Connexion  

   

LA PRESSE  


presse

   

HOMMAGE A Mohammed OULD KABLIA  

Le jeudi 29 aout 2013 nous quittait Mohammed OULD KABLIA, Moudjahed, grand serviteur de l’état et ancien élève de notre lycée. Pour honorer sa mémoire, nous vous présentons sa biographie

Biographie de Mohamed OULD KABLIA

Mohamed Ould Kablia est né le 6 mai 1932 à Tanger où son père exerçait depuis deux années, la fonction d’officier de la garde du sultan Mohamed V. Il fait avec son frère Dahou et sa sœur Zoubida des études primaires dans cette ville avant le retour à Mascara de toute la famille en 1940 au lendemain de la déclaration de guerre entre l’Allemagne et la France.

LIRE LA SUITE

 

   

A. KHELIL- Du confinement...


   Comme l’écrit également Michel CORNATON2, le sociologue français qui a été un acteur en tant qu’appelé du service militaire en Algérie. À partir d’enquêtes, de témoignages et de documents inédits il écrit : « Créés à l’initiative de l’armée d’occupation coloniale, ses camps rassemblaient des familles entières, femmes et enfants inclus, expulsées de leurs zones d’habitat dispersé, où elles pouvaient héberger, ravitailler et renseigner les combattants de l’ALN. Le camp était ici un espace sous étroit contrôle militaire où, en l’absence de toute infrastructure économique et sanitaire, plus de 2 millions d’Algériens étaient voués à une misère extrême, dont la surmortalité infantile reste l’indicateur le plus marquant ». En réalité ce sont trois millions et demi d’Algériens et d’Algériennes, si on comptabilise les           « recasements » et autres types de centres, qui ont dû abandonner leurs domiciles, soit 40% de la population algérienne de l’époque.

   Dans ces zones interdites, ces véritables « aires de confinement » par obligation militaire, les soldats avaient ordre de tirer sur tout ce qui bougeait en dehors des petites habitations en terre de 12 m2, infiniment étroites pour abriter des familles nombreuses, dans une promiscuité intolérable et de surcroît, entourées de barbelés et de miradors. Mais dites-moi ! Quel est ce pays au monde qui peut se targuer d’avoir connu pareil atteinte aux droits humains, y compris en Indochine sous l’occupation française ? À trop vouloir cacher tous ses crimes, la France officielle n’est pas prête à faire son repentir et à présenter ses excuses au peuple algérien martyr. En plus de la faim du ventre, nos ainés ont connu dans ces camps de concentration, toutes sortes de maladies contagieuses, sans aides et soutiens apportés à la population comme c’est le cas aujourd’hui, par l’État providence algérien, par la solidarité agissante à l’échelle nationale et celle de pays amis. N’est-ce pas là, meilleure leçon de résilience que celle donnée par ces hommes et femmes courage livrés à eux-mêmes, affamés, humiliés, touchés dans leur dignité et de surcroît non soignés dans l’Algérie coloniale ?

   Ces braves hommes et femmes, ont traversé vaillamment les écueils de la vie dure du véritable confinement qui leur a été imposé par la force des armes et par l’éloignement de leurs terres, de leurs vergers et de leurs cheptels, grâce à leur esprit d’abnégation et à l’amour qu’ils portaient à leur patrie. Ils ont gardé espoir qu’une nouvelle lumière viendra un jour éclairer leurs vies de résistantes et de résistants démunis mais riche de leur foi patriotique en la Libération de leur pays. C’est ce qui s’est produit en ce jour béni du 5 juillet 1962, celui de l’Indépendance de l’Algérie et de la liberté retrouvée pour tout un peuple qui a énormément souffert des affres de la guerre et des exactions du colonialisme. À considérer tout cela dans un contexte passé, fait de misère atroce et de dénuement, il serait indécent pour nous qui sommes correctement nourris et soignés aujourd’hui, de nous lamenter sur notre sort, parce que nous sommes momentanément limités dans nos libertés individuelles et collectives et ne sachant quoi faire pour « tordre le cou à l’ennui ».

   Évitons donc de glandouiller sans réactivité ni intérêt pour notre société, en se laissant-aller à la fatalité et à la déprime, qui sont le propre des gens démissionnaires et sans réactivité ! Ceux qui après l’Indépendance, n’ont pas su livrer en toute loyauté, le combat honorable de la restauration de la dignité à « leur » peuple en lui assurant tout au moins, le minimum vital de sa nourriture et de ses médicaments, sans recours excessif aux importations sonnantes et trébuchantes. Oui ! Nous avons pour obligation, de mettre fin à la spirale de nos échecs, en considérant cette fois-ci, cette halte-étape comme étant celle de la réflexion sur le fonctionnement de notre société, sur la mesure objective de nos forces et faiblesses. En un mot, sur nos capacités intrinsèques à nous prendre en charge dans cette conjoncture des plus difficiles, car l’idée selon laquelle : «Il va falloir se serrer la ceinture», est celle qui revient souvent en leitmotiv.

   S’impose donc à nous cette urgentissime nécessité de faire un bilan serein, mais cette fois-ci, forcément objectif, exhaustif et sans félonie, afin d’éviter qu’une fois la pandémie du Covid 19 passée, l’on ne revienne à nos sacro-saintes habitudes en nous disant : « Dieu soit loué! Nous en sommes sortis, plutôt bien! » Et d’ajouter : «Nous n’avons aucune inquiétude à nous faire pour notre avenir »! Oh, que non !Il n’est plus possible de faire perdurer le mensonge de la fausse statistique de l’approximation au « doigt mouillé » ou à « la louche », celle qui consiste à cacher par mauvaise ou même par bonne fois la vérité, à amadouer, à tromper et à endormir la vigilance de nos concitoyennes et concitoyens ! Ce n’est là, qu’un faux-fuyant ! Tout doit se faire dans la transparence totale, sans opacité, sans arrière-pensée et en toute loyauté. Il nous faut rompre avec les pratiques passéistes, dirigistes et désuètes du « camouflage » , en apprenant à bien tirer les enseignements et leçons utiles des épreuves vécues afin de guider nos pas vers l’horizon de la prospérité, en songeant à travailler dur comme nous ne l’avons jamais fait au paravant. C’est à cela que tient le défi de demain!

   Ceci, d’autant plus que dans l’après pandémie du Covid 19, nous aurons encore à affronter, tous les effets pervers d’une crise économique fortement marquée par une érosion drastique de la rente gazière et pétrolière. Il y va de notre survie, de l’honneur de notre pays et de notre souveraineté nationale ! Alors, méfions-nous de ces charmeurs impénitents, esprits formatés sur le triomphalisme et de leurs sons de sirènes qui continueront à nous dire par perfidie : «Tout va très bien, Madame la Marquise», l’instant d’une quiétude furtive à peine retrouvée. Ils chercheront encore à faire fonctionner le pays avec les mêmes réflexes et les mêmes méthodes d’une gouvernance calamiteuse qui a montré ses limites. Celle que le Mouvement populaire et pacifique du Hirak a massivement rejeté dès le 22 février 2019, alors que nous devons faire face à une crise économique majeure et à laquelle notre pays n’est nullement préparé, faut-il le souligner et le déplorer. Disons-leur qu’ils ne pourront plus nous induire en erreur d’autant que cette fois-ci, notre société a fait le choix d’emprunter la voie de l’éveil citoyen et de la vigilance permanente …

   Gagner la confiance du peuple équivaut pour les pouvoirs publics, à réduire l'influence des éléments nuisibles incrustés en son sein et ayant encore une forte emprise sur la vie publique, eux qui continueront à chercher à maintenir des pans entiers de notre société dans un « état de dormance » pour assurer au mieux, la pérennitédu système qui couve leur médiocrité,même s’ils savent parfaitement qu’à terme il est condamné à la disparition. Le plus vite serait le mieux, car il s’agit d’atténuer les rancœurs, ce préalable si nécessaire à la mobilisation de toute la société sans exclusive, en ce moment crucial du nécessaire et indispensable débat ouvert sur l’avant-projet de la Constitution en créant toutes les conditions pour sa mise en œuvre (libération des prisonniers d’opinion, liberté d’expression et ouverture des médias lourds aux débats contradictoires et libres …)

C’est de cela dont dépendra la gestation la mieux appropriée à la situation actuelle, à la naissance heureuse et consensuellement acceptée, d’une Algérie nouvelle fière de l’être et capable de réaliser les rêves et attentes de notre peuple et surtout de sa jeunesse, pour libérer socialement, économiquement et culturellement le pays de tout asservissement. C’est là pour nous, une manière de revisiter la marche interrompue de notre Révolution, en y apportant les réajustements nécessaires pour la mettre en conformité avec l’esprit de Novembre 1954, et du Congrès de la Soummam pour lequel se sont sacrifiés nos vaillants martyrs. « Allah yarham Achouhada » !

   Dans les combats que notre société sera appelée à livrer, nous avons besoin de celles et de ceux qui sauront sans calcul et sans attentes de dividendes matériels et/ou moraux, inscrire leurs actions dans la philosophie qui fait l’apologie du travail productif et utile pour le développement du pays, en suggérant à toutes les composantes de la société quelque soit leur niveau de responsabilité, d’observer attentivement le fonctionnement de la fourmi dont le cerveau est plus petit qu’un grain de couscous, cet insecte social de la famille des hyménoptères, devenu le symbole du travail durable.

« Va vers la fourmi, paresseux, regardeses voies et sois sage. Elle qui n’a ni chef, ni surveillant, ni gouverneur, elle prépare en étéson pain, elle amasse pendant la moisson sanourriture. Jusqu’à quand, paresseux, resteras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ?Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement,un peu croiser les mains pour dormir ... et tapauvreté viendra comme un voyageur et tondénuement comme un homme armé.», nous dit ce proverbe de Louis SEGOND pasteur protestant et théologien (mai 1810-juin 1885 à Genève). Oui ! Tout est dans ces paroles de sagesse ! C’est dire que le changement ne s’obtient pas dans la position « assis en tailleur » à contempler le firmament et en attendant les récompenses du Ciel. Pas besoin de devenir cubain, chinois, coréen, allemand ou turc pour découvrir la vertu du travail si nous savons décrypter et mettre en application cet autre proverbe, cette fois-ci algérien, qui dit : « Si tu veux savoir où tu vas, souviens-toi d’où tu viens »!, d’où cette nécessité de ressourcement.

   Oui, il n’y a pas si longtemps, nos parents en véritables « soldats » de la société du vivre-ensemble et en êtres utiles à leur communauté, avaient beaucoup plus l’esprit de la vaillante fourmi, que de cet autre insecte tire-au-flanc et inconscient qu’est la cigale ! Ils savaient mettre le cœur à la besogne pour travailler dur toute leur vie, non sans beaucoup de difficultés pour pouvoir joindre péniblement les deux bouts. C’est qu’ils avaient autrefois, bien connu les affres des crampes de la faim inhibant l’esprit et le corps, les morsures du froid glacial matinal et les gerçures des doigts. La misère perfide fût leur lot quotidien, bien qu’ils s’y fussent accoutumés courageusement.Que ce soit aux champs pour les paysans, dans de petites échoppes pour les artisans, sur les quais des ports et des gares pour les dockers, dans les profondeurs obscures du sous-sol pour les mineurs, ou sur les pistes et routes pour les cantonniers se protégeant la tête contre le soleil et les mollets des jets de goudron avec du papier d’emballage de ciment, ils étaient tous préoccupés par le gagne-pain de la dignité.

   Avec courage et abnégation, face à l’âpreté et à la dureté du labeur, ils arrivaient un tant soit peu et non sans grandes difficultés, à subvenir aux besoins basiques de leurs familles. À vrai dire, nos parents, ces braves gens qui s’échinaient au labeur, étaient tout le contraire des flambeurs, des « m’as-tu-vu » et des « arrivistes » en sous produits d’une mondialisation sauvage de « l’import-import » qui pullulent de nos jours, dans nos villes et villages, faisant prévaloir en gens malhonnêtes, leur système « D » d’ « El k’faza » pour amasser fortune, sans impôts payés au trésor public.Trompés par ceux qui ont présidé à leur destinée avec leurs complices et leurs affidés ces oligarques corrompus, corrupteurs et méprisants qui ont mené le pays à la ruine, les gens d’aujourd’hui ont cru que l’opulencemagique extraite des profondeurs de notre sous-sol, n’allait jamais s’épuiser, alors que ce n’était là qu’un leurre et une aisance virtuelle et artificielle.

   En ces temps de « vaches maigres » nous nous sommes rendus compte, que ce n’était qu’un effet d’optique que laissaient paraître au peuple, les décideurs et gouvernants à l’esprit « courtermiste » naviguant au jour le jour et à l’à-peu-près, en « sirènes » inconscientes, de l’après moi le déluge. Hélas !Les ressources gazières et pétrolières ne sont plus en mesure d’assurer à elles-seules, le bien-être et la prospérité de tout un peuple. Nos parents ne ressemblaient en rien à ces « rurbains » avachis, engoncés dans leurs vestes et djellabas, encombrant à longueur d’année, bus, cafés et marchés des villes et des villages. Ils sont là, à bailler à longueur de journée, les bras ballants et le regard perdu en gens insoucieux dans des corps d’adultes taillés dans le « roc », adeptes de l’apathie et du culte du farniente.

   Dans leur formatage nourri par discours vaillants et vaniteux d’un « pays à l’aise » et pouvant subvenir aux besoins de sa population, ils se complaisent dans cet « art » de ne rien faire, de se laisser vivre sans réfléchir aux lendemains, de n’envisager aucun avenir que l’heure présente et de se morfondre dans une profonde mélancolie de rentiers paresseux, sans trouver une utilité quelconque à fournir tout effort productif et conscient. Et dire que notre terre si fertile mais laissée à l’abandon et envahie par les ronces, l’orobanche, la moutarde des champs, l’oxalis, l’ortie, le genêt et le chardon, ne cesse d’appeler de tous ses vœux et de réclamer le retour de ces gros bras ankylosés, pour la bichonner et la faire fructifier à hauteur des besoins d’ un pays souverain, déterminé à assurer pour de vrai sa sécurité alimentaire ( Cf. Mes articles parus sur le Quotidien d’Oran, les 16 et 28 avril 2020).

    Mais pas à travers des discours volontaristes déclinés en vœux pieux comme pour Gassi Touil durant les années 80, lorsque l’agriculture saharienne était perçue comme la panacée, sans que ne soient posées les conditions préalables à sa durabilité et à la préservation de l’équilibre des écosystèmes fragiles. Dans nos contrées arides, la seule agriculture possible au sens de sa durabilité, est celle qui associe le palmier dattier aux autres cultures et à l’élevage, c’est-à-dire, l’agriculture oasienne à laquelle sont adossés de petits établissements humains …

   Pour nos parents, ces bons conducteurs de leur « attelage familial », l’essentiel était pour eux de se maintenir malgré tout, au-dessus de la « ligne de flottaison » afin d’éviter de sombrer dans le gouffre sans fin de la misère, de la précarité et de la dégradation sociales. Et tels des « tenders » des fonds des mines ramenant petit à petit le charbon à la locomotive, ces braves gens s’adonnaient au travail productif sans jamais rechigner. Ils étaient relayés par les « fourmis » du logis, nos mères et nos sœurs courage, sans qu’elles ne fussent ségréguées et claustrées dans un statut d’êtres minorés et « invisibles » dans la société. Rien à voir avec ces femmes vivant sous le diktat et la loi des nouveaux exégètes du « nouvel Islam » qui ne cessent de faire des fatwas à la « sauce wahhabite et sala        fiste ». Ces malheureuses créatures de la lointaine Arabie, sont moins libres chez-elles que les troupeaux de dromadaires qu’elles ne perçoivent qu’à travers les vitres teintées de leurs grosses cylindrées climatisées et grosses consommatrices de pétrole bon marché.

   Nos « fahlate » de la trime et de la parcimonie, savaient tout faire avec beaucoup de dextérité et avaient un profond respect pour la chose bien faite et gagnée au prix de l’effort, de la pugnacité et de la continuité. Rien n’était laissé au hasard, gaspillé ou jeté pour ces femmes économes, bien inscrites dans une « économie de guerre » contre la faim et la misère, qui savaient toujours trouver les recettes à l’ancienne, pour recycler, transformer la nourriture et les biens nécessaires aux besoins de leurs familles. Le raccommodage des vieux habits, le cardage de la laine et son tricotage, ainsi que la réparation de tout objet encore utile n’étaient jamais chez-elles une corvée mais plutôt, une nécessité ressentie en tant que valeurs sûres, transmises aux filles pour leur faciliter l’accès au statut de femmes autonomes et responsables dans la vie.

   Et dire que ces valeurs que la société d’antan savait jalousement préserver sont aujourd’hui remisées au rang de réflexes désuets et ringards par ceux qu’attire le mirage du gain facile, bâti sur la triche, la rente, « El k’faza » et la roublardise à facettes multiples, travers collatéraux d’une mondialisation néo-libérale sauvage, dont la philosophie est articulée autour de l’apologie de l’argent et du profit sans limite, érigé en « religion unique » de destruction massive des ressources et des richesses matérielle et humaine de la planète ! Il nous faudra bien mettre à profit notre confinement pour méditer sur tout cela Alors oui ! Il m’ait paru nécessaire et utile de faire cette rétrospective pour imprimer dans notre mémoire collective cette trace d’ADN commune à notre société à titre de rappel des jours sans pain.

   Sans redressement des cours du gaz et du pétrole et d’utilisation rationnelle de la rente pour remettre en rail une économie productive reposant sur une base forte et souveraine, industrielle, agraire et de services liés, il n’est pas à exclure que nous soyons un jour dans ce cas de figure. Il faut donc que les pouvoirs publics et la société tout entière s’y préparent sans faux-fuyant, en assumant avec responsabilité les difficultés à venir, en faisant du travail productif, notre seul mode gagne-pain à fronts perlés, traduit en nombreux produits façonnés in-situ, en sillons profonds de terre remuée, de labeur couronné par des moissons exubérantes qui valident et consolident notre sécurité alimentaire et notre souveraineté nationale. Nous pouvons nous en sortir si nous arrivons à nous ressourcer en prenant exemple sur nos ainés, en nous imprégnant de l’esprit de ces souches que sont nos parents qui ont sacralisé les valeurs du travail productif, au point d’en faire le marqueur essentiel de leur personnalité de gens dignes et utiles à leur communauté. Ils sont notre fierté et nous leur devons tout !

                                                                                                                                     *Professeur

     1. Un État vient au monde, Jean FREIRE in Tome 3 page 208, de l’ouvrage collectif « La guerre d’Algérie », sous la direction d’Henri ALLEG, avec H.J. DOUZON, J. FREIRE et P. HAUDIQUET, 1981, Temps Actuels, Paris.

   2. Cornaton (M.), Les camps de regroupement de la guerre d’Algérie, Paris, L’Harmattan, 1998.

   

PUBLICATION DU Pr KHELIL .2

Curieux endroit qu'a choisi le Pr KHELIL pour situer le déroulement de son histoire. Ce choix en réalité n'est pas fortuit: ce phénomène de la file d'attente révèle l'un des malaises chroniques que ressent le citoyen algérien. Pour les deux acteurs de ce roman ce lieu constitue l'observatoire idéal pour scruter, observer et sentir physiquement le resenti de ce malaise social. Le dialogue des deux amis, l'un agronome l'autre journaliste, passe en revue tous les problèmes qui empoisonnent la vie quotidienne de l'algérien. Dans l'épilogue l'auteur propose des solutions basées sur des études scientifiques qui doivent accompagner une réforme en profondeur de notre système socioéconomique et donc politique. Comme d'habitude chaque publication du Pr KHELIL constitue une nouvelle contribution positive  au débat national.A.B

Couverture chos files dattente

   

POINT DE VUE

L’OLIVIER : CE SYMBOLE DE RÉSISTANCE ET DE  L’IDENTITÉ PALESTINIENNE VANDALISÉ PAR                      LES COLONS SIONISTES HAINEUX ET CRIMINELS

_______________________________________

Abdelkader KHELIL*

Depuis l’Antiquité, l’Histoire nous a appris que l'olivier occupe une place de choix dans les civilisations méditerranéennes et l'esprit des hommes et des femmes qui les composent. Il symbolise tout au moins pour les trois religions monothéistes : la paix, la sagesse et l'harmonie. En fait, il a toujours été considéré comme l’arbre vital des peuples méditerranéens vivant dans son aire géographique de prédilection, mais aussi, pour de nombreuses communautés dans le monde qui ne cessent d’apprécier fortement son huile et ses vertus médicamenteuses.

   C’est dire, que l’acte de conserver, de défendre et d’élargir la culture de l'auguste olivier est un impératif croissant à l'heure où le monde cherche désespérément les moyens et les ressources végétales lui permettant de s'adapter au changement climatique, alors que l’empire du mal avec ses armes de destruction massive, sa stratégie et politiques de non développement global s’entête à dégrader notre planète pour imposer son esprit mercantile, dominateur et destructeur au service d’intérêts égoïstes de sa minorité hégémonique.


Lire la suite...
   
7808445
AUJOURD'HUI
HIER
CETTE SEMAINE
CE MOIS
All days
1514
9881
32407
1514
7808445

   

mai

1

mercredi

   

METEO MASCARA

Météo Mascara My-Meteo.fr