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HOMMAGE A Mohammed OULD KABLIA  

Le jeudi 29 aout 2013 nous quittait Mohammed OULD KABLIA, Moudjahed, grand serviteur de l’état et ancien élève de notre lycée. Pour honorer sa mémoire, nous vous présentons sa biographie

Biographie de Mohamed OULD KABLIA

Mohamed Ould Kablia est né le 6 mai 1932 à Tanger où son père exerçait depuis deux années, la fonction d’officier de la garde du sultan Mohamed V. Il fait avec son frère Dahou et sa sœur Zoubida des études primaires dans cette ville avant le retour à Mascara de toute la famille en 1940 au lendemain de la déclaration de guerre entre l’Allemagne et la France.

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A.KHELIL -L’OLIVIER : CE SYMBOLE DE RÉSISTANCE

Telle est de nos jours, la configuration du monde dans lequel nous vivons et qui nous assemble mais sur des bases profondément inégalitaires, d’injustice et de non-respect des valeurs humanistes. Et pourtant ! L’on nous dit de « bonne foi » semble-t-il, et sans une once de « soupçon », juste par discours ambiant instillé,que la célébration de la journée de l’olivier, le 26 novembre de chaque année, renforce les efforts de la « durabilité environnementale ». A-t-on pourtant cherché à le vérifier, ne serait-ce qu’une seule fois ?

   L’objectif de cette manifestation internationale, nous a-t-on dit aussi, est celui d'encourager la protection de ce mythique oléastre et les valeurs qu'il incarne, afin d'apprécier son importance sociale, culturelle, économique et environnementale pour l'humanité toute entière. Comment ne pas se mettre à rêver pour y croire, comme l’ont toujours fait nos sœurs et nos frères palestiniens endurants alors que nourris de fausses promesses, tant il est vrai qu’il y a beaucoup à apprendre, à partager et à célébrer lors de cette Journée mondiale de l'olivier !

   À priori, tout un chacun est encouragé à y participer par le biais de diverses activités (débats, conférences, ateliers culturels, expositions, chantiers de reboisement ...). C’est pourquoi, nous dit-on avec fermeté : « le patrimoine est notre héritage du passé, ce avec quoi nous vivons aujourd’hui et, ce que nous transmettons aux générations futures ». Faut-il croire à cette assertion qui est celle des gens d’honneur qui souhaitent donner sens à leurs vies en s’ouvrant aux autres ? Car elle ne saurait-être, celle des esprits toxiques qui perturbent la bonne marche et le bon fonctionnement de l’humanité toute entière !

   Le Peuple vaillant, courageux et résilient de Palestine occupée, bien que privé de ses droits les plus élémentaires et surtout de sa précieuse liberté, y a cru vraiment. C’est qu’il est beaucoup mieux placé que quiconque pour le savoir, lui qui continue à le payer sans discontinuité depuis la Nakba de 1948, de son sang, de ses larmes, de ses exils et de ses souffrances ! Le moins que nous puissions dire, est que la protection de ce patrimoine oléicole vital pour ce peuple tout particulièrement, devrait-être de plein droit, au cœur de la mission d’instititutions internationales comme l'UNESCO et en tout premier lieu de Madame la Directrice générale, Audrey Azoulay. Mais faut-il être si crédule ou frappé de cécité pour y croire, non sans le vérifier ? Jugez-en par vous-mêmes !

Seule en lice, cette ancienne ministre de la culture, très proche de l’ex président français François Hollande, elle, la fille de l’inamovible grand conseiller et protecteur du Makhzen marocain sous les règnes controversés du despote Hassan II et de son fils Mohamed VI, André Azoulay l’ami du tristement célèbre Shimon Pérez indu Prix Nobel de la Paix, de surcroît décoré le 6 septembre 2023 de la médaille d’honneur par le président israélien Isaac Herzog , a été réélue le 9 novembre 2021 pour un second mandat de quatre ans.

   Son père a été honoré en reconnaissance de ses efforts au service des intérêts de l’État hébreu (fasciste, sioniste, colonialiste et suprémaciste) et en fidèle agent des États-Unis pour la vassalisation de tout le Moyen-Orient et le Monde Arabe par concrétisation des premiers accords d’Abraham. Quelle misère ! J’entends d’ici la voix frileuse d’un être froussard, calculateur et habitué à raser les murs, lui, le néocolonisé craignant son ombre, me dire: « Fais gaffe à toi »! (Agbad fomek ya khouya!), si tu ne veux pas être taxé toi aussi d’antisémite, alors que tu prends un malin plaisir à défendre le patrimoine oléicole millénaire, source de pitance de tes frères palestiniens.  

   Avec sa nouvelle nomination, la digne fille de son père bien imprégnée et formatée par l’ADN sioniste de son géniteur, adoubée par la France vassalisée, Israël et les États-Unis, a inspiré le retour de ces deux derniers compères dans ce « cercle de famille » très nuisible et solidaire, agissant sous la houlette du sionisme international qui semble trouver de plus en plus d’émules. Même au sein de certaines de « nos élites » flattées dans leurs égos d’écrivains et de journalistes « hors pairs » (du moins leur fait-on croire), comme aussi chez les pays arabes spécialistes depuis des lustres, de la félonie et de la traîtrise au profit des intérêts de leurs commanditaires occidentaux.

En tête de file, se trouve l’autoproclamé illuminé « Commandeur » des Croyants (Amir al mouminine) et non moins, président du comité « Al-Qods » supposé défendre les intérêts et droits des musulmans sur Jérusalem, la ville sainte de l’Islam. Quelle supercherie, mes amis (es) ! Pour raviver notre mémoire collective, il importe de rappeler à toutes nos lectrices et tous nos lecteurs, que dans un message envoyé à la fille de son mentor, sa majesté Mohamed VI s’était réjouit à bon escient de sa réélection.

Par ce coup de brosse à reluire « téléphoné » avec extrême promptitude à ses protecteurs, il inscrit sa couardise légendaire, dans une attitude du politiquement correct de l’alignement sur les thèses de sa « famille idéologique » sioniste d’adoption qui n’est pas si nouvelle puisqu’étant, celle de ses prédécesseurs et non moins ascendants, Mohamed V et l’autre traître de la cause arabe en 1967, Hassan II, le « khabardji » du Mossad.

   Alors, dites-moi ! À quoi aurait servi aux palestiniens la journée mondiale de l’olivier, proclamé en 2019 par l’UNESCO, sinon, qu’à prendre le risque de se faire tuer précisément ce jour-là par les colons toujours prompts à tirer sur de paisibles civils Arabes tous sexes et tous âges confondus, sous le regard bienveillant de la soldatesque israélienne lorsqu’ils se rendent sur leurs oliveraies pour ramasser leurs maigres récoltes, fruits de la peur et du sang. Ils sont des centaines (hommes, femmes et enfants) à périr chaque année au beau milieu de leurs vergers copieusement irrigués de leur sang.

   C’est vrai qu’Audrey Azoulay n’a rien vu venir depuis, elle qui ne regarde jamais du côté de la Palestine occupée, affamée et meurtrie dans sa chair ! Pourquoi voulez-vous qu’elle ait quelque chose à dire et à se « casser » la tête au sujet du patrimoine oléicole millénaire de ces Palestiniens colonisés par les siens ! Elle laissera à de pauvres diables traités d’antisémites, de réagir à leur risque et péril, en dénonçant les locataires des plateaux de médias français nauséabonds qui roulent pour l’État sioniste en essayant de soigner son image contre vent et marée, en dépit de toute objectivité et bon sens partagé entre gens raisonnables, dotés d’un minimum d’élan humaniste avéré !

   Par contre, pour la petite paysannerie palestinienne muselée à l’asphyxie et fortement contrôlée dans ses moindre agissements, cultiver le précieux fruit nourricier relève du calvaire, car depuis l’année 2002, court sur près de 450 kilomètres un mur de séparation entre la Cisjordanie et Israël. Et dire que la construction de ce mur de l’apartheid fut entreprise au lendemain de la démolition du mur de Berlin ! Nul besoin de décodeur pour saisir le message que véhicule ce mur de la honte. Pour le construire, il aura fallu à l'armée israélienne, déraciner des milliers d'oliviers centenaires présents sur son tracé. Depuis, des centaines de petits paysans déguenillés mais très dignes et très fiers, sont coupés de leurs bases agricoles productives que constituent leurs terres ancestrales. Impossible donc pour eux de s'y rendre sans détenir un laissez-passer, ce sésame rarement accordé par les forces occupantes de sécurité israéliennes.  

   Pis encore ! Leurs oliveraies sont le théâtre quotidien d'attaques des colons israéliens installés, financés et protégés par la puissance occupante israélienne en Cisjordanie dans leur voisinage immédiat. Ils n’hésitent pas à déraciner et à brûler des arbres centenaires. C’est ainsi, que depuis 1967 près de 800.000 oliviers, soit environ 8.000 hectares auraient été arrachés (selon l'organisation palestinienne ARIJ - Institut de recherche appliquée de Jérusalem). Face à cela, il est bien évident, que la petite paysannerie palestinienne est bien désarmée. À celles et ceux parmi nous qui l’auraient oublié en sous-estimant le bonheur d’une liberté retrouvée à la faveur de l’indépendance de notre pays au prix d’un très lourd sacrifice, rappelons qu’une décennie plutôt, les oliveraies de nos zones montagneuses avaient subi grosso-modo, la même sauvagerie destructrice de l’armée coloniale française, à plus grande échelle !

   Alors, au diable ces festivités du 26 novembre qui font encore mourir et pleurer ces pauvres gens qui n’ont pour toute source de subsistance, que leurs oliviers millénaires, non encore déracinées et brulés par les colons israéliens et leur armée d’occupation ! Tout cela est fait dans l’impunité la plus totale et gare à celle ou celui qui ose attirer l’attention sur ses massacres et/ou les documenter.

   Silence ! « Israël, est la seule démocratie du Moyen Orient !», tentent de nous faire croire ses affidés largement rémunérés et bien protégés, en porte-voix, agents dociles et zélés au service du sionisme maison. Ils osent même nous dirent et nous faire croire qu’« Il n’y a de vraies tueries, que lorsque Israël cherche à se protéger contre l’islamisme barbare ! » C’est tout comme ces crimes perpétrés contre des dizaines de milliers de civils innocents (hommes, femmes, jeunes, enfants et vieillards) à Gaza le 7 octobre 2023. Et cela continue, dans l’indiférence totale des dirigeants des pays occidentaux ! Quel malheur que cette injustice !

À bien regarder la photo et expliquer sa signification, elle nous suggère une toute autre lecture de la journée internationale de l’olivier. Elle nous montre une vieille palestinienne de Cisjordanie en pleine détresse, « schotchée » à son olivier. Les médias français de la honte et du suivisme aveugle sur les thèses sionistes de leurs commanditaires de Tel Aviv, devenus maîtres dans la désinformation, pourraient la faire passer elle aussi, pendant qu’ils y sont, pour une « terroriste ». Cette bonne femme extrèmement peinée par la perte de sa source de subsistance est plongée dans une douleur sans limite.

 Pour cette paysanne toute éplorée et bien accrochée au tronc de son olivier, comme pour les milliers d’autres paysans des territoires palestiniens occupés, la manifestation international de l’olivier reste plutôt, celle de la destruction de leurs oliveraies par des colons racistes et fascistes, Mme la Directrice générale, sous le regard bienveillant et encourageant de la soldatesque israélienne. Dans le coeur de cette pauvre femme qui refuse de quitter sa terre, cet olivier robuste et millénaire, se dresse fièrement et majestueusement au rang d'emblème national et de symbole de la Résistance à l’occupation sioniste.

Il faut dire que ce symbole d’identité et de rattachement à la terre sainte de Palestine, n'a jamais été du goût des Israéliens et/ou de leurs alliés occidentaux qui lui ont préféré le pin, cet arbre à croissance rapide, à l'image de l'État hébreu naissant et indu occupant. Il fallait alors faire disparaître l'olivier, trace d'une civilisation sur une terre « vacante » qui devait être sans « peuple ». C’est pourquoi, en moins d’un siècle, des centaines de milliers d'oliviers ont été déracinés et à leur place, furent plantés à la va-vite, des millions de pins par le Fonds national juif (gestionnaire de milliers d'hectares de terre en Israël).

   De la sorte, l’espace vital pour la population palestinienne fut réduit pour permettre la construction et/ou l’aménagement de centaines de kilomètres de pistes d’accès aux colonies israéliennes, de murailles encerclant les villages et zones d’habitation et de vie des Palestiniens, de postes de contrôles et d’établissements militaires rendant impossible la viabilité et le continuum de l’espace du futur État de Palestine à mettre en place.

   Et voilà comment les Israéliens sionistes propagandistes et faussaires d’une réalité historique, cherchent à anéantir et à effacer des mémoires, toute référence matérielle à la Palestine arabe éternelle. Et comme il leur est impossible de gommer complètement les symboles palestiniens comme l'olivier, ils tentent de se l'approprier jusqu’à ce qu’il devienne pour eux, le signe du lien qui unit l’État sioniste créé artificiellement sur l’espace millénaire de la population palestinienne, à l'histoire des Juifs sur cette terre. Ce mythe fabriqué de toute pièce tant en Occident qu’en Israël, en tant qu’entité coloniale, raciste et suprémaciste a pour objectif le nettoyage ethnique en Palestine d’abord …

   Mais l’occupant semble ignorer ce que dit un proverbe bien de chez-nous : « Li yahseb wahdeh y chitlah »! Par son action destructrice, la France coloniale a elle aussi fait la sourde oreille à ce dicton, en procédant à l’isolement des populations rurales de leurs champs et vergers dévastés et brûlés. Plus de trois millions d’Algériens furent parqués à ciel ouvert sous des abris de fortune, dans des espaces délimités par des clôtures en fil de barbelé.

   Comme pour nos frères Gazaouis, nos ainés (es) privés de liberté de circuler et de communiquer avec l’extérieur, ont souffert du manque de nourriture et d’eau. Tout comme en Palestine, l’armée d’occupation française en Algérie et ses supplétifs se conduisaient en agresseurs impitoyables, en dehors de tout respect à l’égard de l’être humain traité de manière permanente avec mépris et violence. Le plus terrible, étaient les descentes de soldats à toute heure du jour ou de la nuit. Ils arrivaient en conquérants, défonçaient les portes et jetaient les familles dehors. Des arrestations s’en suivirent et finissaient toujours dans la torture. En fin de compte, après biens des sacrifices, l’Algérie a vaincu la France et a chassé ses colons. La Palestine payera elle aussi le tribut du sang et finira par vaincre l’État sioniste d’Israël en faisant déguerpir ses colons « In challah ! » Tel est mon vœu ! Telle est ma croyance et ma profonde conviction !Et que vive la Palestine libre et indépendante !!!

                                                                                                                                                 * Professeur

   

PUBLICATION DU Pr KHELIL .2

Curieux endroit qu'a choisi le Pr KHELIL pour situer le déroulement de son histoire. Ce choix en réalité n'est pas fortuit: ce phénomène de la file d'attente révèle l'un des malaises chroniques que ressent le citoyen algérien. Pour les deux acteurs de ce roman ce lieu constitue l'observatoire idéal pour scruter, observer et sentir physiquement le resenti de ce malaise social. Le dialogue des deux amis, l'un agronome l'autre journaliste, passe en revue tous les problèmes qui empoisonnent la vie quotidienne de l'algérien. Dans l'épilogue l'auteur propose des solutions basées sur des études scientifiques qui doivent accompagner une réforme en profondeur de notre système socioéconomique et donc politique. Comme d'habitude chaque publication du Pr KHELIL constitue une nouvelle contribution positive  au débat national.A.B

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POINT DE VUE

Abdelkader KHELIL

L’écrivain Boualem Sansal, l’homme aux cheveux longs et aux idées courtes, n’a pu construire que très péniblement son petit « nid douillet » dans le monde littéraire français du « politiquement correct ». Il ne doit cette place, qu’à la faveur de sa soumission et son allégeance à la sphère du monde de l’édition pourtant très hermétique et, régie selon le mode : « démonstration : patte blanche ». C’est là, la principale clé d’accès aux différents plateaux « télés », sous contrôle strict du lobby sioniste. C’est ce dernier qui régente en véritable maître de céans et en modérateur attitré, par la voix des journaleux aux ordres, le droit à la parole des médias mensonges, qui lui sont inféodés majoritairement. Il semble se contenter de la périphérie de la « z’riba », pour se donner l’illusion d’exister et de briller. Cela semble lui plaire ! Mais lui seul, le sait ! N’est-ce pas son affaire, après tout ?

   C’est pourquoi, en intrus très frileux et pas du tout à l’aise dans sa « carapace », il s’est empressé de sortir « illico presto », un nouvel essai : « Le français, parlons-en », par loyauté à ses protecteurs. J’avoue que j’étais presque tenté de lui dire : « Mais qui vous a sonné, vous, l’indigène de service qui peine à se défaire du complexe de colonisé » ! Si je me suis rétracté, c’est que j’ai appris, qu’il vient d’obtenir la nationalité française depuis peu et dans ce cas, il est donc français, en principe à part entière, comme l’a été bien avant lui, le Colonel Bendaoud, au 19ème siècle. Ce grand soldat français, bien que portant avec fierté la Légion d’honneur bien visible sur son torse bombé et adoubé par la presse française de cette époque, a tout de même fini par se rendre à l’évidence que dans l’entendement français de toujours et, à jamais : « un Arabe reste un Arabe », même s’il a été colonel français. Je ferme cette parenthèse pour dire, que Sansal l’écrivain « indigène », vient rejoindre la « cohorte de Français de papiers », comme aiment à les appeler les ténors de « souche » ou d’origine étrangère des droites françaises réunies.

  Sans cela, je l’aurais félicité en lui disant en langage algérien : « Bsahtek, Ya Boualem », toi le futé « Wald bladi, El harag » de la ville de Boumerdès, si ce n’était-là pour lui, qu’un stratagème. En quelque sorte, juste une ruse ou un moyen, une « 3afsa » comme disent nos jeunes, pour gagner sa croûte un tant soit peu. Mais aussi, pour se prémunir des moments difficiles, lui, l’infortuné exilé, le « juif errant » qu’il a toujours voulu être avec son look de « métèque », en fuyant la barbarie de la décennie noire. Il en a fait, un registre de commerce tout trouvé et une source d’inspiration pour son travail d’écriture, flattant surtout, l’égo Gaulois de l’extrême droite. C’est sur ce terreau fertile qu’il a nourri et fait croître sa haine de l’Islam, tout comme son ami de circonstance, Eric Zemmour avec lequel il partage les mêmes idées, à quelques petits détails près.

   Parions que maintenant qu’il est lui aussi, un français par défaut, il ira le rejoindre dans son parti « Reconquête » pour constituer ensemble, une paire tonitruante, prête à en découdre avec toutes et tous les Arabes et musulmans indésirables des banlieues des grandes villes de France, pour faire concurrence à Marine le Pen et à sa nièce et non moins traitresse, Marion Maréchal, en puisant dans sa réserve de « fachos » et de détraqués . Ne sait-on jamais ce que nous réserve le monde très instable d’aujourd’hui et beaucoup plus de demain, devait-il se dire, ce pseudo intellectuel des plateaux, dont l’esprit fonctionne à la manière d’une peau de caméléon changeant sa pigmentation, selon les situations vécues et surtout, les dividendes qu’il peut en tirer !

              Mais avant qu’il ne devienne totalement, un « néo Gaulois » de plein exercice et un servile citoyen français à plein temps, nous sommes tout de même, en droit de lui reprocher comme pour solder nos comptes avant de lui tourner définitivement le dos, son rôle de simple supplétif de la plume. Oui ! Ce harki des temps modernes, très assidu, lui, qui passe son temps à « casser du sucre sur le dos » de l’Algérie, que le révisionnisme de son Histoire affirme sans honte bue, que ce pays est « indépendant mais n’a jamais existé avant », malgré son million et demi de Martyrs ! Quelle ineptie !

  Et dire qu’il y a encore des imbéciles peu respectueux des valeurs de leur lignée de la « rjoulia » algérienne, cette marque inoxydable de l’Algérie de la Numidie à ce jour qui trouvent le temps de s’approcher de cet individu aux idées répulsives et nauséabondes. Certains pour un selfie, d’autres pour un autographe, ou tout simplement pour échanger un bonjour, sans craindre la contagion, pouvant venir de la traîtrise de ce « néo-gaulois ». Oui, de cette maladie chronique dont les médicaments ne sont pas couverts par la carte « chifa » de la CNAS, cette caisse si populaire d’une Algérie conviviale et généreuse. Celle qui a choisi pour son peuple souverain, la voie du presque tout social, pour venir en aide à ses très nombreux « swawla » du « One, Two, Three, Viva l’Algérie », ce cri de ralliement autour de nos valeurs traditionnelles ancestrales !

   Ce vil personnage de la félonie, se garde pourtant de reconnaître et d’apprécier tout ce qu’il doit à son pays d’origine. Il évite soigneusement de dire à ses lectrices et lecteurs, que c’est entre le début des années 1980 et jusqu’à 2003, c’est-à-dire, durant plusieurs mandats présidentiels, ceux de Chadli Bendjedid puis de Abdelaziz Bouteflika, soit pendant plus de vingt ans, il a été un « cadre de la Nation » en tant que haut fonctionnaire de l’État algérien. Il exerçait en sa qualité de directeur central au ministère de l’industrie lourde ou légère, ou plutôt, de « soussa madsoussa » (taupe infiltrée dans l’administration algérienne), comme confirmé par la suite. Il est bien dommage, que les services de sécurité ne se soient pas aperçus à temps ! Cette vermine à l’époque si muette et tellement effacée, n’aurait pas eu aujourd’hui, une langue bien pendue !

   Et dire, qu’il ne manquait rien à cet énergumène, qui de surcroît, disposait d’une pension de retraite confortable qui lui aurait permis de se la couler douce et dans la dignité, comme tous les retraités patriotes (Hommes et Femmes) cadres supérieurs qui se plaisent chez-eux en Algérie, sans tomber dans le piège de la trahison, comme ce vendu qui crache dans la soupe. Quel déshonneur pour lui que de retourner sa veste et aller troquer son âme chez « fafa », que pour une simple « gamelle insipide » et une « gloire » éphémère et aléatoire.

   Il continuera à chercher inlassablement, à gagner les bonnes grâces de cette France officielle qui l’a accueilli, pour en faire de lui, un simple suppôt comme tant d’autres, très utile pour sa stratégie de nuisance dirigée contre l’Algérie et son armée. N’avons-nous pas, le cas d’exemple concret de son autre « ami », Xavier Driencourt, l’ex ambassadeur de France qui a exercé en Algérie ? Ce dernier qui savait naviguer dans les milieux de la traîtrise et du copinage, a eu de la peine à quitter notre si beau pays et ses « khbardjia », tout en regrettant, le temps de la « Isaaba que le vaste Mouvement populaire des jeunes et de femmes d’Algérie de février 2019 a entamé le processus de son élimination progressive !

   Que n’a-t-il pas fait ce traître de Sansal, pour mériter ce sésame de la charité en vogue, du : « donnant-donnant ». Cette admission et sa cooptation dans le cercle des représentants de l’élite assimilable le fait jubiler et lui permet d’entonner cette fois-ci, plus librement au su et vu de tout le monde et non en catimini, dans les toilettes publiques, la « Marseillaise » à la place de nos hymnes émouvants « Kassaman » et « Min Djibalina » qui donnent la chair de poule. Il est si heureux, qu’il faut croire que le prix littéraire de « l’indigène soumis » lui a été décerné, à défaut du Goncourt, derrière lequel ils sont nombreux ces « écrivains basanés » à vouloir l’obtenir en employant tous, le même procédé protocolaire de l’alignement tête baissée, faut-il le déplorer ! Quelle honte, pour ces « tamaïne » toujours prêts pour l’exécution de la sale besogne, contre promesse d’un hypothétique prix, quel que puisse être sa vraie valeur littéraire !

   Par probité intellectuelle, s’il en avait, l’on aurait aimé qu’il soit plus clair et sincère sur ses engagements politiques, inséparables de la conduite de sa carrière d’écrivain de service. Il a tellement galéré pour obtenir ses papiers de la honte pour lesquels les autorités françaises exercent leur chantage pour le maintenir en laisse, qu’il a fini par comprendre que pour plaire à ceux qui détiennent le pouvoir en France, il n’y a pas que l’allégeance, la soumission et « l’aplaventrisme » qui comptent, à leurs yeux, car eux-mêmes, sont vassalisées à l’extrême et alignées sur les thèses très toxiques, de l’empire du mal.

   Dans cette logique du sérail français de l’intrigue « hitchcockienne », il fallait qu’il fasse profil bas, tout en dénigrant ses valeurs identitaires, pour se faire accepter d’abord par le CRIF. Il a donc commencé par se mettre à genoux devant l’entité israélienne et son parrain, le sionisme international. Après quoi, et comme par enchantement, la machine bureaucratique s’est emballée en libérant le soldat Boualem des terribles pesanteurs de la bureaucratie française. C’est qu’il a gagné la confiance de ses maîtres et obtenu leur quitus, après qu’ils aient mesuré son degré de loyauté envers eux. Mais aussi, sa hargne à défendre leurs propres intérêts.

  Pas besoin donc, de dire au Français Boualem (sans qu’il ne soit, l’autre Bachagha de triste souvenir), qu’il y a bien évidemment, une ligne rouge à ne jamais franchir ! Celle de ne pas s’aventurer à critiquer les pratiques inhumaines de l’empire qui menace durablement, la paix dans le monde, en accomplissant sa sale besogne génocidaire, en Palestine occupée et au Liban. Pas besoin de le lui rappeler, puisque dès son premier roman « Le Serment des barbares », en 1999, il avait fait le choix résolu d’une carrière française dans l’écurie Gallimard. Bien évidemment, libre à lui, d’être dans une perspective d’écrivain français, pur produit, pour autant qu’il soit un homme, un vrai « dergez » sans ambigüité dans ses rapports avec son pays et sa littérature.

  Quant à nous, ne soyons plus ces gens crédules, pour croire que Sansal ou autres énergumènes à la solde d’officines sionistes, ont le droit de se faire passer tout à la fois, pour écrivains français et algériens. Et puis, pourquoi ne leur sont pas retirés leurs passeports algériens ? Il y a là, me semble-t-il, quelque chose qui ne tourne pas rond et il faut bien, qu’on s’en inquiète vraiment et sérieusement, nous le peuple algérien visé dans son unité et menacé dans sa cohésion et son intégrité territoriale ! Le moment et arrivé pour faire fonctionner, le tamis de de Khalti Oum el kheir ! C’est qu’il y a là, urgence dans le fait de séparer le bon grain de l’ivraie !

   Non ! Il faut savoir que la littérature, la vraie, comme celle pratiquée par des Hommes et des Femmes d’honneur, tels : Kateb Yacine, Mohamed Dib, Mouloud Feraoun, Moufdi Zakaria, Mouloud Mammeri, Assia Djebbar, Rachid Boudjedra, Rachid Mimouni, Taher Djaout, Taher Ouettar, Maïssa Bey, Ahlam Mosteghanemi, Amin Zaoui, Waciny Laredj, Abdelhamid Benhadougha, Youcef Sebti, Jean Sénac … et bien d’autres, morts ou vivants, qui font honneur à l’Algérie, ne s’accommode pas de l’hypocrisie ambiante de la sphère littéraire de l’alignement.

   Cette littérature vraie n’admet qu’une seule appartenance nationale et il est bien heureux que Boualem, l’écrivain « zigoto » de l’industrie lourde ou légère du temps passé, a fini par faire son choix ! Disons à ce personnage perfide et détestable, bon débarras et de mon point de vue, il n’a plus à mettre les pieds en Algérie sans passer par le dépôt de demande de visa, au même titre que ses compatriotes français ! Et, qu’à cela ne tienne ! Il n’a qu’à mener sa barque ailleurs, lui qui a procédé au divorce avec son pays d’origine !

   Cet imposteur qui a construit sa célébrité toute relative par le « buzz » dont les français crédules de droite, sont si friands parce qu’ils n’arrivent pas à admettre que l’Algérie indépendante est un État souverain et ne saurait être Ad vitam aeternam leur pré carré, ne nous couvrira plus de honte ! Comme durant son périple israélien, ou pour se faire admettre comme citoyen d’honneur de l’entité sioniste raciste et génocidaire d’Israël, il n’arrêtait pas de répéter toute honte bue, son affirmation gratuite : « Il n’y a pas eu et il n’y a pas d’entreprise coloniale en Palestine ! ». N’est-ce pas là, un gage donné au lobby sioniste du champ littéraire ? N’est-ce pas là aussi, une profession de foi en faveur d’Israël et du sionisme ? C’est en cela et non, dans le fait qu’il ait choisi une nouvelle nationalité, que Sansal le larbin est détestable à plus d’un titre et « persona non grata » dans notre pays !

   Que le déni d’une histoire immémoriale de la terre de Palestine lui vaille les foudres de la colère de ses compatriotes, il s’en moque ! Seuls importe pour lui, les félicitations et l’appui du gouvernement raciste et génocidaire de Netanyahu, le criminel et bourreau des Gazaouis et des Libanais. À Jérusalem, en ce mois de juin 2012, Boualem « l’intrépide », apparaît coiffé de la kippa sur l’esplanade des Mosquées, en Juif asserté, pour tenir les pires propos sur les Palestiniens, qu’il considère comme un peuple fictif inventé par des pays arabes haineux, pour envenimer la paisible existence d’Israël, son autre point de chute et de villégiature. Quelle honte, que cette scandaleuse visite de ce sioniste supposé « algérien », qui fut une aubaine savamment exploitée, par l’entité sioniste au profit de son projet de normalisation !

   Et ce n’est pas tout ! Au Mur des Lamentations, au Mémorial de Yad Vashem, il a eu le culot de contester à nos frères Palestiniens grands et petits, le droit à la vie. Quel monstre ! Et dire, que ce traître et potentiel agent du Mossad, continue de venir à Boumerdès ! Est-ce normal ? L’Algérie n’est pas une poubelle pour accueillir ce détritus franco-sioniste de l’imposture maléfique ! Il a fait définitivement son choix et dois être soumis à l’obtention du visa, comme tout autre Français. Et puis ! Il faut dire que le fait d’apposer un visa d’entrée à côté de celui délivré par l’entité sioniste, est très dur à admettre, pour tout patriote Algérien ! Il est à se demander, s’il ne dispose pas déjà, d’un passeport israélien ?

   Bien avant l’acquisition de la nationalité française, il réagissait dans ses écrits et dans ses sévères interpellations des autorités françaises, à propos de l’Islam et des migrants musulmans, en Français de souche. L’essai qu’il vient de sortir est pour lui, une façon de dire par retour d’ascenseur, merci à cette France, devenue désormais sa mère patrie qui l’a réintégré dans son giron bien « douillet ». L’essentiel de l’entretien que lui ont accordé les médias briffés, porte sur la lecture qu’il se fait de la politique française, de l’Islam et de l’islamisme. Sansal a éprouvé le besoin de changer de trajectoire. Pour continuer à faire le « buzz », il a déclaré à la France entière, sur CNEWS, son athéisme avec un sourire narquois de provocateur, comme pour dire : « je ne suis pas comme ces autres basanés, qui font passer des nuits blanches aux autorités françaises » !

    À bien l’entendre parler dans sa nouvelle situation, il semble dire : « Je suis-là devant vous, pour vous faire la démonstration que j’étais, je suis et je reste, un bon Français ! Importe peu, si ma peau basanée n’est pas à votre goût ! Mais faites-moi confiance ! Je ne vous décevrez pas ! Parole d’écrivain harki, qui a encore de très nombreuses pages à écrire, pour vanter la gloire de la France ». Oui, bien sûr ! Pour commencer par l’occupation française de l’Algérie, il faudra peut-être, que Sansal le Français, nous vante les faits d’armes de cette soldatesque barbare et génocidaire qui a agi sous les ordres du Maréchal Bugeaud, l’inventeur de la chambre à gaz, bien avant Hitler !

   Pour s’occuper de cette sale et harassante tâche, il doit se faire aider par d’autres basanés de son entourage ! Ce n’est pas difficile pour lui, d’en trouver ! Mais il ne doit pas compter sur Eric Zemmour et sa tribu pour accomplir cette tâche qui le mettra certainement à dure épreuve, lui la petite nature si frêle et fatiguée par le poids de l’âge ! Oui, par les volumineux dossiers poussiéreux qu’il a eu à traiter autrefois, au ministère de l’Industrie. Je suis sûr que cela a laissé chez-lui quelques séquelles ! Je lui souhaite quand même, bien du plaisir, parce que je sais pertinemment, qu’il va patauger dans la mare aux canards, même s’il fait appel à ses amis historiens, experts de l’occupation française, qui ne sont-là que pour gagner du temps et nous faire oublier, la question primordiale des archives ! C’est que 120 années de barbarie et sauvagerie fait sans aucun doute, de la France coloniale dont Sansal est si fier, un État passible de poursuite de crimes contre l’humanité, si l’État algérien venait à ouvrir la boite de pandore, sur plusieurs dossiers, mais pas que ceux des enfumades et de la « Gerboise » !

   Et comme pour montrer toute sa bonne volonté pour prouver aux Français de souche, à supposer qu’il en existe réellement et qu’ils peuvent lui faire confiance, il écrit tout un essai pour leur dire que leur France et la sienne aussi, va droit au mur ! En s’érigeant comme expert prospectiviste, cette fois-ci, il leur dit comme pour réveiller les consciences françaises endormies, qu’elle vit sur ses gloires passées et qu’elle est selon lui : « à la ramasse ! » C’est-là pour lui, un cri d’amour à sa nouvelle patrie de cœur ! La concurrence avec Eric Zemmour et tout l’aéropage de « fachos », est désormais ouverte ! Ils l’attendent pour voir ! Cherche-t-il à devenir un jour, ministre « indigène » des harkis et de la domestication des sans-papiers, ou un autre Bachaga Boualem, cet autre personnage de triste souvenir ? L’avenir nous le dira ! Attendons, pour voir !

* Professeur

   
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