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HOMMAGE A Mohammed OULD KABLIA  

Le jeudi 29 aout 2013 nous quittait Mohammed OULD KABLIA, Moudjahed, grand serviteur de l’état et ancien élève de notre lycée. Pour honorer sa mémoire, nous vous présentons sa biographie

Biographie de Mohamed OULD KABLIA

Mohamed Ould Kablia est né le 6 mai 1932 à Tanger où son père exerçait depuis deux années, la fonction d’officier de la garde du sultan Mohamed V. Il fait avec son frère Dahou et sa sœur Zoubida des études primaires dans cette ville avant le retour à Mascara de toute la famille en 1940 au lendemain de la déclaration de guerre entre l’Allemagne et la France.

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A;KHELIL- A propos du confinement


IMPÉRATIF DE MATURATION DES IDÉES, PROGRAMMES ET PLANS D’ACTIONS

Comment faire pour éviter tous les écueils et les couacs nés d’expériences passées menées à la hussarde ? Comment remettre en cause ces plans d’action élaborés en comités restreints, sans concertation aucune, sans vision à long terme, sans études préalables et sérieuses de maturation ? Comment faire pour éviter que l’avenir de notre pays soit conçu par des acteurs dirigistes et autoritaires croyant « tout savoir sur tout » en leur seule qualité de chefs ? Pourquoi éprouvent-ils ce malin plaisir à faire tout sans partage en marginalisant les vrais détenteurs du savoir, de la technique et de la connaissance, comme c’est le cas par exemple pour le secteur stratégique de l’agriculture mais pas seulement ?

J’avais suggéré pour répondre à ces questions de faire pour la première fois au moins dans la vie de notre jeune République, l’exercice incontournable d’un bilan serein qui se veut être le plus objectif possible et le plus proche de la réalité. C’est qu’en cette période du « compter-sur-soi », il s’agit d’éviter, une fois la pandémie surmontée, que l’on revienne à nos vieilles habitudes du « laisser-aller », du « laisser-faire » et du «nous n’avons pas besoin de la science et de l’expertise de nos élites» d’ici et d’ailleurs. Il faut rompre avec cette attitude défaitiste que nous trainons telle une tare qui nous colle à la peau et ce, depuis les années 80, après la mort du Président Houari BOUMEDIÈNE. Cet homme d’État qui n’a jamais cherché à tirer profit de sa position de premier Magistrat du pays et des ors de la République.

Bien au contraire, il a fait de la période 1965-1978 celle de l’édification des bases productives, des structurations économiques et de l’érection de puissantes sociétés nationales à partir des ressources, des biens nationalisés et de la rente gazière et pétrolière, mais au seul service du développement national. Hélas ! S’en est suivie une très longue période de déviationnisme et de mise entre parenthèses des politiques élaborées pour défendre l’intérêt national, en développant cette fois-ci sur plus de trois décennies, la prédation des biens et des richesses de la collectivité nationale, ainsi que l’encouragement de l’émergence d’oligarques corrupteurs et corrompus.

Nous devons saisir l’opportunité du confinement pour faire de la maturation des idées et programmes, une phase déterminante et cruciale pour la réussite de véritables politiques publiques à engager en toute sérénité et sans surenchère, dans la transparence totale, sans arrière-pensée et/ou pression sur les épaules des locataires de nos départements ministériels chargés de leur mise en œuvre. Car il s’agit là, non pas d’un défi individuel assumé juste des bouts des lèvres, sachant très bien qu’il n’y aura aucune poursuite ou sanction en cas d’échec, comme c’est devenu jusque-là la règle de gouvernance, mais plutôt d’une lourde responsabilité collective déterminante pour le devenir de toute une Nation qui mérite mieux que ce que lui propose de façon unilatérale, la médiocratie et l’impéritie régnantes.

Oui ! Il nous faudra dépasser toutes les contingences de la pensée unique faite de pratiques passéistes, dirigistes et désuètes du « camouflage » de la réalité. Cette réalité que d’aucuns veulent cacher, car cherchant par moult subterfuges érigés en style et norme de « gouvernance», à gagner les bonnes grâces de leurs chefs hiérarchiques afin de se maintenir dans les rouages des centres de décision après avoir occupé par infraction, des postes de responsabilité de haut vol, mais sans vraiment que ce soit par seul mérite et/ou compétence. Au titre de la pensée et de l’action rénovée, la langue de bois, les effets d’annonce et les promesses démagogiques sont à proscrire à tout jamais, si nous voulons faire avancer et développer notre pays. Il s’agit de différencier le « bon grain » de l’intérêt public, de « l’ivraie » qui fait feu de tout bois pour se maintenir.

Que ce soit pour les secteurs de l’agriculture, de la santé, de l’industrie, du développement durable, du tourisme solidaire, du système éducatif qui retiennent l’attention et les préoccupations de nos concitoyennes et de nos concitoyens, voire pour le reste des autres secteurs, les enseignements à tirer des expériences vécues s’avèrent utiles et indispensables à plus d’un titre. Le souci premier est donc de faire en sorte que la trajectoire et le choix de notre développement national soient corrigés et réorientés au plus vite, pour les inscrire dans des cheminements qui garantissent leur durabilité et pour guider nos pas vers un horizon de plus de prospérité mais à partager équitablement. Cela ne peut se faire sans songer cette fois-ci à travailler dur comme nous ne l’avons jamais fait auparavant, après la levée de toutes les contraintes pour mettre en mouvement notre société autour des valeurs fondamentales du travail, le vrai, celui qui fait perler la sueur des fronts et assurer le « gagne-pain » aux gens honnêtes.

NÉCESSITÉ D’UNE EXPERTISE INDÉPENDANTE

D’abord dans son volet bilanciel, ce travail d’analyse et de synthèse est à confier à des « Panels d’Experts » d’ici et d’ailleurs placés sous l’autorité du Premier Ministre. Il doit aboutir sur la formulation de propositions, au plus près de la réalité de notre vécu et de nos possibilités intrinsèques correctement évaluées. Ce travail « d’expertise indépendante » de toute volonté partisane, exclut de fait l’approche habituelle de l’Administration centrale, qui est celle de l’esprit forcément subjectif.

Celle qui a tendance à faire dans le triomphalisme pour dorer le blason et tirer la couverture à soi. C’est pourquoi, avec la dissolution criminelle de l’organe central de planification, de prospective et de réflexion à long terme, une voie royale fut tracée pour des éléments irresponsables et nuisibles à la dynamique du développement national et durable, des éléments adeptes du pilotage à vue et du « courtermisme » qui se sont incrustés dans les institutions de l’État. Ils détiennent en fait de véritables citadelles infranchissables de reproduction de la médiocrité et cherchent toujours à construire des statistiques erronées pour embellir leurs bilans en tentant de cacher la réalité de leurs faibles performances.

Il est illusoire et risqué de croire que le changement attendu par une société fatiguée par des décennies de promesses (le plus souvent non tenues) et envahie par le doute, ne soit qu’une simple question de dépense publique. C’est là une erreur, dans la mesure où de la sorte, on est tenté de garder le même personnel pour recommencer les mêmes mauvaises choses, tout en faisant l’impasse sur la recherche de gens aptes à conduire et à mener à bien ce changement si nécessaire et si impérieux. En tout état de cause, il est bien évident que ceux qui s’agitent à la lisière des centres de décisions, ne sont certainement pas les mieux placés pour traduire ce rêve partagé par notre communauté, parce qu’en carriéristes, ils sont dans la reproduction du mensonge et dans le maquillage de la réalité du terrain, eux les zélés qui ont servis toutes les 3issabate.

L’ÉTAT REVU ET CORRIGÉ DANS SES RAPPORTS AVEC LA SOCIÉTÉ

          

Dans le contexte d’un « État revisité » dans ses rapports avec la société et ses pratiques de gestion des affaires publiques, la citoyenne et le citoyen doivent être considérés comme des acteurs actifs et indispensables dans le processus de développement économique et social. Ils auront ainsi, la latitude d’exercer leur citoyenneté dans leurs intérêts propres et celui de leur communauté, sans avoir à revendiquer ce droit par des formes de violence portant atteinte à l’autorité de l’État et au Trésor Public.

Cette implication citoyenne est d’autant plus justifiée aujourd’hui, que l’exigence de justice et de l’équité dans la répartition des bienfaits de la prospérité à l’échelle de tous les individus, est perçue comme un droit nécessaire et vital.C’est pourquoi, le développement local doit aujourd’hui prendre toute sa signification et s’intégrer dans un projet global où les dimensionséconomique, sociale, culturelle et environnementale, sont réellement prises en compte, en tant que traduction du principe de l’égalité des chances et d’une juste répartition des fruits de la croissance.

Cela veut dire que le développement ne saurait être perçu uniquement sous le seul angle de la dépense des ressources financières publiques. Sinon, comment expliquer qu’en dépit de tous les efforts entrepris par l’État, la situation actuelle reste toujours marquée par des revendications de natures multiples, malgré l’amélioration des principaux indicateurs socio-économiques ? L’effort conséquent d’investissement consenti par l’État doit plutôt trouver son prolongement dans lacréativité et dans l’action maturée, concertée, validée et fiabilisée au plan de sa durabilité.

                                          

IMPLICATION DES ÉLITES LOCALES

Cette action rénovée du processus de développement local suppose bien évidemment : une implication des élites locales, une meilleure connaissance des territoires et de la société, une ingénierie appropriée et une décentralisation des pouvoirs décisionnels. Aujourd’hui, la différence doit se faire sur l’effort déployé pour attirer les compétences, impliquer les différents partenaires du développement, améliorer l’attractivité des territoires et créer de nouvelles richesses, sources de bien être, de quiétude et de cohésion sociale. Cette approche qualitative d’un développement local repensé, commande une large mobilisation des élites locales sans aucune exclusive. C’est là, le premier atout d’une collectivité à la recherche d’une efficacité certaine et disposée à relever les défis, qui se posent au développement durable de son territoire.

Comme pour le niveau central, la disponibilité de cette ressource humaine qualifiée, peut donner lieu à la mise en place, au niveau de chacune de nos wilayas, à un « panel d’Experts » qui pourrait apporter aux élus et aux services déconcentrés, l’expertise nécessaire à la fiabilisation de leurs actions. Son implication avec une utilisation rationnelle et durable équivaut à un apport d’une valeur ajoutée managériale significative pour la dynamique réelle du développement des territoires et des régions.

Cela peut donner lieu à l’élaboration, par chaque wilaya, d’un schéma opérationnel d’aménagement et de développement durable, offrant ainsi une traçabilité et une lisibilité à la dynamique de développement à court, moyen et long termes à décliner en plans pluriannuels. Une fois validé dans son contenu, selon les principes de bonne gouvernance, il devient de ce fait « opposable aux tiers » et permet d’inscrire la dynamique du développement local, dans la continuité. De même, des études de proximité qu’il convient de confier aux universités et centres de recherches, pourraient aussi soustraire les collectivités locales de leurs pratiques de « pilotage à vue » et de saupoudrage des investissements sans cohérence aucune.

Au titre de la recherche d’une meilleure efficience de la dynamique de développement locale, il est à déplorer la disparition de la Direction de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, remplacée par une Direction de Programmation et de Suivi du Budget. Cette façon de ne percevoir le développement que sous l’aspect de la dépense publique sans mesure d’impact des investissements octroyés par l’État, a laissé un vide préjudiciable à la constitution de véritables banques de données et de paramètres socio-économiques sans lesquels aucun programme de développement sérieux et viable ne peut être établi.

Dans la situation actuelle, la connaissance de la société, de ses atouts et de ses contraintes dans chacun des territoires qui la compose, font de la planification un outil et un centre incontournable de coordination de prospective territoriale et d’audit social, autrement dit un véritable observatoire au service des Collectivités locales et Territoriales, dans leur globalité. La réhabilitation de la planification stratégique autorise la programmation par objectifs, qui reste la meilleure manière d’exprimer la finalité d’un développement global, correcteur des disparités, des inégalités et des déséquilibres existants et qui sont le lien de proximité avec les aspirations de la population. Dans cette planification par objectifs, le « contrat programme » reste le meilleur instrument et la meilleure expression de la bonne gouvernance, dans la mesure où il trouve son aboutissement dans un mode de relations contractuelles entre tous les partenaires de la vie économique, sociale   et culturelle, au niveau local.

La réhabilitation du système de planification, est un préalable à la décentralisation, en tant qu’acte fondateur d’un État proche des intérêts de la population, garant de la cohésion sociale et de l’égalité des chances à travers l’ensemble du territoire. La décentralisation constitue en fait, la meilleure forme de réponse à toute grogne populaire, au moindre coût pour la collectivité nationale. Elle est certainement la forme la mieux adaptée aux spécificités de chacune de nos wilayas et à la diversité territoriale. Elle est aussi de nature à susciter l’enthousiasme et un élan de compétition saine autour des activités productives dans différents domaines et secteurs, qui constituent des gisements d’emplois pour nos jeunes et autant de possibilités de création de nouvelles richesses.

En conclusion, je dirais que« l’homme qu’il faut à la place qu’il faut », ce slogan tellement dépouillé de tout son contenu, doit aujourd’hui retrouver toute la plénitude de son sens, en donnant la primauté à ceux qui acceptent de servir leur pays et non se servir, ceux qui n’exigent aucune contrepartie autre, que la considération qui leur est due et le salaire qui correspond à leurs compétences et résultats. Le changement est en fait, une entreprise qui ne peut être managée que par l’élite qu’il convient de réhabiliter dans sa fonction de «locomotive » et de levier de la société. Cette élite est la seule à même de tirer la société vers les horizons clairs et abordables du savoir, de la technologie et du travail productif. 

Ces hommes et ces femmes compétents ne peuvent en aucune manière craindre quoi que ce soit de cette jeunesse montante, fière, enthousiaste, intelligence est qui a donné une leçon de maturité à tous, à travers son grand mouvement du Hirak du 22 février 2019. Ces ainés, qui ont fait leurs premiers pas dans la construction du pays et de son économie au sortir de la guerre de libération sauront sans aucun utiliser toute leur expertise et leur savoir-faire pour mieux encadrer cette jeunesse et en tirer le meilleur en l’aidant, à être au niveau des exigences et des défis. Ils sont en mesure de l’accompagner dans sa vie active, jusqu’à l’aboutissement de sa pleine maturité dans la conduite des affaires publiques et dans le management des différents secteurs de la vie économique, sociale et culturelle.Ce choix approprié de nature à amorcer le changement et la rupture féconde avec le passé « 3issabiste » prend valeur d’un virage décisif pour l’avenir de notre pays.

Il reste que cela ne saurait suffire si l’on ne songe pas à la mise en place d’un Haut Commissariat à la Planification et à la Prospective, pour mieux encadrer cette dynamique qui doit forcément s’inscrire dans une vision à long terme, en fonction le l’image souhaitée de cette Algérie de demain, des défis et des enjeux du futur qui s’y rattachent. C’est pourquoi, cet instrument de veille stratégique demeure aujourd’hui incontournable, comme l’on déjà comprit depuis bien longtemps, bon nombre de pays et même ceux qui se targuent de mettre en place et de défendre une économie libérale.

Si nous entreprenons tout cela, il n’y a aucune raison de considérer injustement, que nous sommes encore un peuple de « culs-de-jatte ». Lorsque le cœur, la volonté et la raison seront au rendez-vous, lorsque les initiatives seront libérées, lorsque la levée des contraintes sera assurée, lorsque la confiance sera retrouvée, lorsque le déficit de légitimité du pouvoir sera effacé, lorsque des garanties d’une « parole libérée pour le bien et le progrès du pays » seront données alors nous pourrons dire que nous sommes en train de construire tous ensemble notre société nouvelle. N’étant plus de simples figurants et/ou exécutants passifs, en tant qu’acteurs cette fois-ci, nous serons en mesure de bâtir cette Algérie libre, démocratique, sociale et solidaire dans sa diversité. Celle que la Proclamation du premier Novembre 54 et la Plate-forme de la Soummam d’Août 55 ont appelée de leurs vœux. Cette Algérie nouvelle sera ainsi une réalité vivante et durable.

                                                                                                                                * Professeur

   

PUBLICATION DU Pr KHELIL .2

Curieux endroit qu'a choisi le Pr KHELIL pour situer le déroulement de son histoire. Ce choix en réalité n'est pas fortuit: ce phénomène de la file d'attente révèle l'un des malaises chroniques que ressent le citoyen algérien. Pour les deux acteurs de ce roman ce lieu constitue l'observatoire idéal pour scruter, observer et sentir physiquement le resenti de ce malaise social. Le dialogue des deux amis, l'un agronome l'autre journaliste, passe en revue tous les problèmes qui empoisonnent la vie quotidienne de l'algérien. Dans l'épilogue l'auteur propose des solutions basées sur des études scientifiques qui doivent accompagner une réforme en profondeur de notre système socioéconomique et donc politique. Comme d'habitude chaque publication du Pr KHELIL constitue une nouvelle contribution positive  au débat national.A.B

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POINT DE VUE

L’OLIVIER : CE SYMBOLE DE RÉSISTANCE ET DE  L’IDENTITÉ PALESTINIENNE VANDALISÉ PAR                      LES COLONS SIONISTES HAINEUX ET CRIMINELS

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Abdelkader KHELIL*

Depuis l’Antiquité, l’Histoire nous a appris que l'olivier occupe une place de choix dans les civilisations méditerranéennes et l'esprit des hommes et des femmes qui les composent. Il symbolise tout au moins pour les trois religions monothéistes : la paix, la sagesse et l'harmonie. En fait, il a toujours été considéré comme l’arbre vital des peuples méditerranéens vivant dans son aire géographique de prédilection, mais aussi, pour de nombreuses communautés dans le monde qui ne cessent d’apprécier fortement son huile et ses vertus médicamenteuses.

   C’est dire, que l’acte de conserver, de défendre et d’élargir la culture de l'auguste olivier est un impératif croissant à l'heure où le monde cherche désespérément les moyens et les ressources végétales lui permettant de s'adapter au changement climatique, alors que l’empire du mal avec ses armes de destruction massive, sa stratégie et politiques de non développement global s’entête à dégrader notre planète pour imposer son esprit mercantile, dominateur et destructeur au service d’intérêts égoïstes de sa minorité hégémonique.


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