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HOMMAGE A Mohammed OULD KABLIA  

Le jeudi 29 aout 2013 nous quittait Mohammed OULD KABLIA, Moudjahed, grand serviteur de l’état et ancien élève de notre lycée. Pour honorer sa mémoire, nous vous présentons sa biographie

Biographie de Mohamed OULD KABLIA

Mohamed Ould Kablia est né le 6 mai 1932 à Tanger où son père exerçait depuis deux années, la fonction d’officier de la garde du sultan Mohamed V. Il fait avec son frère Dahou et sa sœur Zoubida des études primaires dans cette ville avant le retour à Mascara de toute la famille en 1940 au lendemain de la déclaration de guerre entre l’Allemagne et la France.

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A.KHELIL -FAIRE DU 25ème SILA UNE GRANDE OPPORTUNITÉ

Avec les efforts entrepris par l’État algérien depuis l’indépendance en 1962 pour lutte contre l’analphabétisme, cette hydre maléfique aux effets collatéraux dévastateurs a été réduite en 2021, au taux de 7,94%, selon l’Office National de la Statistique. Ce résultat positif de l’Algérie indépendante, contraste cependant, avec l’intérêt que portent nos concitoyennes et concitoyens à la lecture. En effet, avec seulement 1.000 ouvrages par an (dont 600 en français) publiés par les 128 éditeurs restants qui peinent à maintenir leur activité, la production livresque et le marché du livre demeurent très restreints et non significatifs pour un pays qui se fixe comme objectif, d’être parmi les pays émergents  en raison de l’étroitesse du marché et de l’amenuisement au fil du temps, du lectorat. Cela tient aux difficultés rencontrées dans les différents segments de la chaîne du livre qui connait des dysfonctionnements préjudiciables, auxquelles s’est ajoutée bien sûr, l’effroyable et paralysante crise sanitaire qui tarde à s’éteindre définitivement.

C’est pourquoi, ilest tout à fait mal à propos de dire à quelqu’un: « C'est quand la dernière fois que vous avez pris le temps de lire complètement un livre ? » Et pourtant ! Même si cette question fâche la personne interloquée et l’indispose au plus haut point, elle se doit tout de même d’être posée à nos décideurs, parlementaires, gouvernants, nos élus locaux mais aussi, à Mme la ministre de la culture qui en sa qualité de gardienne du patrimoine matériel et immatériel du pays, a l’impérieuse obligation de remettre un tant soit peu, les « pendules à l’heure » dans un secteur hautement névralgique. S’il faut le considérer comme tel, c’est que notre société à l’instar de bien d’autres, est en droit d’aspirer à un bien-être global et à un savoir équitablement partagés en tout lieu de notre vaste territoire.

   Il est vrai que la gestion jugée peu fiable, voire hasardeuse en ce qui concerne aussi bien la promotion du livre, que les autres segments, tels : la restauration des sites et de tous nos monuments de l’antiquité à nos jours, le théâtre, les arts plastiques ou le cinéma, qui a prévalu, n’est pas sans conséquences. Réhabiliter l’image de la culture, si diversifiée et si riche de notre pays à l’international dans ce secteur vital et stratégique, alors que très souvent critiqué vertement et montré du doigt (surtout par notre diaspora, comme à l’occasion de la visite du président de la République en Egypte), ne saurait davantage s’accommoder de la léthargie ambiante qui l’a paralysé.

   Ce département ministériel ne peut plus se contenter de recevoir et compter les coups venant de la part de l’extérieur (bien souvent du Maroc, à propos des questions patrimoniales communes aux pays du Maghreb et pour lesquelles il revendique injustement la paternité). En effet, à défaut d’avoir développé des capacités professionnelles d’anticipation, l’administration a perdu les bons réflexes de réactivité, de vigilance et de défense de la chose publique nationale. C’est pourquoi, notre pays s’est souvent trouvé désarmé et sur la défensive. C’est pour cette raison, qu’il importe d’impliquer fortement et durablement les différents professionnels, spécialistes et experts jusque là marginalisés, dans une réflexion globale devant conduire en toute transparence, à l’élaboration d’un programme national pluri-annuel et à une « feuille de route » digne de ce nom, convenablement maturée et approuvée par les acteurs concernés avant son exécution. C’est de cette manière que les choses devraient s’améliorer et fonctionner pour l’intérêt de toutes et de tous !

C’est vrai aussi que trop occupés, les élus de la nation et les grands commis de l’État peuvent penser qu’ils n’ont pas que cela à faire ! Loin donc de moi, l’idée de mettre tout ce beau monde dans la gêne ! Mon propos se limite simplement à dire, que si par curiosité ou par pur hasard ils venaient à se rendre par exemple, dans la librairie du « Tiers Monde » de la place Émir Abd-el-Kader à Alger la mieux achalandée, ils apprendraient bien des choses s’ils venaient à interroger son directeur qui essaye par professionnalisme et amour du livre et de la lecture de résister vaillamment à la tentation de fermeture de ce haut lieu du savoir, autrefois véritable  « bouillon de culture» chargé de souvenirs et d’histoires d’un passé glorieux.

   Hélas ! Il est bien loin ce temps des années 1960-70 où les librairies, les théâtres, les maisons de la culture et les centres culturels, les salles d’exposition, les cinémas en salles et en plein air, les cinémathèques étaient les espaces fortement fréquentés par une jeunesse éveillée, studieuse, talentueuse, créative et patriotique, durant cette époque « années lumière » qui n’a malheureusement que très peu durée avec l’avènement du libéralisme sauvage et prédateur instauré depuis les années 80! À croire que notre avenir est dans notre passé et que notre pays avance à reculons! Quel triste constat ! N’est-ce pas que l’Algérie mérite mieux pour avoir souffert des privations durant des décennies ?

Ces Messieurs / Dames supposés être les représentants du peuple et de fait locataires des augustes Chambres du Parlement, se seraient aperçus par eux-mêmes des difficultés qu’éprouvent les professionnels de la chaine du livre. Oui ! Il faut le dire haut et fort ! Ces artisans du livre tous métiers confondus peinent à l’écrire, à le corriger, à le concevoir, à l’imprimer, à le distribuer tant bien que mal au prix raisonnable pour in fini, le faire lire par un public qui n’arrive pas à boucler ses fins de mois, eu égard à l’inflation du dinar, à la cherté de la vie et son corollaire l’érosion du pouvoir d’achat.

   Quand le prix moyen d’un roman équivaut à l’achat de douze kilos de pommes de terre, ou de trente-huit sachets de lait reconstitué et ou encore à un litre d’huile d’olive, il est bien évident que le choix est vite fait par les pères et mères de familles à la condition modeste, même s’ils sont férus de lecture ! Et pourtant, le SILA de la 24ème édition avait drainé en 2017, plus d’un million de visiteurs. Autant dire que le potentiel de lectrices et lecteurs existe bel et bien et que son nombre est très significatif et digne d’intérêt! Quelle frustration intolérable que de ne rien faire de concret pour permettre à des centaines de milliers de lectrices et lecteurs, d’accéder aux bonnes feuilles de lecture des livres édités et mis sur le marché ! Quelle autre grande frustration lorsqu’on constate aussi qu’au terme de cette grande manifestation nationale, le grand gagnant n’est finalement autre, que le secteur de la restauration. Son chiffre d’affaires grâce aux quantités de produits alimentaires consommés, n’a en effet aucune commune mesure avec l’édition du livre qui lui, n’a fait que drainer et attirer la foule venue de toutes les wilayas du pays, sans que les auteurs et éditeurs n’en tirent grand bénéfice !

Alors !Combien sont ces élus de la nation à évoquer cette question épineuse en séances plénières autant de fois que nécessaire ou en interne par auto saisine, au sein des deux chambres du Parlement pour interpeller le département ministériel en charge de ce produit tout aussi vital que ceux qui les font pérorer tout au long de la saison parlementaire ? C’est dire qu’ils restent focalisés pour l’essentiel, sur le « yoyo » de la mercuriale des produits alimentaires de première nécessité, surtout à l’approche du mois sacré de « Goufette » Ramadhan ! De surcroît, trop occupés par les faits divers rapportés par Facebook et Twitter pour être dans l’air du temps, pourquoi éprouveraient-ils, ce besoin de rendre visite à des librairies qui pour la plupart ont déjà déposé la clé sous le paillasson et dont la dernière en date, le 25 février 2022, ce trouve n’être que la grande et célèbre librairie « Abdelkader Alloula » d’Oran ! Quel symbole et quelle tristesse !

   Avec aussi la fermeture de certaines imprimeries, il est à déplorer que nous ayons là, toutes les conditions et les ingrédients réunis pour annoncer une mort inéluctable, voire certaine du livre, à la veille de l’ouverture prochaine du 25ème SILA de ce mois. Oui, il faut le dire sans avoir peur de choquer ! Les élus de la nation n’ont pas su décrypter et entendre à leur juste valeur, les grands cris de détresse et les SOS lancés par les éditeurs qui n’arrivent pas à trouver des oreilles attentives pour faire écho de leurs problèmes dans l’hémicycle où ne sont évoquées majoritairement, que les questions en rapport avec le secteur du commerce dont le principal responsable est souvent malmené, mais sans grands résultats quant à l’amélioration et au contrôle réel et efficace des circuits de distribution des biens de consommation courante. Tout semble dire que le livre n’est pas pour eux, cette priorité qui leur ramènera plus de popularité !

   Il est certain que de la sorte, nos parlementaires passent à côté de beaucoup de bienfaits en n’accordant pas toute l’attention voulue au besoin de lecture pour une société qui se doit d’être équilibrée. Et pourtant ! Nous savons toutes et tous à travers des études entreprises dans des pays qui savent donner un sens au bien-être de leurs sociétés, que la lecture quotidienne stimule le cerveau et peut même ralentir l'évolution de la maladie d'Alzheimer. N’est-ce pas que lire, c’est garder son cerveau actif en l’empêchant de perdre ses capacités, car comme tous les autres muscles du corps, il a besoin d'entraînement pour restervigoureux et en bonne santé, évitant ainsi toute atrophie? N’est-ce pas que la lecture permet de développer la mémoire et les capacités cognitives ?

   Et pourtant ! Tout un chacun sait que quand on lit par exemple un roman,il faut retenir les noms des personnages, leurs intentions, leur vécu, puis les nuances et toutes les actions secondaires qui s'entremêlent à l'action principale. Ça représente de toute évidence, beaucoup d'informations à retenir. Lire, c’est aussi, diminuer le stress qu’il soit lié au travail productif ou à des soucis de notre quotidien. Peu importe ! La lecture diminue notre état d'anxiété, carun roman bien raconté peut tout simplement nous transporter dans une autre dimension. Il nous fait voyager et s'évader sans quitter notre canapé. Et puis, au moment de la lecture on est si concentré sur le contenu du livre, que le monde qui nous entoure disparaît de notre « radar ». En lisant, nous sommes transportés ailleurs et notre esprit est bien plus tranquille que d’habitude. C’est dire que la lecture, a cette capacité d'alléger notre anxiété et de nous détendre complètement.

   La lecture améliore nos connaissances, notre expression orale et écrite tout en enrichissant notre esprit. Notre imagination est aussi ravivée et maintenue constamment en éveil. C'est là, une de ses vertus et pas la moindre ! Quand on lit, on remplit notre cerveau avec de nouvelles informations qui nous seront utiles pour après. Plus nous avons de connaissances, mieux nous sommes équipés en tant que société du savoir, pour affronter de nouveaux défis. Cela a un avantage indéniable dans nos relations professionnelles. La lecture sollicite notre esprit critique et d’analyse. Elle nous permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure. C’est pourquoi, l’écrivain américain de science-fiction, cinéaste et producteur de télévision, George R. R. Martin a eu raison de dire : « Qu’un lecteur vit un millier de vies avant de mourir, et un homme qui ne lit pas, n’en vit qu’une seule. »

   Sachez aussi que si par malheur vous êtes amenés à tout perdre dans votre vie, souvenez-vous qu'on ne pourra jamais vous retirer votre savoir et vos connaissances. Plus on lit, plus on découvre de nouveaux mots et plus il y a de chances de les employer dans son langage quotidien. S'exprimer de manière éloquente et précise est un précieux atout professionnel pour notre jeunesse, car être capable de communiquer avec ses supérieurs en ayant confiance en ses capacités, est un excellent moyen d'améliorer son estime de soi.Enrichir son vocabulaire peut même faire avancer sa carrière. C’est dire que la lecture est un investissement utile et non un luxe superflu qui peut être remplacé par les lectures furtives de bribes d’informations bien souvent à caractère subversif qui nuisent à l’esprit fragile et insuffisamment préparé. Tout cela est fait avec cette arrière pensée de forger une opinion unique indépendamment des intérêts et volontés des peuples.

   Cette option d’alignement est forcément, celle des dominants de ce monde unipolaire qui cherchent à faire de nous leurs obligés, nous les « esprits paresseux » qui serons forcés de s’aligner individuellement et malgré-nous, sur cet ordre établi qui mène le monde à sa perte. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe en Ukraine, pour comprendre ce qui peut arriver à une société où les individus ne disposent pas d’esprit critique et d’analyse, autrement dit, des gens sans autonomie de pensée et sans libre arbitre, que seule la sélection de bonnes lectures peut forger au fil du temps !

   En conclusion à ce modeste plaidoyer sur la lecture, je tiens à vous dire, Mme la ministre de la culture, que pour restituer au livre ses lettres de noblesse il va falloir aller très vite, pour lever toute une série de contraintes afin de sortir cette industrie du savoir, de la situation critique et du marasme dans lesquels elle se débat et dont les effets collatéraux ont eu un impact négatif sur le niveau culturel de notre société, sur l’image de notre pays et sur l’emploi dans le secteur de la culture. Certes ! Il est bien heureux d’apprendre que pour cette année 2022, les exposants au SILA seront exemptés des frais de location de leurs stands. Mais il reste que cette heureuse et bonne décision prise par Mr le président de la République, ne doit pas être « l’arbre qui cache la forêt » ! Oui, Mme la Ministre, il reste beaucoup à faire avec les différents professionnels, dans la mesure où la politique  menée jusque là, reste inadaptée à la dynamique et aux exigences spécifiques à la production du livre, en raison du fait que le soutien  accordé par  l’État  et tout à fait dérisoire. Aider la chaîne du livre, équivaut :

     1. À rassurer le monde de l’édition, un des secteurs les plus plombés par la crise sanitaire et la flambée des prix des matières premières qui a mis au chômage un grand nombre de ces employés, en raison des difficultés liées au manque de liquidités et au règlement de créances, alors que l’année 2022 a été annoncée par Mr le président de la République, comme étant celle d’une relance économique effective et par conséquent, celle de la protection et de l’élargissement des capacités de la production nationale et de la création d’emplois. Pour que le secteur de la culture soit de la partie, il convient tout d’abord, d’envisager au titre de la loi complémentaire des Finances pour l’année 2022, la suppression des taxes sur les matières premières où il a été enregistré une augmentation de 120%. Il faut se rendre à l’évidence que plus que d’être une affaire rentable financièrement, l’écriture du livre, sa correction, sa conception infographique, son impression, sa distribution et sa vente au public, est en fait, un acte citoyen manifesté par les différents intervenants qui sont loin de faire fortune dans ce domaine sinistré.

   2. À revitaliser les 150 librairies présentes sur le territoire national, afin d’éviter leurs fermetures et la mort inéluctable de l’édition du livre. Faire tourner la machine, suppose que les structures étatiques (bibliothèques de maisons de la culture, d’écoles, de collèges, de lycées, de centres de formation professionnels, d’universités…) passent commande auprès des libraires qui font l’essentiel de leur chiffre d’affaires sur la vente du livre scolaire, les annales pour les classes d’examen, les prix de fin d’année  et l’acquisition de livres aux bibliothèques. À noter que pour ce qui concerne  les  livres des éditions  étrangères, les libraires sont dans l’incapacité  totale  de  répondre  à  la demande de leurs lectrices et lecteurs, en raison des règles et lois d’importation en vigueur.

   3. Assurer une meilleure circulation du livre ! Pour les acteurs de l’industrie du livre, la distribution demeure un « point noir ». En dehors d’Alger, cette distribution se fait très mal et les librairies, particulièrement celles de l’intérieur, des régions Hauts-Plateaux et du Sud ne sont pas correctement approvisionnées.Il y a là, une possibilité pour étoffer le réseau de distribution à travers la création de coopératives de jeunes, pour approvisionner correctement les librairies, voire ramener le livre à domicile à leur clientèle …

   Au-delà des contraintes évoquées qui peuvent être facilement levées en y mettant un peu de bonne volonté de part et d’autre, le livre souffre surtout d'une désaffection de l’école pour la lecture, dûe à la surcharge des programmes scolaires. Cela laisse peu de temps à nos enfants, ces graines d’écrivains et de lecteurs de demain, à apprendre à le devenir à l'école, dès le cycle primaire. Cela passe par la bibliothèque de l'école qui peut être une petite armoire au fond d'une salle de classe avec une institutrice ou un instituteur qui incite l'élève à découvrir son premier récit, son premier livre. Certains enfants peuvent être des écrivains en herbe, grâce à l’initiative que prenaient autrefois, les maîtresses et maîtres d’écoles, à travers la production du « journal de classe », avant que tout cela ne fût balayer par les différentes réformes successives des « têtes bien pleines ».

Nos enfants sont donc devenus, des élèves et un peu plus tard, des étudiants « ré-citateurs » sans libre arbitre ni base solidement ancrée dans l’esprit critique de synthèse et d’analyse, après la suppression dès 1977, de la méthode d'enseignement qui avait fait ses preuves. Oui ! C’est cela qui a hâté la disparition du livre et de la lecture dans notre société, Mrs les ministres de l’éducation et de l’enseignement supérieur ! Cela veut dire que sans l’implication de vos départements pour garantir l’émergence de plus d’écrivains et de lecteurs à l’Algérie de demain, votre collègue de la culture ne pourra dans le meilleur des cas, qu’améliorer quelque peu, le fonctionnement des différents segments de la chaîne du livre. Aussi, le mettre mot d’une action réussie dans ce cas, reste le partenariat et la concertation permanente que devra favoriser le Conseil National du Livre, en s’ouvrant davantage à l’expertise nationale … 

  

                                                                                                                                 * Professeur

   

PUBLICATION DU Pr KHELIL .2

Curieux endroit qu'a choisi le Pr KHELIL pour situer le déroulement de son histoire. Ce choix en réalité n'est pas fortuit: ce phénomène de la file d'attente révèle l'un des malaises chroniques que ressent le citoyen algérien. Pour les deux acteurs de ce roman ce lieu constitue l'observatoire idéal pour scruter, observer et sentir physiquement le resenti de ce malaise social. Le dialogue des deux amis, l'un agronome l'autre journaliste, passe en revue tous les problèmes qui empoisonnent la vie quotidienne de l'algérien. Dans l'épilogue l'auteur propose des solutions basées sur des études scientifiques qui doivent accompagner une réforme en profondeur de notre système socioéconomique et donc politique. Comme d'habitude chaque publication du Pr KHELIL constitue une nouvelle contribution positive  au débat national.A.B

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POINT DE VUE

L’OLIVIER : CE SYMBOLE DE RÉSISTANCE ET DE  L’IDENTITÉ PALESTINIENNE VANDALISÉ PAR                      LES COLONS SIONISTES HAINEUX ET CRIMINELS

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Abdelkader KHELIL*

Depuis l’Antiquité, l’Histoire nous a appris que l'olivier occupe une place de choix dans les civilisations méditerranéennes et l'esprit des hommes et des femmes qui les composent. Il symbolise tout au moins pour les trois religions monothéistes : la paix, la sagesse et l'harmonie. En fait, il a toujours été considéré comme l’arbre vital des peuples méditerranéens vivant dans son aire géographique de prédilection, mais aussi, pour de nombreuses communautés dans le monde qui ne cessent d’apprécier fortement son huile et ses vertus médicamenteuses.

   C’est dire, que l’acte de conserver, de défendre et d’élargir la culture de l'auguste olivier est un impératif croissant à l'heure où le monde cherche désespérément les moyens et les ressources végétales lui permettant de s'adapter au changement climatique, alors que l’empire du mal avec ses armes de destruction massive, sa stratégie et politiques de non développement global s’entête à dégrader notre planète pour imposer son esprit mercantile, dominateur et destructeur au service d’intérêts égoïstes de sa minorité hégémonique.


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