Connexion  

   

LA PRESSE  


presse

   

HOMMAGE A Mohammed OULD KABLIA  

Le jeudi 29 aout 2013 nous quittait Mohammed OULD KABLIA, Moudjahed, grand serviteur de l’état et ancien élève de notre lycée. Pour honorer sa mémoire, nous vous présentons sa biographie

Biographie de Mohamed OULD KABLIA

Mohamed Ould Kablia est né le 6 mai 1932 à Tanger où son père exerçait depuis deux années, la fonction d’officier de la garde du sultan Mohamed V. Il fait avec son frère Dahou et sa sœur Zoubida des études primaires dans cette ville avant le retour à Mascara de toute la famille en 1940 au lendemain de la déclaration de guerre entre l’Allemagne et la France.

LIRE LA SUITE

 

   

Memoire(s) histoire(s) Oubli(s)-B.Senouci

 


Les trois pôles d’accès au passé sont donnés par le triptyque "mémoire, histoire, oubli" qui donne le titre du très stimulant essai de Paul Ricœur, paru en 2003 aux éditions du Seuil. En opposition avec la théorie dominante qui cantonne la mémoire à la prétention de fidélité et l’histoire à la quête de vérité, l’essai avance une thèse audacieuse qui fait de la mémoire la matrice de l’histoire. Cet essai, né d’une réflexion sur les problèmes relatifs aux liens entre mémoire et histoire, est une réponse "aux troubles suscités par l’inquiétant spectacle que donnent le trop de mémoire ici, le trop d’oubli ailleurs, pour ne rien dire de l’influence des commémorations et des abus de mémoire et d’oubli".

Les trois types d’abus énoncés par l’auteur sont : la mémoire empêchée, la mémoire manipulée, et la mémoire obligée.

Lamémoire empêchée concerne la difficulté de se souvenir d’un traumatisme. Dans l’idéal, un tel souvenir nécessite le recours à un travail de mémoire, qui passe par un travail de deuil, afin de pouvoir tendre vers une mémoire apaisée, et vers une réconciliation avec le passé. Le lien avec le sinistre épisode de la décennie noire est facile à établir.

Dans le cas dela mémoire manipulée, l’auteur fait référence aux manipulations idéologiques de la mémoire, mobilisée par les détenteurs du pouvoir pour asseoir leur domination et légitimer leur autorité. L’histoire officielle est ainsi unemémoire imposée, au sens où c’est elle qui est enseignée, "apprise, et célébrée publiquement". En Algérie, il y a en plus une dimension schizophrénique. Pendant que nos livres d’histoire racontent la version apocryphe de la mort de Abane Ramdane, un débat public est ouvert sur les circonstances de son assassinat commis par ses compagnons, débat auquel participent des membres de ce même régime qui est à l’origine de la fable officielle.

La mémoire obligée interroge la notion de "devoir de mémoire", notion qui fait intervenir l’idée de dette à l’égard de ceux qui nous ont précédés. Nous avons ainsi l’obligation de nous souvenir des traumatismes subis par nos aïeux, enfumés, emmurés, acculturés. C’est notre fardeau et notre dette. Ricœur, conscient du danger que la mémoire vienne occulter l’histoire, précise que "L'injonction à se souvenir risque d'être entendue comme une invitation adressée à la mémoire à court-circuiter le travail de l'histoire. Je suis pour ma part d'autant plus attentif à ce péril que mon livre est un plaidoyer pour la mémoire comme matrice de l'histoire (…). Il se pourrait même que le devoir de mémoire constitue à la fois le comble du bon usage et celui de l'abus dans l'exercice de la mémoire"

Le pardon constitue la dernière étape du cheminement de l’oubli, vers l’horizon d’une mémoire apaisée. Ricoeur prend soin de distinguer deux sortes d’oubli. La figure négative, source d’angoisse, est "l’oubli par effacement des traces". La politique de concorde nationale qui a imposé l’amnistie-amnésie au lendemain de la décennie noire en est une illustration. La figure positive est l’oubli de réserve, qui renvoie à l’idée freudienne de l’inoubliable. L’oubli de réserve, source de plaisir, permet le retour de souvenirs heureux que l’on croyait perdus.

L’œuvre de mémoire est évidemment dirigée contre l’oubli par effacement des traces. L’amnistie constitue pour Ricœur une forme d’"oubli commandé et institutionnalisé". Il s’agit d’un "déni de mémoire qui éloigne en vérité du pardon après en avoir proposé la simulation", une injonction de l’État à "ne pas oublier d’oublier".  Le prix à payer est lourd, car la mémoire collective est privée de la crise identitaire salutaire qui permettrait à la société concernée d’effectuer une réappropriation lucide du passé et de sa charge traumatique, en passant par un travail de mémoire et un travail de deuil, tous deux guidés par l’esprit de pardon. L’oubli, selon Ricœur, a une fonction légitime et salutaire, non pas sous la forme d’une injonction, mais sous celle d’un vœu. S’il devoir d’oubli il y a, ce n’est pas "un devoir de taire le mal, mais de le dire sur un mode apaisé, sans colère"

Le pardon apparaît alors comme "l’horizon commun d’accomplissement" de la mémoire, de l’histoire et de l’oubli. Il n’est pas acquis mais il est de l’ordre du vœu, de l’idéal vers lequel tendre. C’est dans le cadre d’une mémoire apaisée, débarrassée de l’idée de vengeance, que la politique peut s’exercer. Une société ne peut pas rester indéfiniment en colère contre elle-même. Ce n’est que par un travail de deuil, guidé par l’horizon de réconciliation avec le passé, et par l’idéal du pardon, qu’une société est à même de se séparer définitivement du passé, afin de faire place au futur.

   

PUBLICATION DU Pr KHELIL .2

Curieux endroit qu'a choisi le Pr KHELIL pour situer le déroulement de son histoire. Ce choix en réalité n'est pas fortuit: ce phénomène de la file d'attente révèle l'un des malaises chroniques que ressent le citoyen algérien. Pour les deux acteurs de ce roman ce lieu constitue l'observatoire idéal pour scruter, observer et sentir physiquement le resenti de ce malaise social. Le dialogue des deux amis, l'un agronome l'autre journaliste, passe en revue tous les problèmes qui empoisonnent la vie quotidienne de l'algérien. Dans l'épilogue l'auteur propose des solutions basées sur des études scientifiques qui doivent accompagner une réforme en profondeur de notre système socioéconomique et donc politique. Comme d'habitude chaque publication du Pr KHELIL constitue une nouvelle contribution positive  au débat national.A.B

Couverture chos files dattente

   

POINT DE VUE

L’OLIVIER : CE SYMBOLE DE RÉSISTANCE ET DE  L’IDENTITÉ PALESTINIENNE VANDALISÉ PAR                      LES COLONS SIONISTES HAINEUX ET CRIMINELS

_______________________________________

Abdelkader KHELIL*

Depuis l’Antiquité, l’Histoire nous a appris que l'olivier occupe une place de choix dans les civilisations méditerranéennes et l'esprit des hommes et des femmes qui les composent. Il symbolise tout au moins pour les trois religions monothéistes : la paix, la sagesse et l'harmonie. En fait, il a toujours été considéré comme l’arbre vital des peuples méditerranéens vivant dans son aire géographique de prédilection, mais aussi, pour de nombreuses communautés dans le monde qui ne cessent d’apprécier fortement son huile et ses vertus médicamenteuses.

   C’est dire, que l’acte de conserver, de défendre et d’élargir la culture de l'auguste olivier est un impératif croissant à l'heure où le monde cherche désespérément les moyens et les ressources végétales lui permettant de s'adapter au changement climatique, alors que l’empire du mal avec ses armes de destruction massive, sa stratégie et politiques de non développement global s’entête à dégrader notre planète pour imposer son esprit mercantile, dominateur et destructeur au service d’intérêts égoïstes de sa minorité hégémonique.


Lire la suite...
   
7765723
AUJOURD'HUI
HIER
CETTE SEMAINE
CE MOIS
All days
248
4573
25343
74654
7765723

   

avril

26

vendredi

   

METEO MASCARA

Météo Mascara My-Meteo.fr