INTERVENTION DU PR KANDIL

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INTERVENTION DU PR KANDIL A L'UNIVERSITE DE MASCARA

 

                                                                                                                      Mascara, le 04/07/2005

  Je suis heureux d'être parmi vous, ce jour, en cette ville qui m'est chère grâce à  l'obligeance des organisateurs de cette cérémonie que je remercie vivement. 

  Il faut tout de suite dire que la chaleur des cœurs de nos hôtes rend supportable Ja  chaleur climatique.

  La jeune université de Mascara a pris la louable et heureuse initiative de rassembler au  cours de cette cérémonie un certain nombre d'Universitaires issus tous (ou en partie) du  terroir Mascarien.

  Ceci est fait dans l'esprit d'entretenir et de développer les potentialités intellectuelles et  scientifique, héritage légué par les anciens et transmis aux jeunes générations.

Cette tradition d'entretien de la mémoire collective et du capital intellectuel est un maillon nécessaire et indispensable dans ce qui fait la force historique de toutes les institutions scientifiques et culturelles du monde.

Reconnaître ses maîtres, c'est prendre conscience de ses obligations vis à vis de ses prédécesseurs et vis à vis des générations suivantes.

Ceci m'amène, si vous le permettez, à saisir l'occasion qui m'est offerte pour rendre hommage à nos et mes maîtres du collège de garçons de Mascara, aujourd'hui dénommé Djamel El Afghani.

Nous y sommes. « A tout seigneur, tout honneur». Si Ahrned Bettahar qui nous a enseigné l'arabe classique et l'arabe parlé avec ses propres règles grammaticales. Il aura été pour nous, Jeunes collégiens un phare discret et efficace dans notre formation politique culturelle et même politique.

C'est ainsi qu'un jour, un classe de 4eme, alors que nous étions en cours d'arabe avec Je professeur Si-Ahmed, une mission médicale se présenta au collègue pour un dépistage médical

Le surveillant général ouvrit la porte et demanda à ce qu'uniquement les élèves d'origine Française se présentent au dépistage, les autres passeront après. Si Ahmed choqué mais imperturbable nous a simplement dit «Dar Darna ou el Kleb Tardouna >>A la suite de quoi, nous poursuivîmes notre cours.

L'autre maitre qui nous a marqué est Monsieur Bouyacoub , dit « Pipo >> à cause de son éternelle pipe à la bouche, professeur remarquable de physique-chimie ayant plusieurs cordes à son arc. Je citerai l'arabe classique et l'enseignement des sciences naturelles.

Mr Bouyacoub séduisait par sa pédagogie et son sérieux reconnu par ses collègues. Il aura été pour nous un modèle stimulateur. Pour exemple de sa finesse et de sa vivacité d'esprit, me revient en mémoire cette anecdote bien connue de ses anciens élèves.

Elle concerne deux élèves médiocres et amis inséparables même au cours des épreuves d'examen.

C'est pendant la remise des copies après correction que Mr Bouyacoub ayant conservé en dernier les feuilles de nos deux compères déclara : « s'il est connu que deux sources de lumière peuvent par interférence des ondes donner de l'obscurité, jamais deux sources d'obscurité n'ont pu donner de la lumière: Chouraki: zéro, et Spinoza: zéro ! ».

Quant à Si Abdelkader Guermala son style personnel a marqué de nombreuses générations nous avons eu a subir sa sévérité qui poussée quelquefois à l'extrême lui faisait dire« vous serez consignés de semaine en semaine jusqu'au 30 juin».

Son amour du football et du glorieux Galia de l'époque était mémorable ; à tel point, que le lundi matin, lendemain du week-end, le cour d'arabe de 8h à 9h, était réduit à sa plus simple expression, parce que Si Abdelkader lisait 'l'Echo d'Oran' , tous les résultats sportifs.

En ce qui concerne nos maîtres d'origine européenne, nous prenons la responsabilité d'en citer deux. Monsieur Benamour d'origine Israélite, mais de cœur Algérien, (resté en Algérie, bien après 1'indépendance).Homme de culture, il pratiquait l'Arabe et connaissait le Coran. C'est ainsi qu'à l'occasion d'une interrogation écrite, un de nos camarades, qui après avoir rédigé sa copie, probablement insuffisante, pensant avoir affaire à un néophyte, s'était permis de rajouter au crayon sur la marge la formule « ELLAH YAAMIK >>.

Notre ami eut le loisir lors de la remise des copies, de comprendre au nombre de gifles qu'il reçut, que le gaillard avait plusieurs cordes à son arc.

Le deuxième personnage auquel je ferai allusion est l'éternelle Mademoiselle Gemini, professeur de mathématiques, que toutes les générations d'intellectuels Mascariens ont eu l'occasion d'apprécier pour sa droiture et son honnêteté, qualités exceptionnelles en ces temps là. D'autant plus, que Melle Gemini toujours bien fardée, avec ses grands yeux légèrement globuleux fréquentait ce que l'on appelait alors, la haute sphère coloniale au niveau de « L'Hôtel Fresoul ».

Parallèlement à ces professeurs directs, nous citerons d'autres personnalités remarquables que nous avons eu la chance de côtoyer.

Mr HADDAM Mokhtar, surveillant général fut occupé par un célèbre Mascarien, Mohamed Meliani, dit « Milou » pour les intimes. Sa haute stature et son élégance, ainsi que son côté spectaculaire et sportif auront fait de lui une légende mascarienne.

Après vous avoir exposé la face de la médaille, permettez moi de vous en présenter le revers, en ne citant qu'un seul nom, celui de Monsieur Paxiannus, Professeur de philosophie en 1953, qui a marqué notre fin de cursus en "sciences expérimentales au collège. La classe était composée de 12 élèves, dont seulement 03 musulmans : Mademoiselle HANTAZ Malika, Monsieur KHELLADI Mokhtar et moi-même.

Ce qui va suivre vous donnera une idée de l'esprit insidieux et destructeur pratiqué par les éléments du colonialisme au niveau des structures éducatives.

En préparant notre seconde partie du BAC<< Sciences expérimentales». Où la matière

philosophique était secondaire, monsieur Paxiannus, nous attribuait à chaque devou les plus mauvaises notes afin de nous décourager dans la poursuite de nos études ; alors, qu'à contrario, iJ donnait de très bonnes notes aux élèves Français.

Dieu fit que les résultats du BAC donnèrent trois succès avec mention, au niveau de la classe, les trois indigènes sus-cités avec échec total des candidats français...

Veuillez m'excuser si j'ai été prolixe, et si, malgré moi j'en ai oublié certains, d'autres après moi, viendrons compléter cette liste qui est loin d'être exhaustive. L'essentiel étant de maintenir l'esprit de solidarité scientifique, par l'entretien nécessaire de la mémoire collective, et ce, dans 1 'intérêt des peuples.

Je vous. Remercie



INTERVENTION DU PR KANDIL LORS DE L'ASSEMBLEE GENERALE DE L'ASSOCIATION DU 13/07/2011 

BISMILLAH EL RAHMANE EL RAHIM. Mesdammes,Messieurs ,honorable assemblée....

Permettez-moi avant d'aborder ma modeste allocution, de vous narrez, une histoire Mascaréènne ou plutôt Algérienne.

Il était de coutume,à une époque récente, de raconter des histoires dites de Mascaréèns pour égayer l'assistance,qui, le plus souvent vivait dans une atmosphère de tristesse journalière, subissant les multiples aléas et contraintes drainées par le quotidien.

Cette mode a pris naissance, je ne sais où, ni comment. El moufid,elle permettait aux gens de rire, de se décontracter,notamment ceux de la capitale si stressés...

Personnellement,quand on me posait la question : « Pourquoi Mascara?», je répondais : « Parce que le Mascaréen accepte, de naissance, l'humour et le cultive. Au reste du pays de faire la même chose ».

Je reviens à mon histoire Algérienne. Elle a débuté il y a quelques semaines, à l'occasion des épreuves du BAC .Après plusieurs jours de correction,les résultats sont enfin publiés. Et alors quelle surprise !!!Le classement donné par wilaya révèle que l'inattendu s'est produit! Il fallut lire à deux reprises la liste des résultats pour en être convaincu :Voilà que l'on nous annonce que des Algé-riens de Mascara devancent au classement les Algé-rois qui aimaient tant rire des histoires Mascaréennes. Alors,cette victoire mérite une bonne et immense Tasfiga.Un grand merçi aux élèves et à leurs enseignants de la capitale de l'Emir Abdelkader.

Revenons maintenant à ce qui nous réunit aujourd'hui.

Me voici une nouvelle fois,au rendez-vous, répondant à l'appel de ma ville natale, Mascara la célèbre à laquelle j'associe Tighennif connue mondialement sur le plan scientifique grâce à la découverte archéologique de l'homme de Palikao.

La température extérieure particulièrement élevée, n'efface cependant pas la chaleur des cœurs de l'assemblée qui nous entoure.

Cette digne assemblée réunie une fois par an à l'issue de l'année scolaire ;a pour coutume de récompenser les meilleurs et d'encourager les moins performants.

En ce qui concerne notre ville, les résultats obtenus au BEM et au BAC, soulignent le sérieux et le travail effectué par notre ancien collège qui a contribué au classement des couleurs de celle-ci en deuxième position nationale.

Ceci est dû certainement à l'effort, à l'abnégation et au courage de ses enseignants ainsi qu'au sérieux méritoire de ses élèves.

Je siège en haut de l'estrade, à la demande de notre cher président de l'association,le docteur Bouçif Djillali,dont la renommée a dépassé les frontières, qui m'apprécie beaucoup, et qui fait appel à mes modestes connaissances ainsi qu'à mon âge, pour me confier en ce jour, l'énorme tâche de m'adresser à cette honorable assemblée. Il est évident que les anciens élèves de ce lycée occupent actuellement,pour certains, des postes de haute responsabilité dans la vie publique et qu'il aurait été judicieux de leur confier cette honorable mission. Les rencontres à venir au sein de notre association leur permettront sans doute de le faire.

En ce qui me concerne, je ne parlerai pas de la situation politique qu'elle soit mondiale, régionale ou locale. Les événements sont si complexes et flous que les spécialistes eux-mêmes s'y perdent.

Je ne ferai pas, non plus, allusion à l'étude de l'environnement et du climat qui semble à la mode puisqu'à mon avis, seul dieu détient la vérité et que nos savants sont souvent en porte à faux.

Je ne parlerai pas non plus de la poussée fantastique et du développement dans les divers domaines scientifiques :énergies renouvelables, bio­ technologies,nana-technologies,génétique,puisqu'il nous semble que les scientifiques eux-mêmes; sont quelquefois dépassés par des phénomènes de tous ordres qui accompagnent leurs inventions.

Nous citerons entre autres,l'éclatement de la centrale nucléaire au Japon qu'il a été impossible de maîtriser, les successions de tornades dévastatrices, face auxquelles les puissances mondiales apposent des moyens somme toute dérisoires, pour tenter de sauver ce qui peut l'être.

Des drames incessants contraignent les mouvements terrestres où l'homme s'avère impuissant et démuni. Face à la colère des volcans ressuscités,crachant des millions de tonnes de lave et de cendre, la circulation aérienne s'en est trouvée bloquée.

Tous ces exemples ne constituent évidemment pas une apologie de l'obscurantisme mais il est tout simplement question ici de la faiblesse de la condition humaine face au déchaînement des éléments. L'homme,sur le plan technique,est loin d'avoir parachevé sa maîtrise de la nature.

Le thème sur lequel je m'exprimerai cependant, devant vous, est celui du parcours scolaire propre à notre génération,sous la domination coloniale. Les objectifs visés par l'administration coloniale répondaient à une politique de blocage de toute velléité d'avancement intellectuel, de ceux que l'on appelait des« indigènes ».

Je vais vous dresser un tableau réel de ce que j'ai vécu personnellement, ainsi que toute notre génération dont mon ami Hadj Mokhtar Khelladi, en espérant que les jeunes d'aujourd'hui, en tireront un enseignement positif.

Dés la prise de décision politique et militaire du gouvernement Français,CharlesX,d'envahir l'Algérie au début du l9°siècle ;il était évident pour celui-ci de la coloniser définitivement jusqu'à en faire 3 départements français.

Les militaires français étaient chargés d'éliminer toute opposition à l'occupation,et parallèlement de procéder à des« nettoyages» systématiques

en éliminant physiquement aussi bien des postes stratégiques que des terres fertiles les habitants arabe-berbères.

La prise de décision politique de coloniser l'Algérie conduisait à la mise en place d'une population européenne, bigarrée, surtout d'origine espagnole. Cette politique d'implantation de population fut accompagnée d'une politique d'élaboration des infrastructures nécessaires au développement des activités économiques,particulièrement de l'agriculture. Ceci imposait le concours

d'une main d'œuvre abondante et corvéable à souhait qui ne pouvait être fournie que par la population autochtone.

Là commence notre histoire de la conception scolaire élaborée par le colonisateur pour modeler à sa manière, cette main d'œuvre locale, ignorant le français et le calcul :deux éléments absolument indispensables pour développer l'économie coloniale. Des écoles« spéciales indigènes »furent donc créées parallèlement à un système scolaire performant destiné exclusivement à des européens.

Dans les classes indigènes,le programme était réduit à sa plus simple expression.

-Faire accéder à l'école, les indigènes à un âge relativement avancé : 7/8 ans, dans le seul but de leur apprendre quelques notions d'hygiène, des rudiments de français et surtout des additions et des multiplications...Ces éléments étant bien entendu nécessaires à la communication avec le patron-colon dans le développement de son entreprise.

Une fois que cet embryon d'enseignement était dispensé, l'examen de fin d'études primaires permettait d'éliminer 80 à 90% des élèves, ce qui les empêchait de poursuivre leurs études afin de se présenter au certificat d'études ou à la 6 d'une part, et qui permettait au colon de s'approvisionner en main d'œuvre d'autre part.

Ayant effectué mon parcours scolaire dans ce contexte, avec,des amis ici présents, nous avons grâce à une volonté extraordinaire franchi tous ces barrages criminels avant le lycée.

Je vais vous décrire rapidement le programme des 3 années d'enseignement primaire et vous faire connaître les maîtres que nous avons subit.

Entrée à l'âge de 7 ans à l'école préparatoire, où l'on s'occupait de nous en nous faisant jouer, chanter entre autres« la Marseillaise ».

Au bout de ces deux années d'activités ludiques; la moitié des élèves était pour une raison ou une autre éliminée : Malpropreté, absence, maladie..

La seconde moitié intégrait la fameuse classe du cours élémentaire où se pratiquait l'enseignement à la mode colonialiste, dirigée par un vieil instituteur dont nous gardons le nom : Mr Salabouss.

En quoi consistait ce programme?

-Les matinées étaient consacrées à l'apprentissage de l'alphabet, de la lecture, de l'écriture et du calcul, particulièrement, les révisions des tables de multiplication avec la menace omniprésente du bâton de Mr Salabouss pour ceux qui ne les connaissaient pas par cœur.

Les après-midi étaient régulièrement consacrées aux loisirs. Evidemment, cela nous plaisait beaucoup, car il s'agissait de sortir de l'école en rang pour aller vers la forêt,tout en batifolant.

Une fois arrivés à destination; nous parcourions la forêt, à la recherche, selon les saisons;de fleurs à cueillir pour Mme Salabouss, et de champignons ou asperges pour Mr Salabouss ,lui garantissant son repas

Nous retournions à l'école, heureux, avec l'inconscience de notre jeune âge ; attendant impatiemment notre récompense; les bons points.

Les jours se succédaient selon ce programme, jusqu'à l'examen final de passage vers le cours moyen qui existait normalement pour les élèves européens, et, seuls 2 ou 3 rescapés de Salabouss étaient admis à ce niveau. JI est inutile de vous décrire le calvaire de cette année scolaire du cours moyen.

On nous confrontait, nous qui ne connaissions que nos tables de multiplication, à des européens rompus à la dictée, au vocabulaire et aux problèmes de calcul. Nous étions fatalement classés parmi les deux derniers.

JI fallut un effort considérable de la part de nos parents (Allah yarhamhoum}en payant des cours supplémentaires pour que nous puissions passer l'examen de 6° de ce collège. Voilà pour le 1er barrage. Parvenus en 6°, se dressaient d'autres écueils : Mal notations des indigènes, insultes verbales; jugements et appréciations péjoratives. Certains enseignants ne cachaient même pas leur racisme. Il faudrait cependant signaler que certains enseignants Européens étaient intègres, malgré les consignes de l'administration.

Au cours de cette période de collège,je relèverai deux épisodes particulièrement humiliants relatifs aux étudiants musulmans, dans le but de les décourager. Celui de la visite médicale. Celui de la préparation à l'instruction militaire. Un cas particulier concernant un enseignant tristement connu pour ses positions racistes et pétainistes, récupéré par l'institution de l'enseignement après la 2° guerre mondiale pour enseigner la philosophie :Mr Paxiannus(Rappeler mon histoire et donner la conclusion relative à notre examen au BAC sciences expérimentales obtenu avec la mention AB.

Après le BAC, les indigènes étaient théoriquement autorisés à s'inscrire au niveau de toutes les spécialités. Mais en pratique,seules les spécialités de médecine, d'avocat et d'enseignement étaient autorisées. Il faudrait également souligner que l'épreuve du BAC était réellement impartiale.

Voici donc tracées les grandes lignes de l'enseignement tel qu'il était pratiqué par l'administration coloniale.

Pour conclure il est évident que toutes ces injustices commises par l'administration coloniale ne firent que faire naître et renforcer au niveau de tous les étudiants Algériens l'esprit nationaliste qui préparait la déflagration de 1954,et l'avènement de notre indépendance le Sjuillet 1962.

C'est ainsi que vous êtes aujourd'hui,ici, très nombreux et surtout très nombreuses, pour fêter cet acquis forgé par vos aînés. Vous en êtes les dépositaires et soyez en dignes.

Gardez-vous des solutions de facilité fournies en abondance, à notre époque par les progrès technologiques réalisés ailleurs.Je pense aux technologies de l'information et de la communication qui offrent une véritable manne en matière de fraude. Nous faisons confiance aux nouvelles générations pour contourner ces écueils d'un autre type. Il n'y a de vrai que le vrai,c.a.d.l'intègre et le propre. Dieu n'accepte que cela.

Avant de terminer, je félicite une nouvelle fois, la communauté des enseignants et des étudiants du collège de Mascara pour les brillants résultats obtenus aux examens du brevet et du BAC. Nous vous souhaitons de persévérer dans cette voie.

Permettez-moi pour finir de faire appel personnellement aux responsables du sport,particulièrement ceux du football Mascarien pour recréer l'esprit de notre mythique GALLIA, dont nous gardons un souvenir indélébile. Il a participé à la prise de conscience de tous les jeunes en menant la bataille sur les stades.

Alors,Mr Belloumi, à votre ballon afin que vous puissiez porter haut les couleurs de Mascara.

Je vous remercie pour votre attention et votre patience. Mascara,le 13/07/2011.

 



   

PUBLICATION DU Pr KHELIL .2

Curieux endroit qu'a choisi le Pr KHELIL pour situer le déroulement de son histoire. Ce choix en réalité n'est pas fortuit: ce phénomène de la file d'attente révèle l'un des malaises chroniques que ressent le citoyen algérien. Pour les deux acteurs de ce roman ce lieu constitue l'observatoire idéal pour scruter, observer et sentir physiquement le resenti de ce malaise social. Le dialogue des deux amis, l'un agronome l'autre journaliste, passe en revue tous les problèmes qui empoisonnent la vie quotidienne de l'algérien. Dans l'épilogue l'auteur propose des solutions basées sur des études scientifiques qui doivent accompagner une réforme en profondeur de notre système socioéconomique et donc politique. Comme d'habitude chaque publication du Pr KHELIL constitue une nouvelle contribution positive  au débat national.A.B

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