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HOMMAGE A Mohammed OULD KABLIA  

Le jeudi 29 aout 2013 nous quittait Mohammed OULD KABLIA, Moudjahed, grand serviteur de l’état et ancien élève de notre lycée. Pour honorer sa mémoire, nous vous présentons sa biographie

Biographie de Mohamed OULD KABLIA

Mohamed Ould Kablia est né le 6 mai 1932 à Tanger où son père exerçait depuis deux années, la fonction d’officier de la garde du sultan Mohamed V. Il fait avec son frère Dahou et sa sœur Zoubida des études primaires dans cette ville avant le retour à Mascara de toute la famille en 1940 au lendemain de la déclaration de guerre entre l’Allemagne et la France.

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A.KHELIL - QUE FAUT-IL ATTENDRE DE LA RÉÉLECTION D’AUDREY AZOULAY À LA TÊTE DE L’UNESCO ?

   Rappelons que sous le premier mandat de cette directrice qui n’était pas là par hasard à la tête de cette institution qui semble avoir perdu son indépendance et son impartialité au point de mettre en jeu son universalité, la diplomatie palestinienne avait appelé la communauté internationale et l'UNESCO à faire pression sur Israël pour qu'il mette fin à ses activités illégales traduites en opérations et projets de  vandalisme du patrimoine culturel palestinien chrétien et islamique. Finalement, ce n’est que le 13 octobre 2021, que l’UNESCO a pu adopter deux résolutions en faveur de la Palestine lors de la 212ème session de son Conseil exécutif tenue à Paris. Et au ministère palestinien des Affaires étrangères de déclarer, que l'adoption des résolutions de la « Palestine occupée » et des « institutions culturelles et éducatives » s'est faite à l'unanimité des membres du Conseil exécutif de cette organisation onusienne.

   Ces deux résolutions mettent l'accent sur le statut de Jérusalem et Hébron en tant que villes occupées ainsi que sur les mesures illégales prises par Israël, d’où la demande formulée pour leur annulation immédiate. Ces résolutions appellent l’État hébreu à mettre fin à ses politiques illégales et continues, privant les Palestiniens du droit de culte et de circulation en déformant l'authenticité et l'intégrité des sites du patrimoine en Palestine d’une manière générale et à Jérusalem en particulier. Le ministère palestinien des Affaires étrangères s'est donc félicité du vote et a souligné la nécessité de mettre en œuvre d'autres décisions concernant les sites palestiniens en Cisjordanie. De la sorte, il a exprimé son rejet des pratiques israéliennes visant à judaïser les sites religieux et patrimoniaux en interdisant aux fidèles palestiniens chrétiens et musulmans d'y accéder.

   En quittant l’UNESCO qu’elle juge mal gérée et bien sûr, trop critique à l’égard de son protégé l’État hébreu terroriste et raciste, le 13 octobre 2017, l’administration Trump avait pris une nouvelle fois ses distances avec cette organisation, symbole du multilatéralisme. Ce retrait a été suivi bien évidemment, par celui d’Israël qui considère que l’UNESCO est devenue l’une des arènes de sa rivalité diplomatique avec les Palestiniens, surtout depuis l’admission de la Palestine en 2011, sous le premier mandat de la directrice bulgare, Irina Bokova. Cette victoire symbolique du peuple palestinien sera-t-elle suivie d’autres décisions qui le conforteront dans ses droits légitimes ? Rien n’est moins sûr dans l’état actuel des choses !

   Parions plutôt, qu’avec cette nouvelle nomination d’Audrey Azoulay, cette femme adoubée par la France, Israël et les États-Unis l’on assistera au retour de ces deux derniers absents dans ce « cercle de famille » entre entités solidaires agissant sous la houlette du sionisme qui semble trouver de plus en plus d’émules, y compris chez les pays arabes. Et en premier lieu, auprès du Commandeur des croyants (Amir al mouminine) et président du comité Al-Qods, alors que supposé défendre les droits des musulmans sur Jérusalem, ville sainte de l’Islam. N’est-ce pas que dans un message envoyé à la fille de son mentor, Mohamed VI se réjouit à bon escient de sa réélection ? Comme à son habitude, il espère tirer des dividendes par ce coup de brosse « téléphoné » à ses mentors, en s’inscrivant dans une attitude du politiquement correct de l’alignement sur les thèses de sa famille sioniste d’adoption qui n’est pas si nouvelle puisqu’étant celle de ses prédécesseurs et non moins ascendants, Mohamed V et Hassan II.

   À noter que ce trio de « choc » auquel se joint le Makhzen, a bien salué ce retour salutaire pour des intérêts partagés bien évidemment et rien n’est définitivement gagné pour la cause de la Palestine mais aussi, pour les autres pays du Moyen-Orient. Cette heureuse élue au demeurant « téléguidée » et couvée par la « bénédiction » de son père, veut nous faire croire qu’elle compte agir en toute indépendance et liberté, pour  apaiser les tensions et divisions minant son organisation en mal de réformes et de consensus, en la recentrant sur ses missions essentielles. Quand bien même nous feignons de la croire un tant soit peu, nous sommes en droit de nous interroger si cette dame est la mieux placée pour arbitrer les différents patrimoniaux dans le cadre du régime de la colonisation, qui opposent à la fois la Palestine occupée à Israël et /ou, le Maroc à la République arabe sahraouie démocratique (RASD) ! Pas si sûr qu’il faille lui faire confiance, du moins sur ce chapitre d’une extrême sensibilité !

   N’est-ce pas elle qui a volé au secours de l’occupation marocaine du Sahara occidental en violant la charte de l’ONU, en intégrant Lâayoune ville du Sahara occidental au réseau mondial UNESCO des villes apprenantes (GNLC), comme dénoncé par l’Association chilienne d’amitié avec la RASD qui a exigé la rectification de cette inscription ? L’inscription de la ville sahraouie illégalement occupée par le Maroc, en tant que ville marocaine, membre du Réseau mondial des villes apprenantes, dans son édition 2020, « constitue une violation » du Droit international et aussi « une violation ouverte des statuts de l’UNESCO », estime l’Association chilienne. Cela veut dire que plus que jamais, cette organisation onusienne sera encore dans le sillage des manœuvres de l’occupant marocain, à faire perdurer la colonisation des territoires sahraouis mais aussi, ceux de la Palestine par Israël, son allié dans notre région du Maghreb.

   Et dire que depuis le 15 novembre 2017, cette directrice ne pouvait pourtant ignorer, ni la Charte de l’ONU ni les résolutions du Conseil de sécurité, réaffirmant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Et pourtant ! Elle a bel et bien affiché sa posture en faveur de l’occupation marocaine du Sahara occidental, tentant ainsi d’impliquer un organisme onusien, sur la voie des violations des propres textes de l’ONU. Alors, oui ! C’est certainement sans surprise qu’Audrey Azoulay continuera à plonger cette importante organisation onusienne dans une dérive, au même titre que son père qui est lui aussi, pour beaucoup dans le rapprochement entre l’État sioniste d’Israël et le Makhzen. Comment ne serait-il pas l’artisan zélé de cette union maléfique qui pèsera durablement sur la région Maghreb, alors qu’il est le Président du « Centre Shimon Perez pour la Paix » et ses réseaux sionistes en France et aux États Unis qui sont mis au profit de la politique coloniale et annexionniste du Maroc au Maghreb ?

   Pour ce qui nous concerne directement, il est bien heureux que notre pays compte déjà sur la liste du patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO :  un genre musical et poétique, l’Ahellil du Gourara (2008) mais aussi, le costume nuptial féminin de Tlemcen (2011), le pèlerinage du Rakb de Sidi cheikh (2013), l’Imzad, cette sorte de violon Touareg (2013), la fête de la Sbeiba à Djanet (2014) et les cérémonies de commémoration du Sboue de Timimoun (2015). De même, la question du classement du couscous qui a fait l’objet de plusieurs années de tensions tendues entre le Maroc et l’Algérie, a pu connaître un dénouement heureux, grâce à l’implication de la Mauritanie et de la Tunisie. C’est ainsi, que ces quatre pays du Maghreb ont pu déposer une candidature conjointe. Cette démarche symbolique est inédite, faut-il le faire observer. Le sera-t-elle pourd’autres éléments patrimoniaux communs ? Cela est possible et envisageable si la volonté existe pour rompre avec les politiques suivies depuis les années 80 et accélérées avec les mandatures des Présidents qui se sont succédés après le décès du Président Houari Boumediène.

   En effet, notre pays et sa diplomatie ont depuis les années 80 été à la traîne et en rupture totale avec la politique de l’Algérie combattante, progressiste et défenseur des causes justes dans le Monde. Notre pays a pendant très longtemps tourné le dos à sa politique extérieure en direction des pays de l’Afrique subsaharienne, mais aussi, des autres pays amis et alliés stratégiques de l’Algérie au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique latine. C’est pourquoi, il est temps de se réveiller comme semble le faire notre nouvelle diplomatie stimulée et animée par notre infatigable Ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, permettant ainsi à notre pays d’être plus efficace et plus performant en matière de politique extérieure pour faire entendre la voix de l’Algérie et faire le travail indispensable et déterminant de lobbying auprès des autres pays membres des organisations onusiennes, dont l’UNESCO. Mais rien n’est moins sûr, encore une fois si la volonté politique de rompre avec les politiques passées de suivisme et de mauvaise gouvernance est inexistante et ne repose pas sur un consensus réel pour donner une place à l’Algérie dans le concert des Nations et au sein des organismes et institutions onusiennes pour éviter les échecs !!!

   

PUBLICATION DU Pr KHELIL .2

Curieux endroit qu'a choisi le Pr KHELIL pour situer le déroulement de son histoire. Ce choix en réalité n'est pas fortuit: ce phénomène de la file d'attente révèle l'un des malaises chroniques que ressent le citoyen algérien. Pour les deux acteurs de ce roman ce lieu constitue l'observatoire idéal pour scruter, observer et sentir physiquement le resenti de ce malaise social. Le dialogue des deux amis, l'un agronome l'autre journaliste, passe en revue tous les problèmes qui empoisonnent la vie quotidienne de l'algérien. Dans l'épilogue l'auteur propose des solutions basées sur des études scientifiques qui doivent accompagner une réforme en profondeur de notre système socioéconomique et donc politique. Comme d'habitude chaque publication du Pr KHELIL constitue une nouvelle contribution positive  au débat national.A.B

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POINT DE VUE

L’OLIVIER : CE SYMBOLE DE RÉSISTANCE ET DE  L’IDENTITÉ PALESTINIENNE VANDALISÉ PAR                      LES COLONS SIONISTES HAINEUX ET CRIMINELS

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Abdelkader KHELIL*

Depuis l’Antiquité, l’Histoire nous a appris que l'olivier occupe une place de choix dans les civilisations méditerranéennes et l'esprit des hommes et des femmes qui les composent. Il symbolise tout au moins pour les trois religions monothéistes : la paix, la sagesse et l'harmonie. En fait, il a toujours été considéré comme l’arbre vital des peuples méditerranéens vivant dans son aire géographique de prédilection, mais aussi, pour de nombreuses communautés dans le monde qui ne cessent d’apprécier fortement son huile et ses vertus médicamenteuses.

   C’est dire, que l’acte de conserver, de défendre et d’élargir la culture de l'auguste olivier est un impératif croissant à l'heure où le monde cherche désespérément les moyens et les ressources végétales lui permettant de s'adapter au changement climatique, alors que l’empire du mal avec ses armes de destruction massive, sa stratégie et politiques de non développement global s’entête à dégrader notre planète pour imposer son esprit mercantile, dominateur et destructeur au service d’intérêts égoïstes de sa minorité hégémonique.


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