A.KHELIL -EL BAHIA WAHRAN SE DOIT DE RETROUVER SES LUSTRES D’ANTAN
EL BAHIA WAHRAN SE DOIT DE RETROUVER SES LUSTRES D’ANTAN POUR ACCUEILLIR LES ÉLITES SPORTIVES DU BASSIN MÉDITERRANÉEN POUR LES JEUX D’ÉTÉ 2022
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Abdelkader KHELIL*
Dans les sociétés dites modernes, la ville est perçue comme un espace de vie, fortement marqué par le souci porté par les pouvoirs publics et les citoyens à rechercher de façon permanente l’excellence, le bien-être social, la valeur ajoutée économique et culturelle. Chez les gens attentifs à leur cadre de vie, la ville est avant tout le lieu privilégié de l’expression de la citoyenneté, du civisme et de la démocratie de proximité, en conformité avec les principes de l’État de droit. Rien de plus exaltant et mobilisateur, pour peu qu’on veuille bien le faire, s’y atteler fortement et vouloir le préserver durablement!
La ville vraie, ce produit d’une gouvernance appropriée à ce cadre de vie auquel nous rêvons et voulons promouvoir, est celle où il fait bon vivre de jour comme de nuit, où il n’est point besoin de se bousculer pour prendre les transports en commun (bus, métro ou tramway), où l’eau coule régulière-ment du robinet, où l’on n’est pas dans la recherche improbable et désespérée de toilettes publiques et où, l’on ne risque pas de vieillir dans les chaines d’attente au niveau des services publics.
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A.KHELIL -DE LA NÉCESSITÉ D’UN RETOUR À UN SYSTÈME DE RÉGULATION
DE LA NÉCESSITÉ D’UN RETOUR À UN SYSTÈME DE RÉGULATION DES FRUITS
ET LÉGUMES PROTECTEUR DU POUVOIR D’ACHAT DES MÉNAGES ET GARANT
DES EFFORTS PRODUCTIFS DE LA PETITE PAYSANNERIE …
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Abdelkader KHELIL*
Pris en tenaille par les prédateurs et spéculateurs encouragés par une politique agricole qui reste encore, celle de l’ouverture et de « l’infitah » des années 80, menée à l’aveuglette et tambour-battant sous la houlette des injonctions du FMI et de la Banque Mondiale, nos concitoyennes et concitoyens se doivent d’être correctement informés sur la question lancinante de la formation des prix des produits agricoles et ses effets pervers. Pour plus de précisions à ce sujet, j’invite nos lectrices et lecteurs à lire l’intéressante contribution de notre ami Mahmoud Chabane, parue dans le Quotidien d’Oran du 25 novembre 2021 sous le titre : « Du cauchemar de la flambée des prix des produits agricoles à la régulation idoine dans le contexte d’une agriculture repensée ».
Cet écrit est celui d’un agronome à l’âme paysanne, baignée dans la culture montagnarde du bon sens et de la raison, ces qualités qui font toute la différence au chapitre des valeurs humanistes. En homme de terrain, il fut largement impliqué dès les années 70 dans le développement d’une agriculture typiquement nationale après le départ des colons. C’est pourquoi, son article est une réponse cinglante à la politique de remise en cause de l’objectif majeur de décolonisation et de souveraineté de notre économie agricole. Pour abonder dans le sens de sa contribution ouverte à un débat qui interpelle en premier lieu, le nouveau ministre de l’Agriculture et les consciences de l’élite agricole démissionnaire parce que jamais considérée et consultée, je dirais pour ma part que dans tout cela, le fellah qui tire sa noblesse de son rôle éminemment citoyen de nourrisseur de sa communauté nationale est malgré tout, réduit à la condition de « gagne-petit ». Et pourtant ! S’il s’investit par amour dans le travail de sa terre sans compter ses efforts avec une sacrée dose de risque pris, d’attente d’ondées salvatrices pour ses cultures et de résilience face aux aléas qu’il subit tout au long de l’année, c’est qu’il est conscient d’exercer l’un des plus beaux métiers du monde.
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A.KHELIL -AUX ORIGINES DE LA GUERRE DE LIBÉRATION NATIONALE
AUX ORIGINES DE LA GUERRE DE LIBÉRATION
NATIONALE : LA «HOGRA» DE LA DÉPOSSESSION
DE LA PAYSANNERIE ALGÉRIENNE …
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Abdelkader KHELIL*
Dans les livres d’histoire on apprend aux petits Français, qu’Alger était au commencement du 19èmesiècle, un repaire de pirates et que plusieurs nations avaient même dû se résigner à payer un tribut humiliant au dey d’Alger, pour obtenir qu’aucun de ses pirates ne touchât à leurs navires de commerce. […] En 1830, il se passa un événement qui eut de grandes conséquences. Le dey se permit en public d’injurier le consul de France : il le frappa dit-on, de trois fois avec le manche de son chasse-mouches. Pour essuyer cet affront, 103 vaisseaux de guerre, escortés de 400 vaisseaux de transport, débarquèrent 30.000 soldats Français à Sidi Fredj. Et c’est ainsi que commença l’occupation de l’Algérie …
Avant de rétablir certaines vérités par rapport à cette histoire, je dois tout d’abord dire, que lorsque j’ai été invité par l’Office du Tourisme de Tlemcen (OTT) pour donner une conférence de quinze minutes à l’occasion de la commémoration du premier Novembre 1954, c’est avec plaisir que je me suis prêté volontiers à cet exercice fort utile pour la mémoire collective de notre peuple, et tout particulièrement pour notre jeunesse. Ceci d’autant plus que j’ai toujours considéré qu’il y a urgence à revisiter au plus vite notre passé. C’était aussi pour moi, une heureuse occasion pour parler en filigrane de la sortie de mon dernier roman historique, « L’insurgé », dont je venais de déposer quelques exemplaires à la « librairie Alili » de Tlemcen en vue de sa promotion. Quelle heureuse coïncidence !, me suis-je dis.
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A.KHELIL - QUE FAUT-IL ATTENDRE DE LA RÉÉLECTION D’AUDREY AZOULAY À LA TÊTE DE L’UNESCO ?
QUE FAUT-IL ATTENDRE DE LA RÉÉLECTION
D’AUDREY AZOULAY À LA TÊTE DE L’UNESCO ?
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Abdelkader KHELIL*
Élue pour la première fois en 2017 au terme d’une élection dite serrée et riche en rebondissements parmi neuf candidats dont notamment, deux anciens ministres de la culture, en l’occurrence le Qatari Hamad Bin Abdoulaziz Al-Karawi et l’Egyptienne Moushira Khattab, Audrey Azoulay a été réélue le 9 novembre 2021 à une très large majorité pour un second mandat de quatre ans à la tête de l’UNESCO cette organisation onusienne basée à Paris dont l’objet est de promouvoir, nous dit-on, la paix par la coopération internationale en matière d'éducation, de science et de culture par la préservation du patrimoine de l’humanité.
Seule en lice pour ce nouveau mandat, cette ancienne ministre de la culture proche du président François Hollande, elle, la fille de l’inamovible conseiller et protecteur du Makhzen marocain sous les règnes de Hassan II et de son fils Mohamed VI, André Azoulay l’ami de Shimon Pérez, a obtenu 155 votes pour 165 votants (neuf contre et une abstention). Pour rappel, elle avait succédé à la Bulgare Irina Bokova qui avait achevé deux mandats marqués par des dissensions politiques en raison des questions ultrasensibles du Proche-Orient, comme ce fut le cas pour l’épineuse question patrimoniale de Jérusalem et Hébron.
A.KHELIL - LA RECONNAISSANCE DU MÉRITE...
LA RECONNAISSANCE DU MÉRITE N’EST-ELLE PAS UNE CONDITION ESSENTIELLE À LA CONSTRUCTION D’UNE ALGÉRIE NOUVELLE JUSTE, DÉMOCRATIQUE ET PROSPÈRE ?
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Abdelkader KHELIL *
Dans toutes les sociétés modernes et développées, le mérite est une des règles essentielles devant prévaloir pour la mise en œuvre de tous les actes de la vie publique. Cette qualité indexée à l’effort ne peut s’acquérir que par le savoir, la connaissance, l’apprentissage de vrais métiers utiles et le travail productif. C’est là, autant de garants permettant aux hommes et aux femmes d’accéder à la notoriété qui leur est due et d’accomplir les tâches essentielles pour le fonctionnement équitable et le développement durable de leur société.
C’était cette culture que des gens de notre génération post- indépendance et plus loin encore, de nos ainés héritiers des valeurs de leurs parents, ces êtres admirables, respectueux des usages du vivre-ensemble et de ses règles de civilité qui prévalait. Malgré leurs modestes salaires, ces gens honnêtes s’interdisaient de disposer de la chose publique. Ces cadres de la Nation portaient également en eux, les valeurs glanées autrefois dans les courtes leçons matinales de l’éducation civique et morale en dix minutes.
Celles dispensées naguère dans les écoles qui savaient distribuer dans les classes et pour les élèves méritants, des bons points et des images de gratification pour des efforts individuels attendus de l’ensemble de ces futures élites, ce potentiel actif de la société de demain. Dans cette école du savoir et de la citoyenneté, c’était le pourquoi et le comment qui étaient à la base de la pédagogie qui apprenait aux élèves à être curieux et à raisonner. C’est à partir de l’imprégnation de ces valeurs fondatrices des sociétés modernes, qu’il n’y a pas si longtemps, l’Algérie unie et solidaire était tirée vers le haut et avançait à grands pas. « Yahasrah ya z’man !, me diriez-vous. »
Non sans beaucoup de nostalgie, j’entends dire autour de moi, certains esprits souvent chagrins et désabusés : « Il parle-là de l’époque laborieuse de la sacralisation du travail utile, de la maigre pitance gagnée à la sueur du front des chefs de familles ! » Très juste mes ami-s-es ! Très juste ! Rien à voir avec la génération spontanée de cette « faune de carnassiers » sans morale, sans foi ni loi qui a terni l’image de l’Algérie. Celle des « premiers de cordées » et du haut du « panier de la République » qui par trahison de la confiance mise en eux, collectionnent de nombreux scandales et indus avantages au détriment du développement et du progrès de leur pays.