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HOMMAGE A Mohammed OULD KABLIA  

Le jeudi 29 aout 2013 nous quittait Mohammed OULD KABLIA, Moudjahed, grand serviteur de l’état et ancien élève de notre lycée. Pour honorer sa mémoire, nous vous présentons sa biographie

Biographie de Mohamed OULD KABLIA

Mohamed Ould Kablia est né le 6 mai 1932 à Tanger où son père exerçait depuis deux années, la fonction d’officier de la garde du sultan Mohamed V. Il fait avec son frère Dahou et sa sœur Zoubida des études primaires dans cette ville avant le retour à Mascara de toute la famille en 1940 au lendemain de la déclaration de guerre entre l’Allemagne et la France.

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Société déboussolée-A.Khelil

                                  

 

POUR UN « SMIG » DIGNITÉ À EXIGER DE SOI-MÊME !

 

                         

 

   Qui n’a pas remarqué ces visages rayonnants de nos concitoyennes et surtout de nos concitoyens quand il leur arrive de voyager ? Dès leur sortie de l’aéroport étranger, c’est l’euphorie et tout leur paraît génial, bien géré et attractif. Ils entrent dans une phase de découverte. Ils sont enthousiastes, très curieux et ont tendance à trouver que tout est mieux dans le pays visité, par rapport à ce qu’ils ont laissé chez-eux.  Cette opinion exprimée de façon spontanée, peut paraître trop subjective. Mais c’est là, un tempérament bien de chez-nous que celui de vouloir tirer des conclusions hâtives, parfois sans fondement, en guise d’auto-flagellation. Cette culture qui tend à perdurer en prenant de l’ampleur au fil des jours, a fait de nous, des gens fatalistes, pessimistes et peu confiants en l’avenir de notre pays et de ses atouts, ce qui est bien déplorable à tort ou à raison, puisque rien n’est entrepris  sérieusement pour que la situation change, grâce à notre volonté  collective.

 

    Alors oui ! Quand on a les moyens, on se plait à se payer des voyages au Maroc,  en Tunisie, en Turquie ou partout ailleurs juste pour prendre un « bol d’oxygène » comme on dit, et voir ce que font les citoyens de ces pays pour s’en sortir. Nous sommes bien souvent en admiration face aux progrès qu’ils accomplissent et que nous ressentons au cours de nos visites répétées, mais sans jamais les imiter, c’est-à-dire travailler dur pour changer notre condition de peuple si aigri et si fataliste, au point qu’il s’habitue au fil du temps à sa condition suicidaire.  C’est là, la nature des « déboussolés » du « royaume » en dérive de la « planète  SONATRACH » qui offre de moins en moins de moyens pour assurer la couverture des besoins élémentaires de la population, son farniente et sa « paresse » collective, entretenus à dessein par ceux qui tirent profit de cette léthargie généralisée, que le peuple malgré lui accepte car se complaisant et tirant peu ou prou, profit de cette situation. Il est même à craindre que la retraite de nos « chibanis », pas ceux bénéficiant de retraites dorées  et incompatibles avec le temps et la qualité du travail  effectivement réalisés, ne puisse être payée un jour. Alors oui, les « déboussolés » que nous sommes devenus, sont bien en situation de danger, tant qu’ils  n’auront pas compris que l’exigence qu’ils doivent avoir envers eux-mêmes, est celle qu’ils perçoivent chez les autres, faisant pâlir de jalousie ceux parmi eux qui gardent malgré tout, un « SMIG » dignité.

 

                             

 

                                 LES DÉBOUSSOLÉS DU BAS DE LA PYRAMIDE

 

                            

 

     Les « déboussolés » du bas de la pyramide sociale sont toujours là égaux à eux-mêmes, vivant en tous lieux de ce vaste et merveilleux pays malheureusement mal et/ou insuffisamment géré, dans l’insouciance, sans faire des calculs pour le lendemain. Ils ont fait leur, cette devise : « laisser passer les jours sans les compter ». Ils s’en remettent à Dieu, à la providence, aux proches, au «mektoub» ou à un imam prédicateur pour espérer s’en sortir, avant de somnoler et de retomber à nouveau dans la léthargie, pour oublier leur état d’impuissance et continuer à rêver sans efforts fournis. Ils se disent qu’en locataires du rez-de-chaussée de la pyramide, ils ne risquent pas de tomber plus bas, ni de perdre beaucoup.

 

   Ont-ils raison ? Peut-être que oui ! Mais alors seulement en apparence, pour ce qui concerne le risque encouru par rapport à la hauteur de la chute ! Ils ont fait le choix de dire par habitude, par fatalisme ou par défaitisme : « likhlaq ma idayaa », Dieu est là à veiller sur nous, sans jamais songer à appliquer ni prononcer le proverbe contraire et plus réactif de : « Aide-toi, le bon Dieu t’aidera ». Et comme il leur est plus facile de se complaire dans leur léthargie et leur dormance continues, plutôt que de prendre avec courage des risques et des initiatives pour changer leurs conditions de façon collective, ils empruntent alors en petits futés, les raccourcis des idées toutes faites qu’ils accommodent  à leur sauce et tempérament de gens opportunistes mais surtout, partisans du moindre effort. Est-ce à dire, qu’ils sont à leur insu, réellement des victimes expiatoires d’un système qui telle une « hydre maléfique », a jeté son dévolu sur eux en tant que maillons faibles, et citoyens taillables et corvéables à merci ? Pas si sûr ! L’honnêteté et l’objectivité veut que, dans la situation peu reluisante dans laquelle se trouve notre société qui est entrain de manger son pain blanc chaque jour davantage jusqu’à extinction de notre solvabilité, l’on admette une fois pour toutes, que la responsabilité reste de toute évidence collective, et nulle personne ne pourra dire : « je ne suis pour rien, dans ce qu’il nous arrive » ! Oui ! Toutes et tous unis pour le meilleur et pour le pire !

 

                                                  

 

LES DÉBOUSSOLÉS DU HAUT DE LA PYRAMIDE

 

                              

 

    Admettons aussi l’existence de « déboussolés » en chefs étoilés de la, ceux du haut de la pyramide qui pratiquent une  gouvernance  desservant en priorité leurs intérêts égoïstes ; celle fonctionnant sans principes clairs sur l’ « apeuprisme », l’absence de rigueur  et le pilotage à vue, car  peu enclins à inscrire leurs actions de développement dans une vision claire à long terme, comme s’ils n’étaient intéressés que par l’instant présent, celui de la limite biologique d’une carrière politique. Sinon, comment expliquer qu’avec plus de 700 Milliards de $ engrangés grâce aux hydrocarbures durant les 15 dernières années, l’économie reste entièrement dépendante de la rente. Sans être visionnaires, Ils ont pourtant présidé depuis plus d’un demi-siècle au nom d’une « légitimité » qualifiée de « révolutionnaire », mais bien des fois usurpée faut-il l’admettre, à la destinée d’un peuple exsangue à qui ils ont fait  perdre tous ses repères : moraux, culturels, historiques, sociaux et son véritable Nord, à force de le tourner en « bourrique », lui le peuple supposé être « mineur ». La rente aidant, ils n’ont su jouer que presque exclusivement sur la fonction du « logé, nourri » comme dans une auberge espagnole ou le « fondouk » de la Médina de jadis, en lui assurant, la « litière » et le « foin » et en faisant en sorte qu’il s’endorme et ne réagisse plus à tout jamais. De toute les manières, l’État providence est là en « bonne à tout faire » pour veiller à sa quiétude, mais aussi et surtout,  à la pérennité du système qui n’autorise aucun espoir réel, tant qu’il perdure et se reproduise à travers ses élites et ses exécutants dociles, incapables et/ou non autorisés à prendre des initiatives individuelles et encore moins collectives, sans qu’ils soient pourtant immatures, ces  nombreux commis de l’État infortunés, coincés entre cette volonté de servir au mieux leur pays, et de suivre à la lettre l’application des directives dont dépend leurs carrières, parfois en dépit du bon sens !

 

   Ils en ont fait un peuple de gens « paumés », formaté par le partage de la rente, pour ne pas avoir été capables de lui donner ne fusse qu’une once d’espoir et un horizon d’avenir, à défaut d’un authentique projet de société. Ils ont alors acheté son silence et sa neutralité et l’on compromit, à défaut de l’éduquer et de le former correctement en lui donnant les instruments en mesure de l’aider à s’émanciper et rejoindre le rivage de la prospérité, du savoir universel et du bien-être.  Ils ont donné à ses enfants de fausses valeurs, celles des diplômes octroyés et /ou achetés, des emplois fictifs, des salaires et rentes viagères déconnectés du travail réellement effectué, des espoirs trahis, de la triche institutionnalisée et envahissante, gangrénant toutes les sphères de la société. Qui s’en indigne ? Qui réagit et qui s’en offusque véritablement ? « Limen takra zabourek ya Daoud », comme dirait l’autre ! Ainsi va mon pays, l’Algériedu XXIème siècle qui a capitalisé plus d’un demi-siècle d’errance, d’impasses, de faux espoirs et de projets sociétaux inachevés. Il s’est trouvé incapable de mobiliser ses jeunes, ses femmes et ses hommes pour fournir des efforts individuels et collectifs inscrits dans une vision durable avec un cap, des horizons clairs et attractifs, à hauteur des espoirs d’un « pays continent » qui n’a pourtant rien, d’une monarchie de l’infiniment petit.

 

   Un pays qui n’a pas encore divorcé avec ses vieux démons ; ceux du régionalisme, de la « hogra » et du népotisme. Un pays qui peine à se déployer et à se « secouer », parce que sa ressource humaine d’ici et d’ailleurs, est en grosse partie négligée. Un pays qui a pris du retard depuis la fin des années 70, alors qu’il était en ce temps là, à la pointe du progrès économique et social, nourrissant bien des espoirs déchus. Il a vécu sur une rente immorale et indigne car ne résultant nullement de l’effort, de la sueur et du génie de la créativité productive ! Cette rente qui n’est à vrai dire qu’un lourd emprunt aux générations futures, n’a pas été totalement utilisée à bon escient, puisqu’en partie détournée et/ou gaspillée sans empreinte mesurable sur le développement durable du pays. L’Algérie c’est tout cela ! Au fil du temps, le pays s’est enfoncé dans un farniente trompeur, tant que le prix du baril couvrait notre gabegie et notre impéritie.

 

                                     

 

QUE FAIRE ET PAR OÙ COMMENCER ?

 

                                     

 

   Mais maintenant, qu’adviendra-t-il de nous les  « déboussolés » de tous bords, nous qui sommes tout à la fois ; victimes expiatoires et bénéficiaires du système prédateur et rentier imposé depuis des lustres ? Nous  n’avons plus le droit de continuer à diaboliser les autres et à lesrendre responsables de ce qui nous arrive, même s’il est vrai que le devoir d’inventaire reste toujours d’actualité avec l’ancienne puissance colonisatrice. Mais nous ne pouvons pas l’incriminer  et la rendre responsable de nos échecs et de nos reculs dans tous les domaines et cela dans la plus pure tradition des thèses complotistes. Si complot il y a, il faut en chercher l’explication dans notre incapacité à nous doter d’un projet consensuel pour bâtir notre société sur des bases saines, et par nos divisions internes, souvent créées de façon factice.

 

    Les « déboussolés »  trichent, resquillent et planent à tout vent ! Ils se comportent partout en prédateurs! À l’école, au lycée, à l’université, dans les administrations centrales, régionales et locales, dans les assemblées élues, dans les urnes, pour le remplissage des formulaires de déclaration de leurs patrimoines et de leurs revenus … Mais ce n’est là bien sûr, que chose héritée d’un système qui a fait de cette pratique sa raison d’existence, sa culture et le fondement même de sa philosophie de gouvernance ! Si les « déboussolés » du bas de la pyramide sont devenus sans foi ni loi, au point de paraître comme une menace  pour eux-mêmes et pour la cohésion sociale, c’est parce que c’est comme cela qu’ils ont appris à naviguer dans les eaux troubles, servant souvent d’applaudimètre à ceux qui veulent continuer à trôner sans partage … Oui ! Il faut se le dire sans faux fuyants ! Nous sommes tous parties prenantes dans le même bourbier national dans lequel nous pataugeons ! Est-ce à dire que rien n’a été fait, au point de verser davantage dans la sinistrose ambiante ? Il faut reconnaître en toute objectivité, que bien des choses ont été faites au plan du développement des infrastructures de base, de l’habitat, de la mobilisation des ressources hydriques, du développement humain … Mais pour l’essentiel  de ce qu’il ne peut être acheté chez les chinois et les autres,  à savoir : une alternative économique à la rente gazière et pétrolière, notre sécurité alimentaire, la construction d’un État juste et efficient qui ne soit pas phagocyté par les barons de « l’import-import », et par l’informel qui nuit à l’économie productive nationale et à l’émergence d’un authentique État de droit, marqué par sa détermination à faire aboutir toutes les réformes nécessaires, tout reste à faire. C’est pourquoi, le système obsolète qui n’a pas été en mesure de dégager un consensus social pour instaurer une véritable « rage nationale de réussite » telle qu’elle a existé durant les deux premières décennies de notre existence en tant que nation souveraine, ne peut continuer à présider à la destinée du pays, dans sa forme actuelle. Car ce n’est qu’à partir de cet élan salvateur, seul à même de garantir la cohésion et l’unité nationales si nécessaires à l’existence d’un État-nation, qu’il est permis d’espérer … C’est de cette façon que des pays comme : la Corée du Sud, la Malaisie, l’Indonésie ou la Turquie – pour ne citer que ceux là-, ont pu devenir des pays émergents qui comptent dans le concert des nations.

 

   Face au mur, nous n’avons pour toute alternative : que de réapprendre à vivre ensemble comme savaient  si bien le faire nos parents dans leurs cités et Médinas conviviales dans la justice et le respect de la loi et ce, si nous voulons éviter de périr, dans une sorte de « hara-kiri » collectif. Après tout, trois décennies d’errements, ce n’est rien dans la vie d’une nation ! On peut même mettre cela sur le compte de l’apprentissage ! Mais l’essentiel dans ce cas, c’est d’admettre que nous nous sommes trompés, et que nous sommes déterminés à corriger la trajectoire de notre développement, pour aller de l’avant, en prospectant de nouveaux horizons de prospérité à partager équitablement, en tout lieu de notre vaste territoire ! Voilà un défi, pour ceux qui savent croire en la destinée d’un pays et à la densité d’un Grand Peuple …

 

                                                             

 

Y A-T-IL DE LA PLACE POUR L’ESPOIR ?

 

     Une jeunesse oisive, sans projet d’avenir en grande partie coincée entre le rêve d’un « Eldorado » incarné par une « harga » à hauts risques et à tout prix vers l’Europe, l’envie de ressembler aux occidentaux supposés être tous riches, et la dure réalité quotidienne du combat pour la survie. L’exemple de la corruption venant du haut de la pyramide et descendant en cascades, le fatalisme d’une situation irréversible imprègnent les vies des « déboussolés », d’illusions en désillusions.  À quoi bon être honnête, réussir dans ses études et travailler pour gagner sa vie, se disent-ils? L’arnaque, de petite, moyenne ou à grande échelle, est devenue le « sport national » d’une grande partie de la population des « déboussolés ». L’argent, toujours l’argent mais plutôt sale et facile, ne quitte jamais leurs pensées. Toute situation ou opportunité est propice à en gagner et à en amasser, d’une manière ou d’une autre…

 

   Des  observateurs attentifs aux pulsations de notre société ont parlé, analysé, et suggéré des solutions aux différents problèmes  évoqués. Ils n’ont jamais été écoutés. Ils ont essayé de titiller les consciences dormantes, sans autre intérêt que de souligner les incongruités criardes du fonctionnement de notre société sans trop choquer, faisant même bien souvent l’effort de ménager les susceptibilités, mais sans jamais tricher avec les intérêts de leur pays, pour la plupart d’entre eux. Tout a été essayé : l’humour, la poésie, la musique, la spontanéité et la justesse du langage du « chi’r el melhoune », la sincérité, le franc-parler, mais rien n’y fait ! Oui, encore une fois : « Limen takra zabourek ya Daoud » ! À croire que les oreilles de ceux sensés écouter les complaintes de leurs administrés sont restées sourdes à jamais ! Les vents des tsunamis à venir  seront-ils cette fois favorables aux « déboussolés » ou à contrario,  les engloutiront-ils par leurs lames de fond ?

 

   Malgré tout, il faut croire qu’il y a toujours de la place pour l’espoir, quand la volonté des femmes et des hommes intègres est au rendez-vous. Il faut se rappeler le sursaut de ces peuples d’Europe qui ont su trouver en eux-mêmes, l’élan salvateur qui leur a permis de se reconstruire, alors que ruinés par une terrible guerre mondiale dévastatrice. L’Allemagne, cet « aigle renaissant de ses cendres » est devenu en peu de temps, un étalon de mesure du travail bien accompli, un pays exemplaire de création de richesses et une « locomotive » à toute l’Europe unie, qu’elle tire vers l’horizon d’une prospérité partagée. Alors oui ! Tout reste possible, et même pour nous, parce qu’il faut croire aux atouts de notre pays et au talent de notre ressource humaine d’ici et d’ailleurs, pour peu qu’elle soit réellement impliquée. Nous n’avons pas le droit de tricher avec l’avenir de nos enfants ! Avec  ces milliers de jeunes « harragas » qui bravent quotidiennement le risque de mourir en haute mer, et ceux qui continueront à tenter l’aventure en « desperados », jusqu’à l’avènement du changement tant attendu ! Oui ! L’espoir est dans cette Algérie solidaire, si clémente et si généreuse, qui se doit d’être reconfigurée autour des fondamentaux de la compétence, de la créativité, de la productivité et de l’excellence. Cette Algérie utile doit se défaire au plus vite des « bourdons » qui empêchent ses « abeilles » de butiner pour faire du miel pour toute la communauté. Elle ne doit être mue cette fois-ci, que par la recherche  de ses propres intérêts. Alors, rien n’est perdu ! Il faut juste croire en nos capacités intrinsèques, pour faire en sorte que par la mutualisation de nos efforts, nous puissions sortir de notre condition déplorable de société « déboussolée » en ramenant de la quiétude dans les cœurs meurtries de nos concitoyennes et de nos concitoyens…

 

                                                                                                                                                *Professeur

 

 

 

                                   

 

   

PUBLICATION DU Pr KHELIL .2

Curieux endroit qu'a choisi le Pr KHELIL pour situer le déroulement de son histoire. Ce choix en réalité n'est pas fortuit: ce phénomène de la file d'attente révèle l'un des malaises chroniques que ressent le citoyen algérien. Pour les deux acteurs de ce roman ce lieu constitue l'observatoire idéal pour scruter, observer et sentir physiquement le resenti de ce malaise social. Le dialogue des deux amis, l'un agronome l'autre journaliste, passe en revue tous les problèmes qui empoisonnent la vie quotidienne de l'algérien. Dans l'épilogue l'auteur propose des solutions basées sur des études scientifiques qui doivent accompagner une réforme en profondeur de notre système socioéconomique et donc politique. Comme d'habitude chaque publication du Pr KHELIL constitue une nouvelle contribution positive  au débat national.A.B

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POINT DE VUE

L’OLIVIER : CE SYMBOLE DE RÉSISTANCE ET DE  L’IDENTITÉ PALESTINIENNE VANDALISÉ PAR                      LES COLONS SIONISTES HAINEUX ET CRIMINELS

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Abdelkader KHELIL*

Depuis l’Antiquité, l’Histoire nous a appris que l'olivier occupe une place de choix dans les civilisations méditerranéennes et l'esprit des hommes et des femmes qui les composent. Il symbolise tout au moins pour les trois religions monothéistes : la paix, la sagesse et l'harmonie. En fait, il a toujours été considéré comme l’arbre vital des peuples méditerranéens vivant dans son aire géographique de prédilection, mais aussi, pour de nombreuses communautés dans le monde qui ne cessent d’apprécier fortement son huile et ses vertus médicamenteuses.

   C’est dire, que l’acte de conserver, de défendre et d’élargir la culture de l'auguste olivier est un impératif croissant à l'heure où le monde cherche désespérément les moyens et les ressources végétales lui permettant de s'adapter au changement climatique, alors que l’empire du mal avec ses armes de destruction massive, sa stratégie et politiques de non développement global s’entête à dégrader notre planète pour imposer son esprit mercantile, dominateur et destructeur au service d’intérêts égoïstes de sa minorité hégémonique.


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