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HOMMAGE A Mohammed OULD KABLIA  

Le jeudi 29 aout 2013 nous quittait Mohammed OULD KABLIA, Moudjahed, grand serviteur de l’état et ancien élève de notre lycée. Pour honorer sa mémoire, nous vous présentons sa biographie

Biographie de Mohamed OULD KABLIA

Mohamed Ould Kablia est né le 6 mai 1932 à Tanger où son père exerçait depuis deux années, la fonction d’officier de la garde du sultan Mohamed V. Il fait avec son frère Dahou et sa sœur Zoubida des études primaires dans cette ville avant le retour à Mascara de toute la famille en 1940 au lendemain de la déclaration de guerre entre l’Allemagne et la France.

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Abdelkader KHELIL-« Du bon sens et beaucoup de vigilance » telle doit-être la devise pour prévenir et atténuer le risque majeur des feux de forêts !!!

 

DÉFENSE DES FORÊTS CONTRE L’INCENDIE

Ce qu’il convient tout d’abord de dire, c’est que la lutte contre les incendies de forêt commence très en amont des départs de feux par une politique volontariste de prévention du risque. Est-ce à dire que rien n’est fait ? Il est vrai que les services forestiers contribuent dans la limite de leurs moyens, hélas dérisoires, à : entretenir et développer les équipements de  points d’eau, de postes vigie et d’ouvertures de pistes …, participer au diagnostic du danger de feu lié àl'état de dessèchement du couvert végétal,assurer quelques patrouilles de surveillance et de première intervention, grâce notamment à la mobilisation en cas d’urgence de pas moins de 9.000 éléments au niveau des Wilayas (selon le Ministre de l’agriculture et du développement rural).                                                    

         Ils exercent leurs missions en partenariat avec le corps de sapeurs pompiers qui faut-il le souligner, ne ménagent aucun effort dans l’exercice de leur noble mission de préservation des biens et des personnes avec souvent (lorsque cela s’avère nécessaire), le soutien actif de nos vaillants soldats assistés par quelques riverains des massifs forestiers dans un même élan de solidarité qui fait malgré tout, la fierté de notre pays, quoique d’aucuns en esprits haineux, puissent dire pour porter atteinte à notre moral en minimisant les efforts collectifs de l’État.

              Mais comment trouver la force de re, re, écrire ce que j’avais déjà dit pour anticiper les risques latents des feux de forêts, à savoir que les travaux forestiers sont toujours régis par des mesures réglementaires et administratives plus répressives que participatives à l’égard de la population riveraine des forêts ? Presque aucun signe de retour d’écoute de la part de cette administration forestière largement embourbée dans les méandres d’une gestion désuète et dont la réactivité strictement techniciste reste en décalage par rapport aux préoccupations surtout sécuritaires de l’heure.

             Pour l’essentiel, la mission de cette administration reste la réalisation d’équipements à l’effet de juguler le phénomène d’érosion, tout en empêchant les riverains d’utiliser et de valoriser les sous-produits de la forêt.Cette vision étriquée reste marquée par une politique héritée en grande partie de la période coloniale, dominée exclusivement par les textes de l’interdit. Alors que bien au contraire et à l’exception des forêts périurbaines récréatives, les massifs forestiers de nos montagnes en partie cramées ne sauraient être des espaces dont le vide sidéral reste propice à la facilité de mobilité d’intrus non identifiables, ces « ovnis » de la traîtrise agissant contre les intérêts du peuple montagnard des « ghlalil ». Ne dit-on pas que « la nature a horreur du vide ? » C’est à ce niveauque réside la faille et tout le reste n’est que laxisme et négligence à bien réfléchir si rien n’est prévu en ce sens !

Même s’il est vrai que le souci environnemental demeure un objectif primordial pour un pays comme le nôtre, redevable de la nécessité de préserver ses ressources, l’on semble oublier que le développement durable ne peut se réaliser indépendamment de l’implication et de la participation consciente de l’homme et dans ce cas précis, des populations riveraines actrices importantes dans tous les choix devant orienter et définir les programmes. Ceci d’autant que leurs impacts économique, social, culturel et environnemental sont grands. Il s’agit en effet, de la conciliation de l’Homme avec son milieu, afin qu’il sente la nécessité de le protéger à son tour ne serait-ce, que dans son intérêt propre et celui de sa famille … C’est tout comme dans les usines, les travailleurs doivent veiller à la préservation de leurs outils de production qui leur assurent leur maigre pitance ! C’est là, une règle primordiale à respecter car il y va de notre survie en tant que nation menacée dans son existence !

   Quel dommage et quel gâchis pour cette administration forestière qui peine à inscrire sa politique dans un dispositif clair et négocié avec les populations concernées et impliquées pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un « contrat-programme » inspiré par les principes avérés du « gagnant-gagnant » et des acquis mutuellement avantageux, reste encore d’actualité ! Les riverains ont besoin d’identifier la forêt comme un milieu plus ouvert, que fermé à leurs préoccupations et un potentiel dont l’exploitation et la mise en valeur tout en préservant son équilibre, ne pourra se faire qu’à travers des actions mutuellement avantageuses de partenariat et de programmes consensuels…

DÉBROUSSAILLER PROTÈGE LES BIENS ET PERSONNES

La majorité des départs de feux est d’origine anthropique. Ils démarrent le plus souvent le long de voies de communication ou depuis des constructions.La prévention des feux de forêts doit se faire tout au long de l’année, avec notamment le débroussaillage des tranchées pare-feu. Dans un terrain débroussaillé l’intensité du feu est moindre, ce qui facilite l’intervention des services de secours. Au regard des moyens limités dont dispose le secteur pour l’assainissement des massifs forestiers, l’éco pâturage apparaît comme solution non négligeable et à moindre coût pour le trésor public, à voir les expériences réussies de certains pays méditerranéens …

   La chèvre est gourmande, pensent les forestiers et c’est bien là son principal défaut, à l’origine de leurs conflits avec les éleveurs ! Ce temps est révolu ! En effet, aujourd’hui, une connaissance fine du comportement alimentaire de la chèvre en forêt, cette « vache du pauvre », rend possible des parcours qui permettent à la fois d’assurer correctement les besoins des troupeaux et le maintien de la ressource ligneuse. Tout est donc affaire de pilotage précis et d’adaptation du troupeau en forêt ! C’est dire que la réconciliation est possible entre éleveurs et forestiers dans l’intérêt de la préservation de notre patrimoine forestier …

   De par sa rusticité et ses faibles besoins alimentaires par comparaison à d’autres ruminants, la chèvre est la meilleure débroussailleuse écologique. Des conventions de pâturage doivent être accordées aux éleveurs en veillant à alterner les espaces où pâturent les chèvres afin de respecter la biodiversité, autrement dit, le cycle de repousse des plantes. C’est donc grâce au pastoralisme, que les riverains des forêts pourront participer à l'entretien des territoires et à la lutte contre les incendies dans des régions souvent touchées par la sécheresse. 

   L’aménagement des forêts et le ramassage du bois, sont aussi d’autres domaines d’activités à ouvrir à la concession. Cela devrait permettre tout à la fois, d’améliorer les revenus et de réduire les risques fréquents d’incendies. À partir de cet élan qualitatif novateur, le caractère répressif d’essence coloniale sera démystifié et il sera alors possible, d’introduire chez les populations riveraines, des programmes de préservation du milieu. C’est là, une manière de présenter la forêt, comme un espace convivial, totalement inscrit dans l’esprit d’une action partenariale « gagnant-gagnant ». En assurant de la sorte de l’emploi de proximité, la vigilance citoyenne trouvera à travers ces milliers d’yeux grands ouverts, matière à s’impliquer dans une surveillance plus efficace et plus citoyenne des massifs forestiers, surtout si elle est consolidée par une police forestière qui souligne fortement la présence de l’État pérenne. Il y a là, une grande opportunité pour la création d’emplois d’écogardes et de patrouilleurs équestres dans nos régions de montagne qui ne manquent pas de patriotes disposés à servir loyalement leur pays. Cette attitude préventive est de toute évidence moins coûteuse, que celle qui consiste à indemniser après coup, les zones sinistrés qui étalent leurs misères à travers leurs manteaux de cendre et pleurent leurs innocentes victimes.

   Tout cela pour dire que ce lourd fardeau ne saurait être porté par la seule D.G.F. qui doit évoluer en un département ministériel à part entière au regard des enjeux liés au réchauffement climatique, à la sécheresse et aux questions latentes qui se posent à l’échelle du barrage vert et de la steppe. Dans cette configuration, ne doivent rester au niveau du Ministère de l’agriculture, que les segments indépendance alimentaire sécurisée, la constitution d’une banque de gènes et la question lancinante du foncier agricole …

                                                                                       *Professeur

   

PUBLICATION DU Pr KHELIL .2

Curieux endroit qu'a choisi le Pr KHELIL pour situer le déroulement de son histoire. Ce choix en réalité n'est pas fortuit: ce phénomène de la file d'attente révèle l'un des malaises chroniques que ressent le citoyen algérien. Pour les deux acteurs de ce roman ce lieu constitue l'observatoire idéal pour scruter, observer et sentir physiquement le resenti de ce malaise social. Le dialogue des deux amis, l'un agronome l'autre journaliste, passe en revue tous les problèmes qui empoisonnent la vie quotidienne de l'algérien. Dans l'épilogue l'auteur propose des solutions basées sur des études scientifiques qui doivent accompagner une réforme en profondeur de notre système socioéconomique et donc politique. Comme d'habitude chaque publication du Pr KHELIL constitue une nouvelle contribution positive  au débat national.A.B

Couverture chos files dattente

   

POINT DE VUE

L’OLIVIER : CE SYMBOLE DE RÉSISTANCE ET DE  L’IDENTITÉ PALESTINIENNE VANDALISÉ PAR                      LES COLONS SIONISTES HAINEUX ET CRIMINELS

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Abdelkader KHELIL*

Depuis l’Antiquité, l’Histoire nous a appris que l'olivier occupe une place de choix dans les civilisations méditerranéennes et l'esprit des hommes et des femmes qui les composent. Il symbolise tout au moins pour les trois religions monothéistes : la paix, la sagesse et l'harmonie. En fait, il a toujours été considéré comme l’arbre vital des peuples méditerranéens vivant dans son aire géographique de prédilection, mais aussi, pour de nombreuses communautés dans le monde qui ne cessent d’apprécier fortement son huile et ses vertus médicamenteuses.

   C’est dire, que l’acte de conserver, de défendre et d’élargir la culture de l'auguste olivier est un impératif croissant à l'heure où le monde cherche désespérément les moyens et les ressources végétales lui permettant de s'adapter au changement climatique, alors que l’empire du mal avec ses armes de destruction massive, sa stratégie et politiques de non développement global s’entête à dégrader notre planète pour imposer son esprit mercantile, dominateur et destructeur au service d’intérêts égoïstes de sa minorité hégémonique.


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