Trilogie pénalisante... A. Khelil
TRILOGIE PÉNALISANTE POUR L’ÉVEIL D’UNE SOCIÉTÉ D’UN PAYS MENACÉ !
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Abdelkader KHELIL*
« … D'abord nous devons en finir avec les régimes terroristes, à commencer par les trois grands : Iran, Irak et Syrie. Puis nous nous occuperons de l'Arabie saoudite … Nous ne voulons de stabilité ni en Irak, ni en Syrie, ni au Liban, ni en Iran ou en Arabie saoudite. Nous voulons que les choses changent. La question n'est pas de savoir s'il faut déstabiliser mais comment le faire », précisait Michael Ledeen,membre du groupe des néo-conservateurs de Georges W. Bush, dans Guerre contre les maîtres de la terreur, Septembre 2002. »
Il faut aussi rappeler pour une meilleure compréhension des enjeux et de ce qui se passe autour de nous, que le 25 mai 1990, le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies quittait ses quartiers permanents de New York en déplaçant ses représentants et tout le personnel à son siège de Genève, uniquement pour que le Président Yasser Arafat qui avait été interdit d'entrer aux États-Unis, puisse prendre la parole devant le Conseil. Et qu'est-ce que Arafat avait à dire à cette occasion? L'un des sujets qu'il avait choisi de mettre en évidence pour cet « auguste institution » onusienne était qu'il détenait la preuve que le gouvernement israélien cherchait à s'étendre bien au-delà de ses frontières actuelles
L'école de l'égalité des chances A.Khelil
L’ÉCOLE DE L’ÉGALITÉ DES CHANCES DE L’EXCELLENCE ET DE LA CITOYENNETÉ !
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Abdelkader KHELIL*
Oui, c'est vrai que notre école qui axe toutes ses méthodes sur l'apprentissage mémoriel n'a laissé aucune place à l'esprit d'analyse, à l'esprit critique et de synthèse, à la créativité, à l'humanisme et à la tolérance, c'est à dire, à ces valeurs qui permettent à une nation de pouvoir se relever et rebondir à tout moment de son histoire en avançant sans complexe et avec détermination, dans le sens du courant de la marche de l'humanité !
C'est aussi vrai, que ces générations d'élèves récitateurs de l'école « bourre tête » et du « parcoeurisme », non habituées à l'effort et à la réflexion, et dont certains éléments sont devenus de petits « caïds » agresseurs de leurs camarades, et de leurs enseignantes, de surcroît copieurs et tricheurs dans un système complaisant, délivrant des diplômes au rabais, ne sont pas en mesure de porter le rêve d'une nation productive, ancrée dans son siècle ! De fait, me diriez-vous, la violence en milieu scolaire a toujours existé ! Certes ! Mais ce que nous devons souligner fortement, c’est qu’elle est en train de proliférer au détriment de la sacralité de l’école républicaine qui perd du coup de son intérêt et de sa notoriété. C’est dire, qu’il y a là urgence à agir, dès lors que ce phénomène s’exprime au quotidien, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’école parce que la drogue a aussi rampé jusqu’au voisinage de nos établissements scolaires même si on feint d’ignorer cette triste et amère réalité. Oui ! Il faut le dire haut et fort ! La haine est en train d’éclore ! La rancœur gagne du terrain ! Tout cela est inquiétant et nous devons nous mettre du côté de l’autorité qui agit pour faire bouger les lignes de l’immobilisme, afin de mettre nos enfants dans les meilleures conditions possibles de réussite dans leurs études pour devenir un jour, ces citoyennes et citoyens d’une société productive, tolérante et conviviale dans ses rapports à autrui.
Quand l'imposture s'érige en institution A.Khelil
QUAND L’IMPUNITÉ S’ÉRIGE EN INSTITUTION !
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Abdelkader KHELIL*
Comment est-il possible que dans le pays d’augustes et vaillants personnages qui ont marqué son histoire éternelle, nous soyons devenus un peuple exsangue, sans repères, sans projet fédérateur, presque sans aucune épaisseur identitaire et bien souvent à l’honneur bafoué et remis en cause ? La raison n’est-elle pas cette impunité, devenue une caractéristique dominante de « l’ADN » de notre société travestie, par ceux pourtant sensés veiller à son épanouissement et à son bien-être, en gardiens, supposés garantir son honneur et ses valeurs ?
Quel malheur que cette chose abominable qui a gangréné toutes les sphères de la vie publique au point où le délitement de l'esprit public s’est installé durablement au sommet de l'État et dans tous ses rouages. L'impunité et la mauvaise gouvernance sont donc devenues, les deux faces d'une même pièce. Elles engendrent à la fois crimes économiques et malversations financières. Mais comment se défaire de ces pratiques fallacieuses lorsqu’on sait que la mauvaise gouvernance et son corolaire la patrimonialisation de l’État et l’impunité qu’elle engendre à tous les niveaux de la pyramide sont à l’origine du non-respect de l’État de droit, et de la modification unilatérale des normes préexistantes par des gouvernants cherchant avant tout à rendre pérenne leur place au pouvoir et cela quel qu’en soit le prix?
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Sachez Mme la Ministre... A.Khelil
SACHEZ Mme LA MINISTRE QUE TOUTES CELLES ET TOUS CEUX QUI ONT À CŒUR L’AVENIR DE L’ALGÉRIE SONT À VOS CÔTÉS !
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Abdelkader KHELIL*
Dans la nouvelle civilisation de ce 21ème siècle qui repose plus que jamais sur la culture, la connaissance et le savoir, les sociétés qui travaillant pour le présent et l’avenir de leur populations, et qui cherchent à donner un sens à leur existence en contribuant à la construction d’une prospérité pour toutes et pour tous, savent que l’avenir de leurs générations futures ne tient qu’à la qualité de leur éducation et de leur formation pour acquérir et maîtriser les arts et les métiers qui les mettront dans le chemin vertueux du progrès.
Il est tout à fait rassurant, qu’au plus haut niveau de l’État l’on puisse enfin admettre, que l’école du « parcoeurisme » et des générations de récitants, dressés et formatés souvent en marge des programmes officiels, dans un esprit de soumission à l’ordre établi, est loin d’assurer un avenir et une situation prospères à nos enfants, dans un monde de plus en plus attentif aux libertés individuelles et collectives, un monde régi par la recherche de nouveaux acquis et performances scientifiques et technologiques. Cette vérité, longtemps occultée comme un secret de polichinelle méritait pourtant qu’elle soit fortement soulignée et rappelée. Cela a été fait par le Premier Ministre à l’occasion du conclave des cadres de l’éducation nationale et c’est là certainement, un point positif qui a eu le mérite de suggérer par la suite, sur initiative de Mme la Ministre, l’ouverture d’un large débat interactif qui a permis à l’ensemble des acteurs du système éducatif de s’exprimer et de donner leurs points de vue !
Leçon animale...A. KHELIL
LEÇON ANIMALE POUR GENS DÉBOUSSOLÉS
PAR LE COMPORTEMENT D’UNE FAUNE D’ARRIVISTES
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Abdelkader KHELIL*
Arrivé à la limite de son impuissance, alors que prisonnier de sa vanité d’être humain considéré pourtant supérieur dans le règne animal, l’Homme en difficulté ne songe jamais à voir et à prendre exemple des règles de fonctionnement régissant les autres espèces vivantes dans leur lutte pour s’en sortir des difficultés et des impasses, de façon consciente ou par instinct de survie. Alors qu’il a besoin d’observer attentivement le comportement de tous ces êtres de l’infiniment petit qui gravitent autour de lui pour en tirer des enseignements - au plan de la gouvernance surtout - afin de se prémunir contre son attitude suicidaire, il fait fi de tout cela.
Et si c’est ainsi, c’est qu’il n’a ni l’humilité ni la modestie nécessaires pour se remettre en cause, tirer les leçons de ses erreurs et avancer pour plus de bien-être et de progrès de sa société. S’il avait daigné consentir cet effort, il aurait pu se rendre compte de l’importance et du sens aigu de l’abnégation poussée à son paroxysme chez ces êtres que sont les fourmis et les abeilles, où chaque individu est prêt à sacrifier sa vie pour la survie de sa colonie, c’est-à-dire pour toute sa lignée. Tous pour un ! Un pour tous est la devise de ces êtres admirables ! Pouvons-nous dire autant pour la société « algériensis dormus » de « ragda ouet mangi » qui n’a rien d’une entité solidaire ? Sinon, en de rares occasions mais pas des plus valorisantes lorsqu’il fallait par exemple : faire la « guerre » à l’équipe égyptienne de « foot » à Omdurman au Soudan, pour la qualification à la coupe du monde de 2010.