! Pourquoi a-t-on formé par dizaines de milliers des agronomes, des hydrauliciens, des économistes, des sociologues, des anthropologues, des biologistes, des climatologues, des aménagistes, des architectes du patrimoine … s’ils ne sont jamais sollicités ? C’est qu’ils cherchent à tout faire en catimini, dans le silence et le secret, loin de celles et ceux qui peuvent contrarier leurs visées !

   Quand bien même notre sécurité alimentaire est à placer au premier degré de nos préoccupations nationales, faut-il pour autant céder aux rêves les plus fous, jamais validés par des études sérieuses de maturation, et aux chimères les plus farfelues, de carriéristes qui ont mis une croix sur leur conscience ? Faut-il faire l’impasse en toute irresponsabilité sur l’évaluation scientifique de tout ce qui a été entrepris jusque là comme expériences dans ces régions, afin d’éclairer objectivement les pouvoirs publics, en les laissant seuls face à leurs responsabilités sans chercher à les induire en erreur ? Pourquoi veulent-ils tromper l’opinion publique au lieu de l’informer en toute âme et conscience des risques encourus ? Ne nous a-t-on pas promis cette fois-ci de tourner le dos aux pratiques passéistes d’une gouvernance calamiteuse qui nous a précipités dans l’impasse, droit au mur ? Ne nous a-t-on pas dit que rien ne sera plus comme avant et que l’Algérie, allait désormais changer ?

HOMMAGE AUX OASIENS CES CHAMPIONS DU LABEUR ET DE LA TRIME

Dans ces espaces totalement inscrits dans l’hyperaridité, l’on ne peut qu’être fascinés par le travail remarquable accompli jusque là par les oasiens, ces êtres admirables qui ont pu garantir pendant des siècles, la viabilité de l’écosystème fragile de leurs palmeraies et assurer de la sorte, la pérennité des établissements humains qui s’y adossent, à la faveur du microclimat qu’ils ont su créer. Ce miracle n’est certainement pas le fruit du hasard. Il est tout au contraire, le résultat d’une sédimentation d’efforts soutenus dans la continuité des générations, depuis l’époque pharaonique, dans cette lutte quotidienne que livre l’homme du désert pour sa survie, alors qu’exposé aux aléas d’un milieu des plus hostiles.

   N’est-ce pas là, une expression bien singulière de l’esprit d’abnégation ? C’est aussi cela, sans aucun doute, la meilleure traduction du « compter-sur-soi » à partir de la mutualisation des efforts par la pratique de la « Touisa » et non, sur les crédits des banques publiques sans qu’aucune garantie ne leur soit offerte, comme le faisaient les oligarques qui ont volé l’argent de leur peuple médusé et anticipé sur sa « famine ». Ils ont contribué à la destruction d’écosystèmes sensibles un peu partout à travers le Sud comme à Gassi Touil, El Oued, dans le Touat, mais aussi, au niveau des zones steppiques à partir de la dégradation des parcours déjà fortement désertifiés et de l’arrachage de nappes alfatières à El Bayadh. Ils ont de la sorte, fini par « exporter » des tornades de sable vers les régions du Nord, eux qui nous promettaient par les voix appuyées de deux premiers ministres, appelés aujourd’hui à rendre compte devant la justice, la «Californie prospère» et les «Haciendas» de l’autosuffisance alimentaire des cultures OGM (organismes génétiquement modifiés) pratiquées aux États-Unis et au Brésil.

   Dans l’intervalle de leurs discours fumeux et vaniteux, les gens dignes de ces régions arides élevés dans le rite du travail de la « touiza », cette entraide communautaire totalement baignée dans la philosophie du partage, n’entrevoyaient leur existence, qu’à travers le suintement de la sueur de leur front, jusqu’à l’épuisement de leurs forces. Alors que les regardant travailler dans la pénibilité, « nos » gouvernants n’ont jamais su tirer de leurs visites éclairs, les leçons de la rupture de l’équilibre des écosystèmes (salinisation, remontée des eaux, rejets d’eaux usées et saumâtres dans des cuvettes fermées sans exutoires …). Mais qu’a-t-on fait à partir du « Fonds du Sud » qui était destiné à la réduction des disparités inter spatiales ? Il y a là forcément, un bilan sérieux à faire ! Quoi dire ? Quoi faire, pour que ces responsables soient cette fois-ci, à l’écoute des voix autorisées ?

   S’ils voulaient se donner cette peine, ils apprendront ce qu’est la sobriété des gens du Sud, ces férus du labeur et maîtres de la convivialité autour de la symbolique du thé en trois services. Ils auront à leur apprendre ce qu’est la parcimonie dans l’usage de toute chose rare, comme c’est le cas pour la terre et l’eau, ces deux éléments essentiels de survie en milieu hostile. Leur patience légendaire et leur attachement au travail bien accompli, devraient être pour nous tous, une source d’inspiration et un référent, dans cette Algérie de l’État providence, « royaume du social » pour tous, qui tirait jusque là ses largesses des gains de SONATRACH pour couvrir nos erreurs et couver notre paresse suggérée et sciemment entretenue, dans sa forme corruptible.

   À bien y réfléchir, il n’est pas exclu que ce sont ces « gros bras » oasiens du minimum vital, « d’el-quanâa » qui s’échinent au travail jusqu’au moment crépusculaire, auxquels aurait pu aisément penser Maître De Lafontaine, sans que l’on puisse s’en étonner, en écrivant sa fable sur un riche laboureur. Nos oasiens, ces précurseurs de l’économie durable qui ne cherchent pas à se faire hara-kiri par consommation excessive de l’eau de l’albien, savaient déjà cela, bien avant la naissance de cet illustre conteur de la fin du 16ème siècle. Ils avaient compris bien avant lui que le labeur est la seule vraie source pérenne de richesses.

   L’activité agricole, jadis considérée avec religiosité au même titre que la prière, ne s’effectue aujourd’hui dans les palmeraies déjà largement entamées par le dépérissement, qu’au rythme d’une main d’œuvre vieillissante, même si celle-ci n’a pas tout à fait abdiqué ! Mais que l’on ne s’y trompe pas ! Chez tout être humain, la patience a ses limites et dans cette région aussi, même si l’autorité morale des zaouïas est quasi permanente, pour atténuer quelque peu la colère de ses adeptes qui vivotent au rythme de leurs efforts, au demeurant fortement amoindris.

   Cette gestion parcimonieuse des ressources, respectueuse des équilibres écologiques, a forgé le caractère de cette oasis qui a pu survivre aux vicissitudes du temps et des aléas d’un milieu hyperaride. Elle est aussi le siège d’une mutation profonde que symbolise la mise en valeur à caractère spéculatif, qui devra laisser place à la reconstitution et l’extension du système oasien qui retient le palmier dattier, comme élément pivot incontournable à la formation d’un microclimat propice à l’activité agricole et à l’émergence de nouveaux établissements humains, dans la perspective d’une structuration spatiale et d’un décongestionnement des grandes villes du Sud. Cette démarche qui procède du souci de concilier l’ingéniosité du système traditionnel, le savoir-faire des populations oasiennes et la rentabilité économique, milite en faveur de la mise en place d’un cadre de concertation et d’observation du milieu qui conjugue les intérêts des différents partenaires de l’espace, avec la volonté collective et la nécessité d’un développement durable.

QUELLE CULTURE POUR LA PRODUCTION DE SUCRE AU SUD

                                               

Introduite en 1972 dans le Gharb (façade atlantique au Nord du Maroc) nous dit Mohamed AABAD1, la canne à sucre consomme des quantités énormes d’eau d’irrigation (11.000 à 15.000 mètres cubes à l’hectare) coûteuse et de plus en plus rare. Comparée aux autres spéculations pratiquées, la canne à sucre qu’on cherche à introduire pour la première fois au Sud, précisément à Ouargla, est parmi les cultures qui valorisent le moins bien l’eau d’irrigation (0,7 à 0,8 kilo de sucre par mètre cube d’eau), nous précise ce chercheur Marocain, soit environ 8 à 9 tonnes de sucre à l’hectare. En Algérie, avec un taux de sucre de 90%, le rendement du palmier dattier serait de 12 à 13 tonnes de sucre à l’hectare, avec en plus entre les rangées de palmier, des cultures vivrières. C’est dire qu’il n’y a pas photo !

   Encore faut-il préciser que dans les conditions pédoclimatiques d’Oued Guir, si cette culture venait à être introduite comme indiqué par le site du Ministère de l’Agriculture, avec une évapotranspiration élevée, la consommation d’eau de la canne à sucre serait nettement plus élevée que dans le Nord du Maroc (20.000 à 25.000 mètres cubes d’eau à l’hectare). De même, le risque de salinisation serait plus élevé que celui induit par la pratique intensive de céréales. Ce qu’il faut dire pour mettre un terme à une polémique qui n’a pas lieu d’être, c’est que le palmier dattier cette culture bénie parfaitement adapté à son biotope, n’a guère trouvé la culture industrielle qui puisse la détrôner, n’en déplaise à ceux qui font des plans sur la comète. Basta ! Ils n’ont qu’à revoir leur copie et refaire leur compte ! Ceci d’autant plus, qu’au-delà du fait qu’elles sont trop consommatrices d’eau non renouvelable, les cultures industrielles qu’on cherche à introduire nécessiteront de grandes quantités de pesticides et d’engrais azotés, d’où une pollution de la nappe et de grands risques sanitaires pour les populations locales.

   Le sucre principal de tous les fruits, le fructose présent bien plus dans la datte que dans les autres fruits, a un pouvoir sucrant supérieur de 20 à 40% à celui du saccharose extrait à partir de la canne à sucre et la betterave. L’index glycémique du fructose est également plus intéressant sur le plan nutritionnel (vous diront les endocrinologues). Il faut dire aussi, que bien installé depuis des millénaires dans son milieu de prédilection, le palmier dattier, notre fameux « phœnix dactylifera » représenté à l’international par la Reine des Reines, la Deglet Nour, est mieux placé que la canne à sucre et la betterave qu’on cherche à introduire aveuglément.

   Toujours dans la précipitation, sans expérimentation préalable, sans mesure d’impact sur l’équilibre de l’écosystème oasien, l’on oublie qu’avec le mais et le coton aussi, ces cultures sont plus exigeantes en eau que le palmier dattier (13.000 à 15.000 mètres cubes d’eau à l’hectare). À raison de 25.000 mètres cubes d’eau à l’hectare, pour 1.000 hectares de canne à sucre, la consommation jusqu’à la récolte de 25 Millions sur six mois, représente trois fois la capacité du barrage du Meffrouch (8 millions de mètres cubes) qui alimente la ville de Tlemcen et ses environs. Que dire aussi de la canne à sucre, sinon, que sa coupe rappelle le triste souvenir de la période d’esclavage des « kounta kinte ».

   Pour celui qui veut se donner la peine de s’informer, il apprendra par exemple, que dans l’Ile de la Réunion, même mécanisée, cette culture n’attire plus de jeunes agriculteurs en raison du manque de main-d’œuvre. Comment faire à Ouargla, lorsqu’on sait qu’il est déjà difficile de trouver une main-d’œuvre locale pour la pollinisation du palmier dattier ? Alors, arrêtons de faire de mauvaises projections sans études préalables ! Arrêtons d’hypothéquer des ressources en eau non renouvelables ! Et puis ! Pourquoi chercher ailleurs et prendre un risque inutile en matière de consommation excessive en eau, de salinisation et de rupture d’équilibre d’un écosystème sensible, quand la solution est à portée de mains ?

   Cette solution se trouve à Biskra, dans la raffinerie réalisée en 2016 par un groupe

industriel privé, en coopération avec une firme italienne, pour un investissement de près de

trois millions d’euros. Première du genre, cette unité a commencé à transformer en sucre, des dattes de toutes les variétés déclassées, impropres à la consommation en l’état et qui étaient vouées à la déchetterie. Cette raffinerie du sucre de dattes est entrée en production, fin octobre 2017. Elle a été inaugurée le 2 décembre 2017, à l’occasion du salon de la datte. À partir de dattes desséchées et sans valeur marchande, du fructose, sucre liquide (non cristallisé pour ne pas perdre ses vitamines) est produit ainsi que de la confiture, du sirop « rob », du sucre pour produits laitiers et jus, de l’alcool chirurgical très demandé. On peut aussi produire dans cette usine, de l’aliment de bétail qui peut favoriser le développement de l’élevage caprin pour la production de lait cru et sous-produits laitiers pour le besoin de la paysannerie oasienne, dont le modèle de consommation reste déficitaire en protéines animales …

   Selon son propriétaire, cette usine exporte déjà toute sa production vers le Canada et l’Europe, sans pour autant satisfaire toute la demande qui exige un accroissement des capacités à multiplier par quatre, sans compter les besoins du marché intérieur. «Notre carnet de commande est déjà saturé et six pays étrangers ont émis le souhait d’acheter toute la production de sucre liquide, conditionné dans des fûts de 200 litres », a déclaré Salah Eddine Chadli, gérant de cette Sarl innovatrice. À noter que le baril de sucre de dattes vaut sur le marché international 500 dollars et que 80% de la production de sucre sont destinés à l’exportation. Le sucre produit localement est utilisé aussi, pour des préparations culinaires et pharmaceutiques.

   Dans un second temps, cette usine produira à partir de noyaux de dattes, du charbon actif utilisé dans les filtres d’eau, un produit jusque-là importé à coups de millions de dollars. Ainsi, les agriculteurs de la région n’auront plus à se soucier de l’écoulement de leurs dattes de moindre qualité et engrangeront de subsidiaires revenus, est-il souligné. Tout cela, sans porter aucune atteinte à l’écosystème fragile qui, à travers ce type d’initiative prise dans le domaine de la transformation agroalimentaire, constitue une opportunité d’amélioration de l’offre d’emplois.

   À ceux qui veulent bien regarder autour d’eux dans nos universités et plus précisément à Ouargla sans faire dans l’excès de volontarisme injustifié, ils pourraient voir qu’il est possible de fabriquer aussi, des levures alimentaires à partir de sucres de dattes déclassées d’où cet autre intérêt économique de valorisation de sous produits de la datte, dans la continuité des produits déjà ciblés par la raffinerie de Biskra. En effet, il a été démontré dans cette université jamais sollicitée, que les milieux de culture à base de dattes donnent de bons résultats. Les rendements sont plus élevés par rapport aux autres milieux classiques de fermentation à base de mélasses (betteraves), est-il précisé ! Je m’arrête ici, pour ne pas rentrer dans plus de détails scientifiques, au risque d’ennuyer les lecteurs de cet article.        

   Et puis ! S’est-on demandé, pourquoi les seuls investissements réalisés par les colons dans le Sud, ne l’ont été que dans le domaine de la phœniciculture et dans les unités de conditionnement à Touggourt et à Ouargla ? Pour tout le reste des cultures industrielles, c’est la station de recherches de « Ferme Blanche », « Sidi Abdelmoumen » à Mohammedia dans la Wilaya de Mascara, au niveau de la plaine de Habra attenante à celle de Sig, qui était à la pointe des travaux d’expérimentation sur le comportement des cultures sur sols salés, et notamment, sur le coton dont un certain nombre de variétés ont été créées localement , sur le riz, le carthame ... Mais qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Gardons-nous des esprits aventuriers comme ceux de triste souvenir qui nous ont grugés ! Faisons d’abord une sérieuse mise au point sur tout ce qui a été entrepris jusque là, en bon ou mauvais ! Allons-y sereinement vers un développement durable, qui garantit la préservation des intérêts des générations futures ! Nous n’avons pas le droit de prendre cette question de la sécurité alimentaire à la légère, sans avoir pris la précaution d’associer tout ce que compte comme capacités de réflexion et de forces de propositions en notre pays, ici et ailleurs, si nous voulons réellement changer l’ordre des choses.                                                                                                                              

                                                                                                                                                   *Professeur

1. Chercheur au Centre Technique des Cultures Sucrières de l’ORMVA du Gharb  

                                                                                                                                              

  

      

   

PUBLICATION DU Pr KHELIL .2

Curieux endroit qu'a choisi le Pr KHELIL pour situer le déroulement de son histoire. Ce choix en réalité n'est pas fortuit: ce phénomène de la file d'attente révèle l'un des malaises chroniques que ressent le citoyen algérien. Pour les deux acteurs de ce roman ce lieu constitue l'observatoire idéal pour scruter, observer et sentir physiquement le resenti de ce malaise social. Le dialogue des deux amis, l'un agronome l'autre journaliste, passe en revue tous les problèmes qui empoisonnent la vie quotidienne de l'algérien. Dans l'épilogue l'auteur propose des solutions basées sur des études scientifiques qui doivent accompagner une réforme en profondeur de notre système socioéconomique et donc politique. Comme d'habitude chaque publication du Pr KHELIL constitue une nouvelle contribution positive  au débat national.A.B

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POINT DE VUE

L’OLIVIER : CE SYMBOLE DE RÉSISTANCE ET DE  L’IDENTITÉ PALESTINIENNE VANDALISÉ PAR                      LES COLONS SIONISTES HAINEUX ET CRIMINELS

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Abdelkader KHELIL*

Depuis l’Antiquité, l’Histoire nous a appris que l'olivier occupe une place de choix dans les civilisations méditerranéennes et l'esprit des hommes et des femmes qui les composent. Il symbolise tout au moins pour les trois religions monothéistes : la paix, la sagesse et l'harmonie. En fait, il a toujours été considéré comme l’arbre vital des peuples méditerranéens vivant dans son aire géographique de prédilection, mais aussi, pour de nombreuses communautés dans le monde qui ne cessent d’apprécier fortement son huile et ses vertus médicamenteuses.

   C’est dire, que l’acte de conserver, de défendre et d’élargir la culture de l'auguste olivier est un impératif croissant à l'heure où le monde cherche désespérément les moyens et les ressources végétales lui permettant de s'adapter au changement climatique, alors que l’empire du mal avec ses armes de destruction massive, sa stratégie et politiques de non développement global s’entête à dégrader notre planète pour imposer son esprit mercantile, dominateur et destructeur au service d’intérêts égoïstes de sa minorité hégémonique.


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