MISE A NIVEAU DE LA MAISON ALGERIE- A.KHELIL

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A.KHELILMISE À NIVEAU DE LA MAISON ALGÉRIE :                               

UN DÉFI MAJEUR POUR LA PÉRIODE À VENIR !  

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Abdelkader KHELIL*                                           

Personne ne peut nier le caractère laborieux de l’Algérie des années 70, ce pays-continent fraternel et convivial à souhait où il faisait si bon vivre dans une atmosphère empreinte par la simplicité de la vie et par le mythique minimum vital, régulé par le souk el fellah de l’Etat providence ! Quelle belle école de la vie, que nos enfants sans repères, auraient certainement gagné à connaitre !

Oui ! Quoi que l’on puisse dire de cette période des pénuries en denrées alimentaires et en biens d’équipements qui auraient certainement fait râler la marmaille du  fast food et du « chawarma » d’aujourd’hui, allergique aux légumes secs, la voix de notre pays était pourtant audible et avait de l’écho à  l’échelle continentale et dans le Tiers Monde. Cette Algérie d’hier, était même perçue comme « locomotive » et comme modèle de réussite par bon nombre de pays attentifs à son évolution. Cela nourrissait bien des espoirs chez nos concitoyens qui en tiraient un sentiment de fierté de par leur appartenance à un pays avant-gardiste qui comptait, comme chaque fois vérifié à l’occasion de leurs voyages à l’étranger, bien que régulés jadis par l’autorisation de sortie. Mais cela n’avait rien d’humiliant à côté des chaines auxquelles sont soumis nos concitoyens toutes catégories confondues aux portes des représentations diplomatiques, pour l’obtention du visa de la honte ! En dépit de tout bon sens, pour bon nombre de nos jeunes aux rêves chimériques, ce sésame à plus de valeur que le bac ou qu’une formation professionnelle ! Quel leurre, quelle tristesse et quel gâchis, que ce « sauve qui peut » d’un pays qui s’offre en spectacle !

LE RÊVE ÉCOURTÉ

Oui ! Il est important que notre progéniture sache qu’en cette époque de civilité, de quiétude, de sérénité, mais aussi de ration alimentaire pratiquement commune sans banane ni autres fruits exotiques, le dinar avait pourtant plus de valeur que le franc français et les gens n’étaient nullement angoissés, quant à l’avenir de leurs enfants ! Nos écoles primaires, nos collèges, nos lycées de « mabin-atanaouiet », nos universités et grandes écoles où se pratiquaient le sport et le théâtre, bien que moins équipés qu’aujourd’hui, étaient d’un niveau acceptable et nos diplômes étaient reconnus ! En ce temps de l’engagement, de la vertu morale, des « moustachus » qui avaient du « nif » et savaient donner de l’importance aux choses de la vie et au respect de leur généalogie, les billets de banque, ce symbole de souveraineté n’avaient pas l’apparence de haillons, parce que la dignité et le respect de soi, ces constantes oh combien dépréciées aujourd’hui, n’étaient pas négociables ! Mais hélas ! Comme dans tous les beaux rêves, cela n’allait pas durer ! Foudroyé, faut-il le croire, par le « mauvais œil », l’édifice républicain si patiemment construit par des femmes et des hommes intègres, qui croyaient en l’avenir de leur pays, a commencé  à se fissurer vers la fin des années 80 pour atteindre son apogée durant la décennie 90 ! C’est au cours de cette période « d’étranglement » de l’économie nationale, de l’ajustement structurel et des crédits cédés au  « goutte à goutte » par le FMI en guise de sérum, lorsque l’Etat algérien n’avait pas de quoi honorer deux cargaisons de blé, que bien des dépassements ont été commis et que l’Etat de droit a été bafoué, au point où ses institutions affaiblies n’avaient qu’une valeur symbolique au même titre d’ailleurs, que notre souveraineté nationale ! Cette débâcle attendue sans grande surprise par les esprits avertis et symbolisée par l’anarchie à tous les niveaux, était bien entendu la conséquence de l’absence de vision prospective et de gouvernance appropriée dans un pays géré au petit bonheur la chance. Par excès de zèle, cela donna lieu par la suite, à la dislocation du potentiel productif comme pour montrer que nous étions de bons élèves attentifs aux recommandations du FMI et de la BIRD ! Il est bien évident que de cette manière, le glissement fait d’incertitudes du lendemain ait pu marquer durablement l’image de notre pays qui peine encore à trouver ses marques et ses repères, même si l’on nous dit que nos dettes sont honorées pour l’essentiel ! Dieu merci ! C’est toujours çà, sommes-nous tentés de dire, comme pour se soulager !

LE MIEL ATTIRE FORCÉMENT LES MOUCHES !

Il est vrai qu’à partir de l’année 2000, des efforts colossaux ont été consentis en matière d’investissements à la faveur d’une embellie financière perçue par tous comme une aubaine et comme une bénédiction divine qui allait faciliter la reconstruction d’un pays fortement endommagé par le terrorisme intégriste, soit une perte sèche évaluée à près de 50 Milliards $ nonobstant les pertes humaines comptabilisées en centaines de milliers et desurcroît, largement déficitaire en infrastructures de base, en logements et en équipements  de première nécessité. La dépense publique jamais égalée a effectivement boosté la relance économique à travers notamment, l’achèvement de projets qui étaient à l’arrêt, tels le métro d’Alger et la réalisation de grands projets structurants, comme : l’autoroute Est-Ouest, les tramways d’Alger, d’Oran et de Constantine, des barrages et des grandes adductions hydrauliques, des stations d’épuration et de dessalement, des lignes de chemins de fer, des réseaux de fibre optique, des centrales électriques, des logements par centaines de milliers, etc. Mais à contrario, si ces grands travaux bien réels ont forgé les avantages comparatifs des régions du Nord et ont amélioré d’une manière significative les conditions de bien être social de nos concitoyens, ils ont par contre aiguisé bien des appétits. Oui ! C’est bien dommage que cette période faste fût émaillée par des scandales  et dont les secteurs névralgiques de l’énergie, des travaux publics et de l’agriculture ne sont que la partie visible de l’iceberg, ce qui nous vaut la 94ème place au classement mondial sur un nombre de 177 pays, selon l’indice de perception de la corruption de l’année 2013. Comment ne pas être outrés, nous qui n’étions habitués tout au plus qu’au passe-droit insignifiant des responsables de nos entreprises de distribution qui monnayaient leurs positions en échanges de services du type : « tu me ramène  un chauffage, je te ramène du beurre et du concentré de tomate », dans une conjoncture marquée par des pénuries ! En tous les cas, cette pratique était sans effet direct sur l’image de marque de notre pays, au point où l’on peut affirmer que la corruption est chez nous, un phénomène nouveau, indexé aux prix du pétrole et du gaz. De surcroît, les projets réalisés dans la pure tradition algérienne du « clé en main » et maintes fois réévalués par manque de maturation, n’ont pas permis de capitaliser des transferts technologiques et d’asseoir en définitif, un savoir-faire national dans différents domaines. Cela est bien regrettable, lorsqu’on sait que notre pays aura à poursuivre probablement ces mêmes efforts à l’échelle des régions intérieures, pour peu que ce qu’il restera de rente avant son extinction définitive, ne soit pas à nouveau subtilisée par des esprits malveillants tapis dans l’ombre et toujours à l’affût ! A ce propos, ne dit-on pas que le miel attire les mouches ? Oui, il est bien déplorable de constater qu’aucun système de contrôle n’ait pu fonctionner convenablement, ce qui donne à penser que c’est là une responsabilité partagée ! Il est à croire que dans cette atmosphère délétère, le peuple ébahi et impuissant, semble comme par une sorte d’accord tacite du donnant-donnant se complaire dans sa situation d’assisté ! Tout se passe comme si l’on s’était donné le mot pour dire : que tant qu’il y a quelque chose à prendre au trésor public, il faut le faire sans état d’âme ! Dans cette ambiance malsaine de gabegie, de rapine, de détournement de deniers publics, de pneus brûlés et de mise en scène du scénario de l’immolation, nous sommes devenus, des gens aux yeux rivés sur la rente, peu disposés à travailler et enclins au gain facile. Il est vrai, qu’il y a bien longtemps que les amarres furent rompues avec le théâtre de l’éveil de Alloula et de bien d’autres  qui savaient interroger la conscience populaire et celle des pouvoirs publics, par la justesse du verbe  sans violence et dans la civilité. C’est ainsi, qu’en l’absence de repères et de références autres pour notre société, que le modèle de réussite de l’import-import et de la « chkara tremplin », qui a cet effet magique de transformer des trafiquants notoires et des truands en « notables » fréquentables, notre pays a perdu de son attrait et est  devenu méconnaissable, même pour ceux dont il était le modèle. 

LA FORCE D’INERTIE CETTE HYDRE MALÉFIQUE

Est-ce à dire, qu’au plus haut niveau de l’Etat l’on n’ait pas pris conscience des maux qui rongent notre société ! En fait, bien des commissions furent mises en place pour la préparation de dossiers stratégiques à l’exemple de ceux relatifs à la modernisation de l’administration, à l’amélioration des performances du système éducatif et à la transparence de l’acte de justice, pour ne citer que ces trois grands volets de la vie publique ! L’on ne peut pas dire aussi, qu’on ait manqué de bonne volonté pour inscrire l’évolution de notre pays dans la voie du progrès, de la prospérité et de la modernité ! Si cela  n’a pas donné lieu à d’authentiques réformes, c’est que quelque part on a sous-estimé le degré de nuisance des ondes négatives d’une bureaucratie à la peau dure qui continue à sévir au sein des institutions de l’Etat  et des forces occultes qui de par leurs ingérences, parasitent notre société en réduisant l’impact des actions des pouvoirs publics. C’est ainsi qu’au plan économique, le système bancaire obsolète, la bureaucratie et son corollaire la corruption ont porté  atteinte à l’image de notre pays et ont fait  fuir ceux qui auraient voulu investir chez nous. Force est de constater que de tous ces étrangers courtisés, l’Algérie n’a eu comme partenaires significatifs à l’exception des entreprises étrangères de réalisation dans le secteur du BTPH, du transport et des sociétés pétrolières qui pompent notre sous-sol, que ces chasseurs de l’outarde, ces « carnassiers » du Golfe, esprits fourbes et adeptes de la pyromanie printanière. En fins limiers, ils ont su profiter non seulement de ce volatile des régions des Hauts-Plateaux et du Sud, aujourd’hui en voie d’extinction, mais aussi, d’une partie du bradage des actifs dormants de notre appareil productif, du foncier bon marché, des avantages fiscaux et des garanties octroyés au titre de l’ouverture à l’économie de marché. Quant aux autres, ils tardent à venir, dans un pays où la lisibilité n’est pas encore chose facile et dont la main d’œuvre déjà non qualifiée, se fait rare ! Alors, on tergiverse, on gagne du temps, on reporte les échéances, on avance et on recule, on décourage les bonnes volontés et on perd notre crédit auprès de nos partenaires ! Ainsi va l’Algérie ! Mais pour combien de temps encore, cela va durer !

                                           DÉFIS DE LA PÉRIODE À VENIR !

Dans tout cela et à l’exception de la question de l’eau en grande partie résolue de par le fait qu’une réelle priorité lui soit cette fois-ci accordée, l’on peut dire que malgré une amélioration significative dans la couverture des besoins basiques de la population,  nous sommes passés à côté de l’essentiel dans la mesure où : l’on éprouve encore des difficultés à asseoir les bases de notre sécurité alimentaire et à anticiper sur le phénomène de la désertification qui a pris de l’ampleur. De même, le risque majeur du réchauffement climatique n’est pas encore perçu comme une menace sérieuse de nature à annihiler les efforts déjà limités de notre paysannerie vieillissante. Sur un autre chapitre, la question des énergies renouvelables, carte maîtresse pour l’Algérie de l’après-pétrole n’est qu’au stade du « balbutiement » alors que notre voisin de l’Ouest a déjà entrepris un ambitieux programme qui doit lui permettre de s’imposer comme place forte en la matière, à l’échelle continentale !Nous sommes aussi, bien en retard dans d’autres projets stratégiques et vitaux pour le développement équilibré de nos régions et l’avenir des générations futures, à l’exemple de ces options Hauts-Plateaux et Sud, des pôles d’excellence industriels, agricoles et touristiques dont on ne parle qu’à l’occasion de séminaires, comme pour se donner bonne conscience ! L’on ne dispose pas aussi de savoirs-faires en matière de maintenance des gros équipements acquis, tels : les stations de dessalement et d’épuration des eaux, les locomotives, les centrales électriques,  les ascenseurs, les scanners et autres appareillages scientifiques. Tout cela constitue un manque à gagner pour cette Algérie appelée à  devenir un jour un pays émergent, à la condition qu’elle puisse combler le retard qu’elle a pris sur les autres ! Il y a là certainement, beaucoup d’efforts à faire ! Moralité, si nous nous sommes départis de la planification, de la prospective, de la veille stratégique et qu’on ne fait qu’occasionnellement appel à nos experts et scientifiques d’ici et d’ailleurs et de surcroît, sans trop s’ouvrir à ceux qui détiennent le savoir et la maîtrise des technologies, c’est  qu’on a une faible perception de nos intérêts futurs, dés lors que nous sommes obnubilés par la vision du court terme, avec le sentiment que l’on sait tout sur tout,  alors que sans ambition autre, que cette faculté à payer cette facture alimentaire évaluée à           9 Milliards $ ! Oui, il est bien évident que nous nous sommes mis en danger, pour avoir oublié, qu’on vit dans un monde fait principalement de travail productif et de compétitivité ! A cet univers là, où prime l’excellence, l’esprit du sacrifice et de l’abnégation, nous sommes de toute évidence insuffisamment préparés ! Cela est trop dur à dire et à supporter par notre égo, qui en prend un coup ! Oui ! Il faut croire, qu’on n’a pas été à la hauteur des attentes de notre pays, pour n’avoir pas su maintenir le cap initial, ou à défaut, pour n’avoir pas pu tout simplement redresser suffisamment la barre au moment opportun et retrouver ce second souffle, qui aurait fait de l’Algérie de 2015, un authentique pays émergent. C’est ainsi qu’à défaut de vraies réformes, des secteurs aussi importants que ceux de la santé, de l’éducation, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche, n’ont pu être mis à niveau et ne sont perçus qu’à travers les volets de la construction exponentielle des infrastructures et l’acquisition d’équipements desplus sophistiqués, sans que l’on songe à leur valorisation ! Dans ces domaines sensibles du développement humain si important pour l’avenir des générations futures, la qualité n’a pas été au rendez-vous et le niveau tous cycles et secteurs confondus à considérablement périclité, dés lors que la formation continue des personnels d’encadrement a été négligée et que la coopération dans ces différents domaines n’est plus une priorité depuis déjà plusieurs décennies. Cela dénote de l’état d’enfermement dans lequel notre pays s’est installé, alors qu’il a tout intérêt à s’ouvrir davantage à l’extérieur. C’est justement dans cette ouverture la plus large possible que résidait le secret de la réussite de la période antérieure, où l’Algérie était à la pointe du progrès ! De même, l’emploi qu’on n’a pas su arrimer correctement à une formation professionnelle articulée autour de l’apprentissage à de vrais métiers, est aussi, un autre maillon faible de notre politique de développement, susceptible de menacer durablement la paix sociale. Au titre du développement local, il faut faire remarquer, qu’en dépit de tous les efforts consentis par l’Etat en matière d’investissements, la situation présente reste encore marquée par des revendications récurrentes et ce, malgré une amélioration conséquente des principaux indicateurs socio-économiques. C’est là, une constatation que tout un chacun peut faire et qui trouve son explication dans le fait que la prise en charge des aspirations citoyennes par les collectivités locales, ne saurait  être perçue uniquement sous le seul angle de la dépense publique qui faut-il le souligner, ne fait pas à elle seule le développement et encore moins, son inscription dans la durabilité. A défaut de planification, les différents projets, préparés et inscrits de façon hâtive et parfois sans le consentement des collectivités locales, ne pouvaient avoir que des impacts tout à fait limités. Si l’on n’a pas su trouver des solutions viables, c’est que la programmation des actions de développement ne s’est pas faite selon une démarche rigoureuse faite de mobilisation des moyens et d’implication des acteurs des politiques publiques, en l’occurrence, les citoyens et les partenaires socio-économiques. Cela aurait donné un sens réel aux principes de la bonne gouvernance qui fait dans ce cas, référence à la traçabilité et à la lisibilité des actions menées par les pouvoirs publics. Il est bien regrettable que cette meilleure façon d’agir, ne soit pas chez nous, une pratique courante. Oui, il faut finir par comprendre que l’efficience des investissements publics reste tributaire de la concertation autour de l’identification des projets, de leur hiérarchisation, de leur maturation, de la mesure de  leurs impacts sur le bien être social et de la fiabilisation de leur durabilité. A défaut de cela, la dépense publique ne peut conduire qu’au gaspillage, voire au désinvestissement. Alors ! Que faire dans cet imbroglio pour mettre progressivement notre pays sur la voie du progrès et de la prospérité ? Que faire pour le mettre à l’abri des risques majeurs qui pourraient porter atteinte à son intégrité territoriale ? Faut-il continuer à percevoir le développement indépendamment du cadre référentiel d’une politique hardie d’aménagement opérationnel du territoire ? Ne faut-il pas revenir aux fondamentaux de la planification, de la prospective et de la bonne gouvernance sans lesquelles toute tentative d’émancipation de notre société restera vaine ? Ne faut-il pas faire du développement humain qualitatif et d’excellence, l’atout maître pour la décennie à venir ? Dans ce vaste chantier de reconstruction de la « maison Algérie »,  chacun de nous selon sa conscience et son expérience devra apporter sa pierre à  cet édifice qui doit nous rassembler et nous unir en tant que nation convoitée et menacée dans ses frontières originelles ! Notre devoir est d’assumer pleinement notre destin du « vivre ensemble », en prenant option pour la construction d’un pays conforme aux seuls intérêts des générations futures et totalement inscrit dans les principes de l’égalité des chances  et dans les préoccupations de son siècle !  

                                                                                                                    *Professeur

                                                                                                                         

             

   

PUBLICATION DU Pr KHELIL .2

Curieux endroit qu'a choisi le Pr KHELIL pour situer le déroulement de son histoire. Ce choix en réalité n'est pas fortuit: ce phénomène de la file d'attente révèle l'un des malaises chroniques que ressent le citoyen algérien. Pour les deux acteurs de ce roman ce lieu constitue l'observatoire idéal pour scruter, observer et sentir physiquement le resenti de ce malaise social. Le dialogue des deux amis, l'un agronome l'autre journaliste, passe en revue tous les problèmes qui empoisonnent la vie quotidienne de l'algérien. Dans l'épilogue l'auteur propose des solutions basées sur des études scientifiques qui doivent accompagner une réforme en profondeur de notre système socioéconomique et donc politique. Comme d'habitude chaque publication du Pr KHELIL constitue une nouvelle contribution positive  au débat national.A.B

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