CELLULE FLN DE RENSEIGNEMENT A MASCARA
AU CŒUR DU « RÉACTEUR » DE LA RÉPRESSION POLICIÈRE :
LA BRAVOURE D’UNE CELLULE FLN DE RENSEIGNEMENT À MASCARA !
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Abdelkader KHELIL*
En introduction à sa conférence qui avait pour objet : « Les services de renseignement du FLN durant la lutte de libération à Mascara», tenue au lycée Djamel Eddine El Afghani, le 20 février 2016, à l’invitation de l’Association des anciens élèves « AALYM », et avant d’axer son propos sur le rôle joué par la cellule FLN spécialisée dans le renseignement et constituée par des policiers de cette ville, Daho Ould Kablia a « planté le décor » de cette action majeure en faisant un long développement sur le mouvement qui a permis l’éveil des consciences contre l’asservissement colonial et qui a évolué de révoltes en résistances ininterrompues, depuis la défaite de l’Emir Abdelkader en 1847 après 17 années de résistance.
La cause devait-il préciser, réside historiquement dans l’absence d’un mouvement national de résistance structuré et unifié sur l’ensemble du territoire, qui ne verra le jour qu’au XXème siècle avec la création, en 1919 par l’Emir Khaled, petit fils de l’Emir Abdelkader, du parti « le jeune algérien », qui s’était donné pour objectifs de ranimer le sentiment national et d’exiger l’abolition du système colonial. Les idées qu’il développait notamment dans ses correspondances aux grands de ce monde (le Président des États Unis Wilson par exemple), furent jugées attentatoires à la sureté de l’État colonial. Le parti fût ainsi dissous, son Président arrêté puis exilé à Damas une année plus tard.
Comment trouver le courage-A.Khelil
COMMENT TROUVER LE COURAGE POUR FRANCHIR LE MUR
DE NOS PEURS ET PRENDRE LES INITIATIVES NÉCESSAIRES ?
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Abdelkader KHELIL
Si malgré des moyens colossaux mobilisés depuis l’année 2.000 les résultats de notre dynamique de développement restent en deçà de nos espérances, c’est que nous sommes pris de panique et effrayés à l’idée de franchir le mur de la peur et de la prise du risque pour rejoindre le camp des sociétés réellement productives et émergentes.
Si nous en sommes là, force est d’admettre que nos gouvernants semblent continuer à ne pas croire en l’immense gisement de ressource humaine dont nous disposons et qui a été mis en « jachère », alors qu’il représente un atout formidable capable de relever de nombreux défis, pour peu qu’on le valorise et qu’on lui fasse confiance. Oui ! Tout ce passe comme si nous étions paralysés par cette peur de voir changer notre statut pour devenir des citoyennes et des citoyens d’un pays réellement émergent et de pouvoir garder cette position honorable exclusivement par le travail dur, alors que nous sommes devenus « accros » et prisonniers de la facilité du gain, l’assistanat et de son corollaire : le manque d’initiatives, le farniente et/ou la paresse. Et rien n’y semble faire ! Nous sommes comme en quelque sorte tétanisés à l’idée que nous puissions ressembler un jour aux habitants de ces pays qui vivent pour l’essentiel de leurs activités productives, en un mot, d’autres ressources que celles issues de la rente pétrolière et gazière, c'est-à-dire d’activités qui font appel aux métiers manuels, les seuls en mesure de faire perler nos fronts en sueur comme c’est le cas chez nos voisins, pour ne citer que ceux qui nous sont les plus proches.
AU CHEVET DE L'AGRICULTURE-A.Khelil
AU CHEVET DE L’AGRICULTURE :
C’EST LE BON DIAGNOSTIC QUI A LE PLUS MANQUÉ !
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Abdelkader KHELIL*
Quand on aura consommé tout notre foncier agricole cette richesse non renouvelable à la faveur d’une demande en assiettes pour les logements, les infrastructures et les équipements sans chercher l’optimisation, la rationalisation et les économies d’échelle, et que la sécheresse se sera installée durablement, impactée de façon plus grande par le réchauffement climatique, il ne nous restera alors, que nos yeux d’ici là abimés par les fréquents vents de sable, pour pleurer par regret de tout ce que nous avons omis ou n’avons pas voulu faire pour construire une agriculture durable et créatrice de véritables richesses.
Cela fait beaucoup dans « la barque Algérie », qu’il devient difficile de faire avancer au rythme de la garantie d’un minimum alimentaire acceptable ! Il est à craindre que demain, il sera trop tard et que nous soyons contraints de brader encore plus notre souveraineté contre l’aide internationale, si toutefois elle nous est accordée ! Alors ! Oui ! Il faut se le dire honnêtement et sans subterfuge : un pays qui n’est pas en mesure d’assurer par ses capacités internes, le couscous et le pain quotidiens à sa population (blés et viandes étant en grandes parties importés de France, du Canada, d’Ukraine, du Brésil, d’Argentine et d’ailleurs), se trouve en danger, et sa survie relève à n’en pas en douter, du domaine de l’aléatoire.
Actualisation du SNAT-A.Khelil
L’ACTUALISATION DU SNAT : EST-CE L’URGENCE DU MOMENT ?
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Abdelkader KHELIL*
De l’expérience de près de quatre décennies, force est de constater que la gestion territoriale n’a jamais disposé de la volonté politique forte et nécessaire pour en faire, le cadre référentiel permettant d’assurer une conduite planifiée et efficace du processus de développement économique et social du pays. C’est pour cette raison que, la «symphonie territoriale» n’a pu être convenablement jouée, en raison de l’absence d’inscription des politiques sectorielles dans un schéma préalablement concerté, arbitré et approuvé.
S’il en est ainsi, c’est que l’aménagement du territoire a été relégué à une fonction tout à fait secondaire, sans objectifs précis contraignants et sans obligation de résultats. Sinon, comment expliquer qu’il soit constamment ballotté d’un Ministère à un autre, sans domiciliation conforme à son caractère de mission horizontale et structurante ? À partir de là, on peut comprendre aisément pourquoi est réduite l’ardeur de sa dynamique vivifiante de ses différents territoires et pourquoi furent négligées les questions latentes d’équité et d’égalité des chances qui remontent aujourd’hui en surface, au point où elles sont devenues un véritable casse-tête pour les pouvoirs publics au niveau central et surtout régional, parce que les solutions pertinentes aux problèmes économiques et sociaux ne peuvent être trouvées que dans l’intersectorialité, c’est-à-dire, dans la synergie des actions des différents acteurs du développement et dans leur convergence autour de mêmes objecti
A quoi tient le défi agricole A.Khelil
À QUOI TIENT LE DÉFI AGRICOLE ?
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Abdelkader KHELIL*
En dépit des perceptions qu’on a à son endroit, l’agriculture en tant qu’alternative nourrissant chez le commun des mortels le fantasme de nouveaux espoirs (en cette ère de l’après-pétrole annonciatrice d’une récession économique), demeure pourtant (à ne pas se tromper, ni à en douter), un secteur vital à haute valeur ajoutée faisant appel à des technologies avancées, aux fins de gains de productivité et d’une rentabilité économique recherchée, dans la limite raisonnable d’une éthique d’un bien-être global et durable.
Mais est-il permis de penser que nous sommes dans ce cas de figure, même l’instant d’un discours se voulant être bien sûr exalté, pour affirmer sans réserve et « tambour battant » telle une source de félicité ou une vérité absolue, que l’agriculture pratiquée chez-nous par une paysannerie vieillissante, est de toute évidence la voie de notre salut dans l’état actuel de son fonctionnement ?