A.KHELIL- SUBVENTIONS
Y-A-T-IL UNE VOLONTÉ À VOULOIR INSTAURER
UN SYSTÈME PLUS ÉQUITABLE DE SUBVENTIONS ?
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Abdelkader KHELIL*
De commission à commission, la question évoquée de la réforme du système de subventions (plus de 27 Milliards $ par an) n'est restée qu'au stade de projet en mode « mise en veille » par ceux qui redoutent leur enlisement s'il fallait qu'ils touchent à ce qu'ils croient être un « bourbier », et s'ils venaient à prendre la décision de s'y « frotter » comme à un « nid de guêpes », du moins pensent-ils ! Effrayés par l'ampleur de la tâche, surtout par la crainte de l'échec, ils préfèrent rester dans l'expectative, en évacuant de la sorte, ce risque s'il en est un, alors que leur raison d'être est de veiller à la gestion correcte des affaires publiques ...
C'est pourquoi, la nécessité d'une révision du système n'est qu'à peine évoquée du bout des lèvres, et ils préfèrent rester dans le confort du « statu quo » du « Afni an Afek » et de l'incontournable position du « Ragda wa t'mandji », d'une population « couvée » par l'État providence qui veille à sa pitance et même à plus, faut-il le souligner au moins par « gratitude ». À vrai dire, nous sommes là, au chapitre de l'insouciance collective d'un « peuple » dont on a fait, une entité « enivrée » par sa dépendance au cours du pétrole qui continue de couler, encore quelques années nous dit-on et, du gaz qui porte fièrement sa flamme au plus haut sommet, quitte à l'entretenir par le schiste des profondeurs de la nappe albienne, comme dans un rêve de pays riche mais à vrai dire, juste fantasmé ...
Du pillage du trésor... A.KHELIL
DU PILLAGE DU TRÉSOR D’ALGER DE 1830: AU FORCING DE TOTAL SUR LE GAZ DE SCHISTE !
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Abdelkader KHELIL*
Toute nation digne de ce nom, doit faire de son patrimoine culturel et immatériel, l’élément fondateur essentiel, pour renforcer son hégémonie et son identité. C’est pourquoi, en plus de la question des crânes de nos vaillants résistants du XIXème siècle qui, à croire le jeune président français, semble connaître un heureux dénouement, nous devons maintenir coûte que coûte la pression et la vigilance, pour enfin récupérer nos archives, c’est-à-dire, l’essentiel de notre mémoire, sans se suffire des pâles et simples copies !
Nous sommes dans une situation où notre droit le plus légitime et absolu doit être non seulement respecté, mais suffisamment rappelé à nos vis-à-vis, sans craindre la lassitude ! N’en déplaise à certains de nos compatriotes vivant en France, qui peuvent considérer ces demandes pourtant légitimes, comme un simple combat d’arrière-garde et un acte sans signification par crainte d’agacer ou de fâcher les autorités du pays qui les accueille oblige, et même d’autres vivant ici parmi nous et, ont besoin de faire de l’appel du pied à l’ex-puissance colonisatrice pensant de la sorte, pouvoir préserver leurs intérêts étroits et égoïstes. Cette exigence au lieu de paraître aux yeux de certains compatriotes « Raz murs » comme une «H’chouma», est plutôt à considérer, comme une constante, dans la quête de notre identité. C’est pourquoi, elle ne devrait être entachée d’aucune attitude laxiste, ni d’aucune négociation ouverte à un quelconque marchandage et, de quelque nature que ce soit.
A.KHELIL-Nous voulons des visas
DONNEZ-NOUS PLUS DE VISAS ! MONSIEUR MACRON !
Abdelkader KHELIL*
« … L'amour de la patrie est la force vitale d'un peuple: Que ce sentiment s'affaiblisse en lui, et bientôt, comme un vieux tronc dont la sève est tarie, il se dessèche et meurt. » Cet écrit de Félix BOGAERTS (1805-1851) historien, écrivain, romancier et poète belge, élu en janvier 1847, membre de l’Académie royale de Belgique, sonne comme une vérité spontanée et absolue. Qu’on est-il chez-nous ? Avons-nous fait de cet enseignement distinctif et déterminant pour le pédigrée de peuples authentiques, notre crédo? Pas si sûr!
Quelle coïncidence chronologique ! En effet cette année 1847, fût celle de la reddition conditionnée de notre Émir, trahi par les siens et encerclé sur les monts de Traras, près de Ghazaouet ! Ce n’est là, qu’une parenthèse d’ouverte et sitôt refermée, pour revenir à l’objet de cet article, en l’occurrence ; la visite du nouveau et jeune Président Français à Alger ! Entouré par les membres de sa délégation, d’officiels algériens, de nombreux gardes du corps et d’une nuée de journalistes, Emmanuel Macron a entamé à l’occasion de sa visite éclair intitulée « officiellement » visite « de travail et d’amitié », son bain de foule le 6 décembre 2017 à Alger.
Il a marché depuis la Grande Poste devenue « musée de la philatélie » jusqu’à la mythique Place Émir Abdelkader, sous les « youyous » d’une poignée de femmes portant haïks blancs immaculés à titre de « message téléphoné », juste pour rappeler par fierté l’« Alger la blanche » d’antan, l’instant d’une visite officielle fortement colorée en cette journée d’automne très ensoleillée. La capitale s’était alors parée ce jour là de ses plus beaux atours, sous le contrôle vigilant de son Wali et du Maire d’Alger Centre, ce commis de l’État dont le travail très apprécié par les algéroises et algérois lui a valu sa réélection en sa qualité d’indépendant, chose pourtant rarissime dans notre paysage politique dominé par le FLN et le RND, faut-il le préciser.
Marchandage... A.KHELIL
MARCHANDAGE OBSCÉNE AUTOUR DE NOTRE PATRIMOINE
MÉMORIEL INCESSIBLE ET INALIÉNABLE
Abdelkader KHELIL*
« On est en mesure de dire qu'il y a au plus, sept crânes de résistants algériens dans les collections du muséum national d'Histoire naturelle de Paris. » Cette déclaration faite à la rédaction du quotidien algérien Liberté, est de Pierre Dubreuil directeur général du Musée national d'histoire naturelle à Paris, et ex-directeur général de l'Institut National de Recherches Archéologiques préventives (INRAP).
Ces crânes « sont nommés et identifiés » précise-t-il ! Mais il semble selon les dires de ce Haut fonctionnaire de l’Administration française, que : « l'Algérie n'a pas fait de demande officielle pour le rapatriement des crânes d’algériens tués. » Oui ! C’est çà ! « D’algériens tués » ! Quand l’ont-ils été et par qui ? Dans quelles conditions et pour quelle raison ont-ils été « tués » ? Toutes ces interrogations n’ont pas effleurées un seul instant cet honorable commis de l’État français! Alors, autant lui rafraichir la mémoire et lui répondre ceci, pour être aussi précis, sinon aussi narquois que lui ! Il faut croire que ces malheureux « algériens tués » ont été de simples victimes expiatoires d’un ou plusieurs « fous furieux » sur les Champs Elysées comme cela aurait pu arriver avec les « terros » en cette fin d’année, ou d’une partie de « français » xénophobes, racistes et partisans de l’Algérie française lors d’une visite à Paris ou d’un séjour à Marseille, à Nice, comme ce fût le cas dans les années 70, plus d’une décennie après le recouvrement de notre indépendance chèrement acquise.
Est-il opportun... A.KHELIL
EST-IL OPPORTUN POUR L’ALGÉRIE DE VENDRE SES BIJOUX DE FAMILLE ?
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Abdelkader KHELIL*
L’alternance politique n’ayant été jamais à l’ordre du jour de la classe dirigeante préoccupée plus par le souci de se maintenir au pouvoir, elle fait comme choix pourtant douloureux et aléatoire pour les générations actuelles et futures, la vente des « bijoux de famille ». Elle croit ainsi sauver la mise, en tentant d’atténuer les effets d’une crise annoncée qu’elle n’a jamais su anticiper ou éviter, faute de planification stratégique et de vision prospective à long terme. Mais a-t-elle réellement mesurée le risque et les préjudices qui pèseront sur les générations futures ? Oui ! L’histoire retiendra qu’elle a pris de façon unilatérale la responsabilité de faire l’impasse sur les avis d’experts nationaux et internationaux, en validant seule ce choix à gros risques écologiques…
C’est ainsi, qu’au lieu d’orienter et de mutualiser tous les efforts du pays vers le travail productif générateur de nouvelles richesses en explorant d’autres alternatives plus saines et plus fiables que celle de la rente gazière et pétrolière et en réalisant des économies réelles pour éviter les lendemains incertains et néfastes pour la cohésion et le bien-être sociaux, on nous annonce de façon officielle et péremptoire, sans honte bue, l’intérêt que portent les grandes multinationales américaines à ce projet d’exploitation de nos réserves de gaz de schiste. Tout est dit sans souci de faire passer la « pilule », comme s’il n’y avait point de nécessité à débattre sur une telle question, alors que déterminante pour l’avenir de notre nation ! C’est comme s’il s’agissait là d’une opportunité à ne pas laisser passer, d’une grande aubaine, d’une bénédiction, d’un cadeau de l’oncle « Sam », ou un moyen efficace de sortie de la crise économique qu’on s’apprête à vivre pour de longues années ! Comme déjà précisé dans mon article:« Les risques du gaz de schiste » paru sur le Quotidien d’Oran du 5 février 2015, l’on sait pourtant que grâce aux pressions exercées sur les pouvoirs en place à travers le monde par leurs sociétés civiles, des explications et des avis autorisés ont été donnés sur cette question. Elle fût à l’origine d’une polémique et du bras de fer engagés entre les multinationales hostiles à toute vision écologique et des panels de scientifiques indépendants, conscients de la catastrophe écologique programmée et voulue par les défenseurs du profit et des gains rapides.